Chapitre 97

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Huai En regarda fixement Xiao Bao, l'air perplexe, et lui demanda une fois de plus : « Veux-tu faire cela ? Viens, je ne permettrai qu'à toi de le faire. Tout ce que je dis est vrai, Xiao Bao. » 

Celui-ci avait l'impression que son cœur était prêt à exploser.

Il avait beau essayer de l'imaginer, il ne pouvait pas croire que le fier et arrogant Huai En serait prêt à faire une telle chose.

Depuis la dernière nuit au manoir des Jin, il n'avait plus eu de relations intimes. La vie qui l'entourait était tellement lourde qu'il n'avait même pas le temps d'y penser. Mais maintenant, cet homme se proposait de se donner à lui de manière si évidente, il lui était vraiment impossible de faire comme si de rien n'était. 

Si rien de tout cela ne s'était produit, s'il était simplement parti un moment et était revenu pour lui dire cela, Xiao Bao aurait sûrement été très heureux, follement heureux même.

Mais maintenant, il ne ressentait qu'une profonde tristesse. Après avoir longtemps désiré quelque chose, après avoir supplié sans relâche, il avait fini par perdre espoir et avait résolu de s'en passer. Et voilà qu'il se présentait à lui sur un plateau. Comment pouvait-il être heureux dans une telle situation ? Il était plutôt de la colère

Huai En se pencha pour serrer Xiao Bao dans ses bras, mais de façon inattendue, Xiao Bao le repoussa avec force, le faisant presque tomber du lit.

« Va-t'en ! », marmonna Xiao Bao en se retirant à l'autre bout du lit, la tête baissée.

Huai En hésita, la voix tremblante : « Xiao Bao... »

« Va-t'en !»  l'interrompit Xiao Bao, qui ne levait toujours pas les yeux.

Huai En redressa ses vêtements d'une main tremblante, le regard dénué d'expression. « Xiao Bao, cette fois, je ne reviendrai peut-être pas... Il se peut que je meurs là-bas.

- Ce n'est pas grave. Je ne veux plus te voir. » Xiao Bao enfouit son visage dans ses genoux et murmura : « Pars, dépêche-toi de partir. »

Ressentant un vide profond, Huai En se leva péniblement. Avec beaucoup de précautions, il effleura de ses lèvres le front de Xiao Bao avant de disparaître silencieusement.

Les épaules de Xiao Bao tremblèrent et il se mit à pleurer doucement.

« Le début de la saison des pluies approche, tu vas encore en profiter, » dit Que Siming en retirant les aiguilles du corps de Xiao Bao, d'un ton léger et moqueur.

Xiao Bao frissonna, réprimant la douleur. « J'allais bien les dernières fois qu'il pleuvait... 

- C'était des événements rares, l'humidité ne s'était pas accumulée. Nous étions tous là, et en plus, avec la supra au cœur chaud tu as réussi à contenir le poison. Mais quand la saison des pluies des pruniers arrivera, ce sera différent. Une pluie peut durer dix jours ou même un mois. Le froid peut être repoussé, mais l'humidité, peu importe comment tu t'en protèges, ne peut pas être évitée. Ce n'est pas aussi intense que l'hiver, mais c'est encore plus difficile à prévenir. Prépare-toi, cela va forcément avoir des crises.»

Jin Bao ne put s'empêcher d'intervenir : « Que peut-on faire alors ? En ce moment, le jeune maître Su n'est pas là. »

Que Siming se retourna et lui lança un regard noir : « Même si Su Yin était là, à quoi cela servirait-il ? Au lieu de penser que Su Yin peut le sauver, tu ferais mieux de m'implorer d'abord. »

Jin Bao l'exhorta : « Je te supplie, je t'en supplie. Trouve une solution ! »

Que Siming haussa les épaules et répondit : « Je ne peux rien y faire» 

Blooming flowers - Traduction Française - DanmeiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant