Chapitre 92

27 3 4
                                    

La chanson en bannière ma trop fait penser à Huai En et Jin Xiao Bao... Surtout le phrase : Faut je rappel à cupidon qu'il ne sait pas visé

Lorsqu'il prononça le nom de Xiao Bao, celui-ci lui sembla coincé dans sa gorge, impossible à avaler ou à recracher, comme si une lourde pierre de mille livres pesait sur sa poitrine. À chaque pas en avant, il devait puiser une force considérable dans sa volonté.

Cependant, il était toujours bloqué par Su Yin.

Face à Su Yin, Huai'en avait toujours ressenti de la colère, du dégoût et de la jalousie. Pourtant, à cet instant, il paraissait étonnamment calme. D'une voix posée mais résolue, il déclara à Su Yin : « Je ne partirai plus. Où que soit Xiao Bao, c'est là que je serai. »

Su Yin fut momentanément stupéfait, puis se moqua dédaigneusement. En tant que jeune maître cultivé issu d'une famille noble, il n'était pas habitué à utiliser des expressions grossières. Luttant pour exprimer son désir de maudire les ancêtres de Huai En, il ne parvint finalement qu'à cracher : « Imbécile. »

Comme s'il n'avait pas entendu, Huai En continua de fixer Xiao Bao et dit très sérieusement : « Xiao Bao, c'est vrai. »

Xiao Bao baissa les yeux et dit doucement : « Il ne doit plus y avoir grand-chose ici qui mérite ton attention, n'est-ce pas ? Pars vite, le manoir des Su est bien trop petit pour accueillir un grand Bouddha aussi importante que toi. »

La gorge de Huai En bougea comme s'il voulait dire quelque chose, mais il finit par ne rien dire. Au lieu de ça, il retira soigneusement le sac en tissu qu'il avait protégé pendant tout le trajet et ouvrit la boîte en direction de Xiao Bao, en disant avec difficulté : « Xiao Bao.... ceci... Je vais définitivement guérir le poison dans ton corps. Je prendrai soin de toi, peu importe ce que tu deviendras. Peux-tu cesser d'être en colère contre moi ? »

L'attention de tous fut attirée par le contenu de la boîte.

Que Si Ming s'avança sans aucune gêne et appuya de son doigt sur la tige rouge sombre de la fleur. « Hmm, Dalhia pourpre, une nouvelle et une plus ancienne. Pas mal, vraiment... Avec ça, il y aurait... Eh, Su Yin, le jeune prince t'a-t-il envoyé celle qu'il avait promise ? 

- Elle est presque arrivée. Avec ce que mon père a obtenu de la Secte Tang, nous avons actuellement cinq plantes. »

L'espoir s'alluma dans les yeux de Huai En, qui dit à Xiao Bao d'une voix un peu hésitante : « Xiao Bao, je vais m'occuper du reste. Je suis certain... »

Cependant, les yeux de Xiao Bao étaient captivés par les deux plantes ; il n'avait pas du tout entendu les autres parler, son regard étant uniquement fixé sur un ruban rouge vif sur l'une des plantes.

Soudain, il se précipita, arracha la boîte des mains de Huai En et sortit la plante qui s'y trouvait, en demandant durement : « D'où vient-elle ? »

Huai En fut surpris et regarda le Dalhia pourpre dans sa main.

« Ce nœud... C'est Xiaoyu qui l'a fait, n'est-ce pas ? !!! Je le reconnais, seul Xiaoyu sait le faire ! !! As-tu vu Xiaoyu ? ? » Le comportement de Xiao Bao était extrêmement agressif, ses yeux lançaient presque des flammes.

À cet instant, Huai'en remarqua enfin ce nœud étrange mais magnifique, fait avec un ruban rouge vif.

Xiao Bao jeta violemment la fleur au sol, attrapa Huai'en par le col et lui hurla : « C'est à Xiaoyu !! Qu'est-ce que tu lui as fait ?!! Où est-elle ?!! Où est ma sœur ?!! Dis-le !! Parle !!! »

Huai En leva lentement la main, et au moment où il toucha celle de Xiao Bao, ce dernier réagit comme frappé par la foudre, le repoussant violemment. Pris au dépourvu, il manqua de peu de tomber au sol.

Blooming flowers - Traduction Française - DanmeiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant