Chapitre 62

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Hey !

Suite à un petit micmac dans mes chapitres et mes habituels bugs avec Wattpad qui me supprime des parties, j'ai dû rajouter deux passages après la parution du chapitre.

Pour le moment, je vais mettre les passages rajoutés entre crochets gras [[...]]. Je les enlèverai plus tard (si j'y pense, héhé...).

Désolée pour la personne qui a été plus rapide pour lire que moi pour corriger ! Je pense que tu te reconnaîtra :) Merci pour ton passage !




Le trajet jusqu'à la gare de Cartanica se fit presque dans le silence. Nous étions tous un peu sur le qui-vive, sachant très bien que nous étions les visiteurs que l'Empire avait le moins envie d'avoir dans ses pattes. Sauf si c'était pour nous écraser comme des insectes.

Nous arrivâmes aux abords de la gare en toute fin d'après-midi, alors que le soleil se couchait. Il n'y avait pas de motel à Cartanica, la ville se résumant à quelques commerces et des petits cabanons en bois que se partageaient ceux qui travaillaient à la gare où dans les trains. En revanche, l'un d'eux avait été réaménagé et occupait une voie désaffectée. Les compartiments avec des couchettes pouvaient être loués à la nuit et c'était là que les voyageurs se reposaient en attendant leur train.

Noctis se chargea d'aller réserver les couchettes tandis qu'Ignis trouvait un coin où garer la Regalia. Prompto et moi allâmes visiter le wagon-restaurant du train tandis que Gladiolus s'était porté volontaire pour amener nos sacs aux couchettes – enfin, volontaire désigné d'office par Ignis.

— Est-ce qu'un jour il y en un de nous qui ne sera pas forcé de dormir par terre ? soupira Prompto en grimpant sur un lit à côté de Noctis.

Les compartiments nuit se composaient tous de deux couchettes l'une au-dessus de l'autre et étaient plus longs que larges. Pour le moment, nous étions tous entassés dans le même compartiment. Gladiolus s'était assis sur le lit du bas, sous Prompto et Noctis, Ignis s'était appuyé sur une tablette juste assez grande pour poser un livre et moi j'avais réussi à poser une fesse sur le minuscule siège près de la vitre.

— Même le camping c'est plus confort, fis-je remarquer.

Gladiolus pouffa et c'était un peu étrange.

Heureusement, que les garçons étaient... eh bien, étaient eux, parce que sinon je n'étais pas sûre que j'aurais supporté cette promiscuité en étant aussi loin de la porte et de la possibilité de détaler comme un lapin.

— Comment est-ce qu'on va faire pour s'arrêter près de la Glacéenne ? interrogea Prompto qui balançait ses jambes au-dessus de la tête de Gladiolus. Il y a une gare à côté ?

— Il ne me semble pas, avoua Noctis.

— Je crois que le plus simple sera de descendre à la gare la plus proche, d'y aller en voiture et de revenir à la gare. Ensuite, on reprendra le prochain train qui passera en direction de Gralea, proposa Ignis.

— Eh, Noct. Une fois qu'on aura trouvé le Cristal au palais, qu'est-ce qu'on en fera ? demanda Gladiolus. On peut pas le mettre dans notre poche et le ramener à Insomnia.

— Je m'en occupe, de ça, répondit l'intéressé. Grâce à l'Anneau je pourrais renvoyer le Cristal à Insomnia, un peu de la même façon que je fais des éclipses. Mais ça me demandera pas mal d'énergie.

À l'aube de ce mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant