ULTIME BONHEUR....

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    Un baiser doux, langoureux et interminable qui traduisait leur manque, leur besoin l'un de l'autre et la parfaite connexion qui les reliait. Insensibles à tout ce qui les entourait à part leurs deux précieuses personnes, ils n'eurent cure d'attirer l'attention puisque pour eux le monde environnant n'existait plus. Ils étaient à l'abri dans leur bulle magique faite de sensations et d'émotions où les paroles étaient inutiles. Le langage des corps régnait en maître incontesté.

  - Tu sais que je rêvais de ce baiser tout en écoutant l'architecte ?

  - Heureusement que c'est un homme et que je te connais bien sinon j'aurais imaginé des scénarios peu flatteurs !

   Incapable de se contrôler, Paul d'ordinaire imperturbable pouffa de rire. Cette Alexa était vraiment forte. Très forte. Quant à l'intrus, elle ne demanda pas son reste ayant compris qu'elle avait servi de dindon à la farce.

  -Bonjour Paul. Heureux de voir que tu prends ton rôle très au sérieux ! Et ayant lancé cette remarque à double sens, il ajouta : Que me vaut cette visite surprise ? Tu as changé tes projets ? Tu as décidé de rester avec moi car je te manquais trop ?

  - Je vois que monsieur a repris ses esprits ! Est-ce que parce que je te manquais, tu as décidé de venir me rejoindre !?

  - Pour le faire, il me fallait d'abord connaître le lieu exact où tu te trouvais. Mais tu n'as pas daigné m'en informer.

  - Tu le sauras au moment voulu. Tu me fais visiter les lieux ?

   - Message reçu ! Tu ne veux rien me dire. Dois-je m'attendre à une surprise ? Une belle surprise ?

   - La surprise de ta vie.

   - Je ne le pense guère. Tu es la surprise de ma vie. La plus fabuleuse. Et une fois de plus, il l'attira contre lui pour la serrer très fort. Son besoin d'elle était tout simplement grandiose et insatiable.

   - Tu as déjà petit-déjeuné ?

   - Copieusement avant de décider de venir te faire un petit coucou.

   - En hélico.?

   - Bien entendu.

   - Nous avons combien de temps ?

   - Tu as besoin de combien ?

   - Toute une éternité ne serait pas suffisante.

   - C'est valable pour moi, mon chéri. Mais, aujourd'hui, il nous faudra faire contre mauvaise fortune bon cœur. Je dois nécessairement rentrer. Comme tu le sais, le travail n'attend pas.

   - Tu aurais pu prendre le temps de terminer d'abord ton travail avant de venir. Nous aurions eu plus de temps.

  - Tu n'es donc pas content de me voir !?

  - Quelle question ! Tu sais bien que tu es devenue ma raison de vivre. Tu es mon soleil et ma joie.

  - Alors tâchons de profiter l'un de l'autre. Je te promets en compensation un week-end légendaire.

  Alexa omit d'informer Alexander du vrai motif qui les avait obligés, Paul et elle, à changer leur programme. Elle ne lui toucha aucun mot de la grande contrariété de Robert devant la présence persistente de la jeune interprète. Il avait eu beau insister pour qu'Alexander l'envoie paître, il persistait à l'ignorer et à prétendre qu'elle était insignifiante. Se rappelant l'ancienne période de perdition de son patron, il craignait de le voir replonger dans ses orgies loin de la belle Alexa. Tendu et nerveux, il avait fini par communiquer sa tension à Paul qui n'avait rien voulu dire à sa jeune maîtresse. Lui faisant confiance, celle-ci voulut bien se laisser entraîner d'autant plus qu'Alexander lui manquait affreusement. Pour le voir, tous les prétextes étaient bons. Et elle ne regrettait point son déplacement en dépit de tout ce qu'elle devait réaliser avant l'heure H.

POUR L'AMOUR D'ELLE. (TERMINÉE). Où les histoires vivent. Découvrez maintenant