Plus que les Étoiles

49 : Look After You

- Vous voilà ! S'exclama André en voyant Axel et Noé arriver vers eux. Alors ?

- Ça allait. Répondit Axel. Sauf quand ils ont demandé pourquoi Noé patinait.

- Sérieux ? S'indigna ce dernier.

- Ils étaient plutôt méprisants au début. Répliqua Noé, dans un haussement d'épaule.

- J'arriverai jamais à savoir si j'aime les journalistes... Souffla André.

- Bah... On s'en fou. Rajouta Héloïse.

- C'est pas ce que tu disais il y a une semaine... Se rappela André.

- Toi non plus.

Les deux coéquipiers se défièrent du regard jusqu'à ce qu'Axel brise le silence en demandant :

- Vous êtes prêts pour ce soir ?

- Carrément ! L'entraînement s'est bien passé ! Ça reste complètement criminel de faire patiner les couples deux jours de suite, mais bon...

- C'est clair ! S'indigna Héloïse. Pourquoi vous avez le droit à un jour de repos entre votre programme court et votre programme libre ?

- Parce que... Euh... Commença Axel.

- Exactement !

- Ce n'est pas très juste, mais ça ne change pas grand-chose pour vous. Fit remarquer Noé. Vous êtes forts, ça va le faire.

- Depuis quand t'es optimiste toi ?

- Parce que, comme nous, vous avez bossés comme des malades, je suis pas le seul à avoir de nouvelles choses à présenter, je le sens. Vous avez forcément des choses à nous monter... Le travail paye forcément un jour.

- Ok, Hélo, appelle l'entraîneur, ils nous l'ont changé là ! Paniqua André.

- Je vous ai toujours encouragé ! S'offusqua le patineur.

- Je ne parle pas de ça ! Mais de toi ! C'est... Bah... C'est cool de te voir... Serein.

- Tu t'enfonces. Se moqua Axel.

- Oh c'est bon !

Ses trois amis pouffèrent jusqu'à ce que Noé le remercia.

- Merci, André.

- Pas de problème... Bourgeonna celui-ci.

Héloïse s'amusa encore à le charrier un peu avant de demander :

- D'ailleurs, ça va ton poignet ?

- C'est pas grand-chose. Je te l'ai déjà dit : c'est une simple inflamation. Le bandage, c'est juste pour qu'il soit stable ! Arrête de t'inquiéter ! Assura André en lui donnant une grande tape dans le dos.

- Ne sois pas violent !

- Je t'encourage !

Héloïse eut un grand sourire et passa son bras par-dessus son épaule. Ce geste innocent à première vue était en réalité un moyen de ramaner sa tête à elle. Puis, elle frotta sur le crâne d'André avec son poing.

- Tu vas me décoiffer ! S'offusqua André. Tu me fais même pas mal en plus !

Héloïse frotta un peu plus fort.

- Ok, ok ! Tu me fais mal maintenant ! C'est bon, fini les encouragements !

Elle le relâcha et eut un grand rire.

- T'es vraiment une...

- Une partenaire exceptionnelle !

Alors qu'ils continuèrent de se prendre la tête comme à leur habitude, Noé eut un regard attendrit. Il voyait bien qu'elle essayait de s'intéresser bien plus aux gens auxquels elle tenait.