Alexander attendit deux longs jours espérant recevoir un coup de fil d'Alexia. De son côté, il mourait d'envie de lui téléphoner, d'entendre sa voix,... Or, il craignait de se montrer trop empressé, trop entreprenant. D'ailleurs, il ne savait pas quel prétexte présenter pour justifier son appel.
Devrait-il l'inviter au restaurant pour lui rendre la pareille?
Enfin décidé, il l'appela, le vendredi, à 11heures, de son nouveau bureau. Il allait lui proposer de déjeuner ensemble, sinon de dîner. Ils pourraient se rendre dans un autre restaurant et non pas nécessairement celui où Alexia était traitée comme une princesse.
Malheureusement, il eut beau laisser sonner, elle ne répondait pas. Désespérant de la joindre sur ses numéros personnels, il se rabattit sur le fixe, ignorant s'il s'agissait d'un numéro personnel ou professionnel. Au bout de deux sonneries, une voix féminine répondit:
- Résidence Rasmussen, bonjour!
Sous le choc, Alexander demeura coi ayant du mal à endiguer la vague d'appréhension qui le submergea.
Alexia demeurait chez les Rasmussen ! Alexia et Oana n'étaient-elles donc qu'une seule et même personne? Autrement, comment expliquer sa présence chez ses patrons? Était-elle la petite amie de Vlad Rasmussen, le fils aîné ?
Il fut ramené à la réalité par la voix, à l'autre bout du fil, qui demandait :
- Qui est à l'appareil?- Excusez-moi, pourrais-je m'entretenir avec mademoiselle Alexia? Je n'arrive pas à la joindre sur son mobile.
- Mademoiselle Alexa a sa séance de yoga et je n'ai pas le droit de la déranger. Avez-vous un message à lui laisser?
- Oui. Dites-lui seulement qu'Alexander a appelé.
- D'accord, monsieur. Je transmettrai votre message.
Après avoir fini sa conversation téléphonique, Alexander resta, au milieu de son bureau, figé, à ruminer les multiples informations qu'il venait d'apprendre. Alexia était aussi Alexa. Etait-ce un diminutif?
Au moins, une chose était sûre : Alexia - ou Alexa - n'était pas mariée. La femme au téléphone disait bien "mademoiselle" ! Elle ne devait, pas non plus, être une employée ordinaire puisque, dans l'avion, elle lui avait avoué venir passer des vacances en "famille" et se reposer. Alors, quel lien entre elle et les Rasmussen? Son pouvoir, son assurance et le respect qu'on lui manifestait disait clairement qu'elle était issue d'une famille super-puissante.Robert avait eu raison de lui assurer que sa classe venait de sa naissance. Alors, qui était-elle vraiment? Alexander voulait surtout savoir si Alexia serait prête à lui faire une place dans sa vie ou était-elle engagée ailleurs?
Il fut tiré de ses pensées par l'arrivée de Paul :
- Monsieur, j'arrive de la maison. L'entrepreneur a fait appel à plus d'ouvriers. Il a promis de livrer la cuisine ce week-end. Il paraît que mademoiselle Alexia lui a parlé et lui a fait la morale sur son retard.
- Enfin, une bonne nouvelle ! Comment sais-tu ça ?
- Il me l'a dit lui-même.- Il nous faudra donc chercher un cuisinier et le personnel.
- Mademoiselle Alexia pourrait peut-être vous conseiller, monsieur. Après tout, c'est son domaine.
- Oui. Je le pense aussi. Encore faudrait-il réussir à la joindre!
- Où préférez-vous déjeuner ? Sur place ou aller au restaurant ?
- Ni l'un ni l'autre. Je pense que je vais sauter le déjeuner. Je n'ai pas tellement faim.
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POUR L'AMOUR D'ELLE. (TERMINÉE).
RomanceUne jeune fille de la haute société qui mène une double vie après avoir échappé à une mort certaine. Belle, compétente dans son travail, elle avance dans la vie en faisant fi des soucis tant physiques que professionnels. Focalisée, d'abord sur sa su...