Âge : L'humanité, dans la pensée grecque, a connu quatre âges distincts, selon Hésiode dans Les Travaux et les Jours(vv. 106-202). Le premier fut l'Âge d'Or, durant le règne de Cronos, où les hommes vivaient heureux ; en mourant, ils rejoignaient la terre et devenaient bons génies, gardiens des mortels, dispensateurs de richesse. Le second fut l'Âge d'Argent, où les hommes ne furent plus que faibles et ensevelis par Zeus car ils ne vénéraient pas les dieux ; ils devinrent des génies inférieurs, ceux que les mortels nommaient « Bienheureux des Enfers ». Le troisième fut l'Âge de Bronze, où les hommes, terrifiants, employaient le bronze pour tout ; ils se firent la guerre jusqu'à se décimer intégralement. Le dernier, l'Âge des Héros, fut celui des demi-dieux, qui périrent avec honneur lors des grandes batailles mythologiques comme la guerre de Troie ; d'autres vécurent heureux, fortunés, sur un sol abondant dans les Îles des Bienheureux aux bords du vaste Océan. Nous vivons le cinquième, l'Âge de Fer, celui où toutes les vicissitudes et les malheurs côtoient les mortels, celui où, dit Hésiode, « contre le mal, il ne sera point de recours » (vv. 201-202). Une pensée fort positive, n'est-il pas ?
Agora (ἀγορά / agorá) : Dans la cité antique, l'agora en est le cœur même. Sociale, mercantile et politique, c'est la place où se retrouve le peuple pour les discussions, les marchés et les séances politiques.
Ambroisie (ἀμϐροσία / ambrosía) : Nourriture solide des dieux.
Apothéose (ἀποθέωσις/ apothéôsis):Déification, action de diviniser un mortel. Très courante chez les héros grecs et les empereurs romains.
Atimie (ἀτιμία / atimía):Fait de priver quelqu'un de toute protection : ainsi, pour conserver la vie, celui qui est frappé d'atimie se voit contraint à l'exil. Dans la cité classique, l'atimie désigne le fait de priver totalement un citoyen de ses droits. Il peut ainsi être assassiné sans que le coupable ne soit puni.
Barbare (Βάρϐαρος / Bárbaros): Dans l'esprit grec, le Barbare est l'étranger, celui qui ne parle pas grec.
Champs Élysées (Ἠλύσιον πεδίον / Êlúsion pedíon): Équivalent du Paradis judéo-chrétien, seul lieu bienveillant des Enfers où les héros et les bons mortels sont conviés après leur mort une fois passés devant les trois juges des Enfers.
Chiton (χιτών / khitốn) : Tunique au plissé fin.
Chlamyde (χλαμύς / khlamús) :Draperie portée au-dessus d'un chiton, accrochée par une fibule à l'épaule laissant ainsi un bras dégagé.
Cronide (Κρονίων/ Kroníôn) :Le « fils de Cronos », c'est-à-dire Zeus. Surnom utilisé par Homère dans l'Iliade.
Dôdekátheon (Δωδεκάθεον) : Canon traditionnel des douze Olympiens, excluant Hestia et Déméter (cf. Olympien).
Égide (Αἰγίς / Aigís) :Peau de la chèvre Amalthée que Zeus donna à Athéna en guise de cuirasse.
Enfers : Lieu souterrain où règne Hadès, dieu des Morts, ainsi que sa femme, Perséphone. Les Enfers grecs et romains sont très différents de l'enfer judéo-chrétien, car composés de trois régions et de six fleuves. Tous les mortels sans exception y sont guidés à la mort, et sont ensuite divisés, selon leurs actes en tant que vivant, dans les trois régions. Les Grecs les nommaient simplement « l'Hadès » (ὁἍιδης / ho Háidês).
Éphèbe (ἔφηϐος / éphêbos) : Jeune citoyen, entre dix-huit et vingt ans, astreint au service militaire.
Éphébie (ἐφηβία/ ephêbía): Service militaire ; passage à l'âge adulte pour les jeunes garçons.
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Kháos, tome I : Le Parjure de l'Olympe [SOUS CONTRAT D'ÉDITION]
Fantasy« La vie d'un mortel est difficile ? Celle d'un dieu l'est infiniment plus ! » Lorsque les Bienheureux emportent la jeune sœur de Daímôn, son existence s'en retrouve chamboulée à jamais. Mais telle est la voie que le destin a choisie afin de l...