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.Azura.

- J'ai trop hate !! fis-je en tapant des mains comme une fillette...

Ma grand-mère arqua ses sourcils, ce qui accentua ses rides de "young old". Elle posa ses iris marron clair sur moi, et m'offrit un sourir affectueux.

-Il arrive à quelle heure ? Questionna-t-elle

-Disons, je ne sais pas, Mikaël à cette mauvaise habitude de se mettre en retard... Il m'avait promis qu'il sera là vers quinze heures..

-Mais tu sais bien que le trajet Cayes-Port-au-Prince représente quatre heures de route...soit patiente ma chérie ! Et tu comptes t'y installer définitivement là-bas?

- Cela dépendra de Mikaël ! Mais non, je ne crois pas, au moins quatre à six mois... Répondis-je.

Elle m'offrit un second sourire, mais moins enjôleur que le précédent. Ma grand-mère Lovia était une femme belle et extraordinaire, au décès de mes deux parents disparus, lors d'un terrible accident survenu sur la route des Cayes alors qu'ils venaient nous chercher pour définitivement emménager à Port-au-Prince, elle à prit en charge mon petit frère Bastiann âge de un an et de moi alors que je n'avais que quinze ans. Avec elle c'était comme si, la vie était peinturée de mille couleurs ! Elle à sue nous éduquer, sans que jamais on ait pu manquer de rien que cela soit économiquement ou affectueusement. Ma Grand-mère possédait un énorme lakou de trois hectares de terres, ou y était surmontée notre splendide maison créole construite par mon arrière grand-père,dont la beauté attisait toujours le regard des passants, et
également un jolie restaurant du nom de "Sous l'Amandier" que mes défunts parents, paix à leurs âmes avaient investis et construits à quelques cm de notre demeure familiale. Ma mère était aussi propriétaire de deux magasins de bijoux artisanaux qu'elle avait intelligemment installé dans deux hôtels de la ville des Cayes dont aujourd'hui j'en avais la gestion.

Ces petites possessions économiques, nous permettait de mener une vie paisible et plutôt calme lorsque ce pays ne déclenchait pas ses crises politiques typiques aux adolescents en surdose d'hormones. C'était grâce à cela que Bastiann et moi avions pu poursuivre nos études! Lorsque j'avais bouclé mon bac avec brio, j'avais été bénéficiaire d'une boursse d'études au canada où j'avais effectué une carrière en architecture d'intérieur, qui avait duré quatre années, puis j'étais rentrée au pays pour travailler, bien que je n'avais pas réellement mis mes aptitudes en fonction du secteur du travail, j'arrivais tout de même à en tirer profit, après la rénovation que j'avais effectué dans notre maison et notre restaurant, beaucoup de clients nouaient contact avec moi et je finissais par fournir mon travail à certains désireux de rénover l'intérieur de leur maison ou d'un lieux quelconque, ainsi j'arrivais à porter le soutien économique nécessaire à la survie de notre étroite famille.

Le destin lors de ma dernière année de secondaire, m'avait également permis de rencontrer Mikaël à une foire touristique organisé annuellement. Il était citadin, et était venu par le biais de ses parents qui étaient des hommes d'affaires assez réputés du pays. Mikaël était mon premier amour, mon premier coup de cœur, et mon premier dans les plaisirs de la chaire ! Je l'aimais... non j'étais follement amoureuse de lui! Malgré la distance, les tourments et parfois les doutes, lui et moi on restait solide comme Bonnie & Clide ! Il venait tout les weekends au Cayes, et ensemble on réalisait les quatre cents coups de love. Mikaël était drôle, gentil, romantique,parfois un peu trop possessif même, jaloux et colérique! Ma grand-mère l'adorait, et il n'hésitait jamais à apporter quelque chose, un présent pour elle malgré ses multiples contestations, quand à mon petit frère, il le voyait comme un modèle, un grand frère protecteur, il l'idéalisait parfois beaucoup trop même, mais cela je le comprenais parfaitement vue qu'il n'a pas eu la chance d'avoir une présence paternelle dans sa vie. De plus, Mikaël avait fière allure avec son teint mûlatre, son nez bien dessiné qui cadrait la perfection de son visage,il était difficile de ne pas tomber sous son charme avec ses 1,82 m. Je n'imaginais pas ma vie sans lui, et lui sans moi ! Raison pour laquelle, qu'il m'avait demandé en fiançaille,le week-end dernier et aujourd'hui était officiellement le jour J où j'allais rencontré ses parents. J'avais les tripes noués et simultanément un kaléidoscope d'euphorie que j'avais du mal à contenir ..

Zombie en Fièvre...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant