ÉPILOGUE.

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     Alexa dormait paisiblement sur le côté droit. Elle était très fatiguée de sa grossesse et de son accouchement. Mais dieu merci, tout s'était bien passé, au bout du compte. Elle était rentrée à la maison au bout d'un séjour d'une semaine à la clinique. Comme elle le désirait, elle allaitait au sein ses trois petites filles qui avaient un mois. Une mission éreintante et prenante, mais elle ne céderait cela pour rien au monde. Pour l'aider, Alexander avait engagé deux autres nurses. Maintenant, elles étaient au compte de quatre. Celle de Boris ayant atteint ses six mois. L'autre qui s'occupait au début d'Alexa était devenue la nounou attitrée de mademoiselle Arianna. Les deux nouvelles s'occupaient d'Adana et Aidanna. L'empire en A d'Alexander et d'Alexa-Oana-Aîna Rasmussen Goodmayer.

   Alexander était penché sur le triple berceau de ses princesses. Il ne se lassait pas de les contempler, de les admirer, de les boire du regard. Il ne réussissait guère à se faire à son bonheur. Trois sosies de son épouse adorée. Trois beaux et merveilleux anges avec des cheveux blond-polaire et des yeux myosotis. Il était un homme  béni. Que demander après cela ? Rien. Absolument rien. Ou si ! La santé et le bonheur. Encore et toujours. Il ne voulait point d'un autre enfant. Il ne désirait en aucun cas revivre le même cauchemar, ni le faire vivre à son Alexa. Ils avaient trois adorables petites filles, non ! Ils avaient quatre enfants : un garçon, Boris, et trois adorables petites filles. Boris veillera sur ses trois sœurs car il n'avait aucun doute sur cela. Ils continueraient à élever Boris et à veiller sur lui comme leur propre fils. Leur fils aîné.

   - Tu admires notre chef-d'œuvre ? lui demanda sa femme qui réveillée de son petit somme avant le diner venait subrepticement voir si tout allait bien.

    Aussitôt, il se détourna de son occupation pour lui faire volte-face et la saisir dans ses bras. Il l'embrassa langoureusement avant de lui déclarer :

   - Merci ma chérie. Merci pour tout. Tu me donnes tant de joie !

   - Je te signale qu'un bonheur se fait à deux !

   - Je le sais bien, mais tu es la meilleure part dans notre couple !

  - Qui a dit ça !? Tu es un homme merveilleux et je me sens chanceuse, très chanceuse d'être entrée dans ta suite cet été-là, sur la Côte d'Azur !

   - Et moi alors ! J'ai failli faire faillite mais j'ai gagné le gros lot : toi, l'amour de ma vie !

   Il la souleva dans ses bras et alla s'installer avec elle dans le rocking-chair dont elle se servait pour allaiter les bébés.

  - Dommage qu'aucune ne te ressemble ! J'aurais aimé avoir un enfant avec tes beaux yeux dorés ! Peut-être la prochaine fois !

   - Il n'y aura pas de prochaine fois, ma jolie. Plus de bébé !

    - Vraiment !? Tu ne voudrais pas avoir un petit garçon !?

     - Mais nous avons déjà un petit garçon ! Nous avons Boris ! C'est notre enfant ! Le nôtre beaucoup plus qu'Eric. Il t'adore et ne paraît content qu'avec toi.

     - Tu vois pourquoi je t'adore ? Tu as beau chercher à jouer au dur, tu restes un homme au cœur d'artichaut. Et c'est pourquoi je t'aime Alexander Goodmayer.

   - Et moi, je t'adore, femme formidable que tu es !

   Blottie contre lui, elle se laissait bercer par les battements de son coeur contre son oreille. Un coeur qui battait pour elle. Au rythme de son amour pour elle.

   - Demain, il y aura la visite chez le pédiatre, lui dit-il au bout d'un moment de silence.

   - Oui, je sais. Il doit venir vers les coups de midi. Les filles vont bien, mais par mesure de précaution...

    - Que dirais-tu de nous déplacer tous pour aller à la clinique ?

   - Pourquoi un tel remue-ménage ?

    - Nous pourrions consulter ta gynécologue.

    - A quel propos !? Je me porte bien !

    - Dieu merci ! Nous devrions nous entretenir avec elle d'un moyen de contraception pour quand tes saignements cesseront. Je veux prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter une nouvelle grossesse. Tu dois te reposer et récupérer des forces.

   - Ok. Pas de problème. Mes saignements deviennent de plus en plus légers et espacés. Je penses effectivement que c'est le bon moment. Et si elle conseille de commencer avec des préservatifs ?

   Alexa fit exprès d'aborder le sujet connaissant l'aversion de son mari, comme beaucoup d'hommes, pour les préservatifs. Selon lui, ils l'empêchaient de bien la sentir et amoindrissaient le plaisir. Ils constituaient un obstacle devant une parfaite connexion.

   - S'il le faut, je m'y résoudrai. Un moindre mal devant le risque de t'exposer à une nouvelle grossesse et donc à une  nouvelle souffrance. Jamais nous ne revivrons un tel calvaire.

   - Ok., pas de problème. Nous descendons ? J'ai faim.

   - Tout de suite, ma chérie.

   Il l'aida à se remettre sur pieds avant de se lever lui-même et la main dans la main ils allèrent jeter un dernier coup d'oeil aux trois têtes blond-polaire qui dormaient sereinement. Ils bifurquèrent aussi par la chambre de Boris pour s'assurer que le petit garçon dormait à poings fermés. Enfin, ils descendirent pour dîner en tête à tête.

  Par amour et pour l'amour d'Alexa, Alexander Goodmayer avait vaincu tous les obstacles et démons du passé. Il était un homme épanoui et heureux dans sa vie de couple, de famille et de businessman.

   L'AMOUR ! Un magicien au nom d'Alexa !

    

    

POUR L'AMOUR D'ELLE. (TERMINÉE). Où les histoires vivent. Découvrez maintenant