Le hall d'entrée de l'observatoire Griffith de Los Angeles sert à présent de salle de conférence de presse sauvage. Les rares journalistes à y avoir l'accès commentent à tout instant la situation, entraînant des mouvements de caméras et de micros vers celui ou celle qui aurait une information cruciale à communiquer.
Le journaliste du New York Times, Orson Hodge, ne déroge pas à la règle et se prête à l'exercice pour son plus grand plaisir en affichant une mine relativement sombre.
ORSON Nous ne connaissons toujours pas l'état du Président des États-Unis, deux heures après les faits. La jeune porte-parole du gouvernement devrait nous éclairer sous peu comme elle a promis de le faire chaque heure.
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Il voit sa collègue Béatrice Applewhite lui faire signe sur le seuil de la porte et prend rapidement congés pour la rejoindre dehors sur le parvis de l'observatoire.
Ils se mettent à l'écart pour discuter pendant que les enquêteurs du FBI continuent de passer les lieux au peigne fin.
ORSON Tu as du nouveau ?
BEATRICE Oui... Je suis allée voir ma cousine Caroline. Elle est tenue au secret de par son statut d'attachée de presse de la Maison-Blanche, mais elle m'a fait rapidement comprendre que la situation était en train de s'envenimer avec les nouveaux conseillers politiques.
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ORSON Tu penses à une scission ?
BEATRICE En tout cas, ça y ressemble. Ma main à couper qu'ils ne sont pas d'accord sur la façon de gérer cette crise. Un classique.
