Blooming flowers - Traduction Française - Danmei

Chapitre 48

⚠️🍋 vers la fin. Je vous le signalerai avec des 🍋🍋🍋 Scène pas trop explicite mais bon vous commencé à connaître la chanson, le consentement c'est pas encore ça... ⚠️

Xiao Bao sentit un frisson lui parcourir le corps et se dépêcha de le repousser avant de se redresser. Il baissa rapidement le rideau de la voiture et fit signe de continuer la route. Tirant Huai En à l'intérieur, il lui dit : « Avance un peu, ton pied dépasse encore. »

Le moment d'avant avait été vraiment ambigu, et il remarqua que les regards des personnes à l'extérieur étaient étranges, en particulier ceux de Zhao Cai, Jin Bao et Zuo Ying, dont les yeux semblaient sur le point de sortir de leurs orbites. Bien qu'il affichait constamment ses sentiments pour Huai En au monde entier, il n'était toujours pas prêt à ce que les autres sachent qu'il était celui qui se retrouvait toujours en dessous.

Il était, après tout, le célèbre jeune maître Jin de Gusu (Note de traduction: Historiquement, "Gusu" est une appellation poétique ancienne pour Suzhou, une ville bien connue en Chine.),  connu pour son allure élégante et son charisme à travers toute la région. Parmi les beautés renommées des quatre provinces du Jiangnan, laquelle n'avait pas partagé avec lui une brève idylle ? Ses aventures amoureuses faisaient partie des potins les plus savoureux du monde martial. Si jamais les gens apprenaient que c'était lui qui se retrouvait sous quelqu'un, et en plus sous une personne dont la carrure était plus petite que la sienne, il ne saurait plus où se mettre. Il devait absolument laisser à ses serviteurs, et surtout à lui-même, un temps d'adaptation. Et dans l'idéal, d'ici là, il aurait pris le dessus.

(Note de traduction : Je persiste à penser que Xiao Bao a beaucoup trop d'espoir. Je suis morte à cette phrase 🤣🤣🤣 )

Huai En, ignorant son trouble, le regarda avec un léger froncement de sourcils pour l'avoir repoussé.

Xiao Bao lui adressa un sourire chaleureux, s'empressa de l'aider à se débarrasser de ses chaussures et arrangea la literie déjà lisse pour lui alors que la calèche se mettait en route. Il s'allongea à côté de Huai En, ajustant sa position. Un bras autour de sa taille, il lui demanda doucement : « Tu as encore mal ? ».

Huai En secoua la tête, « Ce sont des blessures mineurs pour moi, ce n'est vraiment rien. »

Xiao Bao, se souvenant de la rencontre avec Zhao Cai, hésita avant de finalement demander. « Qui étaient ces gens ? Pourquoi voulait-il ce que tu transportais ? »

Huai En regarda Xiao Bao en silence, ses yeux toujours brillants, mais comme voilés d'une fine brume, les rendant encore plus impassibles, sans joie ni tristesse.

Xiao Bao décida de continuer, « Huai En, je ne sais rien de toi, de ta vie. Je ne cherche pas à te sonder, mais puisque nous sommes déjà... déjà... » cependant il n'arriva pas à aller au bout de sa phrase. Huai En décida de lui couvrir les yeux avec sa main. 

Il sentit alors les cils de Xiao Bao frôler la paume de sa main, le chatouillant. Si Xiao Bao pouvait le voir maintenant, il se rendrait compte de son malaise. Il savait que tôt ou tard, le jeune maître Jin poserait ces questions car il n'était pas du genre à garder des secrets.  Et déjà dans ses yeux, Huai En pouvait y percevoir le doute. Ce rajoutait à cela que mentir n'était pas dans ses habitudes, surtout face à ce regard empli de confiance.

Il ressentit donc une légère panique. La calèche les emportait inexorablement vers leur destination, et il n'était plus en mesure de stopper le cours des événements. Il pouvait bien prendre en charge les conséquences liées à Xiao Bao, un élément imprévisible, mais qu'est-ce qui justifierait qu'il doive en assumer davantage pour lui ? Pourtant, il hésitait à présent, car il ne voulait pas voir Xiao Bao souffrir. Avant d'avoir trouver une bonne solution, il ne pouvait rien lui dire. Tout ce qu'il pouvait faire était de se couvrir les yeux en disant : « Ne me regarde pas comme ça. »