Sous le clair de lune, une ombre passa soudain à travers le treillis de la fenêtre, se déplaçant rapidement comme un spectre. La silhouette allongée entra dans la pièce et s'agenouilla : « Jeune maître, je suis arrivé en retard et vous avez été blessé. Veuillez me punir comme vous l'entendez. »
La personne allongée dans le lit était à moitié cachée dans les ombres ; seule une chevelure dense et sombre étendue sur poitrine était visible. Sous la faible lumière de la lune, cette chevelure noire et brillante donnait froid dans le dos, mais elle était d'une beauté délicate.
Cette personne parla, d'une voix claire mais glaciale.
« - Ce n'est pas ta faute. C'est moi qui ai décidé d'y aller seul au départ. Comme prévu, le manoir du Roi des combattants est rempli de maîtres qui tendent des embuscades de tous les côtés. Cela aurait été une condamnation à mort pour n'importe lequel d'entre vous de me suivre. »
La personne en noir se sentit un peu coupable et baissa légèrement la tête.
Celle qui était dans lit lui fit signe de se lever.
« - Où sont les choses que tu devais apporter ? »
Le subordonné posa précipitamment son baluchon et regarda son jeune maître d'un air perplexe.
« - Jeune maître, pourquoi avez-vous encore besoin de ces choses ? »
Sortant de l'ombre, un visage pur, avec un soupçon d'innocence juvénile, se révéla sous la lumière de la lune. Une telle beauté, non entachée par l'impulsivité de la jeunesse, où chaque détail semblait raffiné à la perfection. On pouvait imaginer qu'avec ce visage offert par Dieu, il pourrait renverser le monde entier.
Le jeune maître prit le paquet et l'ouvrit, heureux de voir qu'il contenait des vêtements féminins élégants et du maquillage. Un sourire narquois se dessina au coin de ses lèvres : « Zuo Ying. Je vais devoir m'habiller ainsi pendant un certain temps. Vous et You Ying ne devez pas apparaître sans mon ordre. »
Zuo Ying, l'homme à qui l'on s'adressait, regarda son jeune maître d'un air perplexe. Le jeune maître avait toujours détesté ce déguisement. Sans la défense impénétrable du manoir, il n'aurait jamais pensé à s'y infiltrer en se déguisant en danseuse.
Le jeune maître rit et dit : « Cette fois-ci, la chance m'a vraiment favorisé. Sais-tu qui j'ai rencontré ce jour-là alors que j'étais poursuivi ?
- J'ai reçu le message du jeune maître et je me suis précipité pendant la nuit, mais je n'ai pas encore eu l'occasion de... »
Avant qu'il puisse terminer, tous deux, grâce à leurs sens aiguisés, entendirent des bruits.
« - Descendez maintenant, je vous appellerai si j'ai besoin de quelque chose.
- Oui, jeune maître, prenez soin de vous. » La voix s'estompa et la pièce resta vide, seul l'écho persistant dans l'air.
La personne allongée rangea ses vêtements et entendit bientôt cette voix détestable, forte, beuglant au loin.
« Mlle Zheng. Je suis venu vous rendre visite à nouveau. »
Le visage de Huai En trahissait le dédain et l'agacement.
N'entendant pas de réponse, Xiao Bao ne se découragea pas et se tint à la porte : « Je me demande si Mlle Zheng a dîné. C'est la meilleure auberge de Suzhou, où de nombreux rois et nobles viennent déguster les plats du chef. Si Mlle Zheng n'y a pas goûté, on ne peut pas dire qu'on est allé à Suzhou. »
Toujours pas de réponse.
« Mlle Zheng ne le sait peut-être pas, mais les quelques heures qui se sont écoulées depuis notre séparation m'ont paru durer des années. Mes pensées pour elle sont aussi claires que le jour et la nuit, et presque au point d'être incapable de manger ou de boire. La beauté de Mlle Zheng brille comme le soleil et la lune. Malgré la torture du désir. Je trouve cela doux. »
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Blooming flowers - Traduction Française - Danmei
General FictionTraduction du danmei - blooming flowers, Silent Sorrow - adapté en drama : meet you at the blossom - une pépite que je vous conseil fortement d'aller voir. Important : Le Danmei est un type de littérature chinois qui relate une histoire d'amour en...