Une fois sortis de l'hôpital, les trois amis commandèrent une course pour rentrer chez eux, la nuit étant presque tombée.
La coursière déposa Astrée en premier, et peu de temps après, Noé eut un coup de fil.
- Excusez-moi, ça vous dérange si je réponds au téléphone ?
- Pas de problème. Assura-t-elle, concentrée sur la route.
Noé décrocha immédiatement et entendit la voix de sa mère :
- Coucou mon grand, ça s'est bien passé ?
- Salut maman, oui, nickel. On rentre là, Astrée est chez elle ce soir. Tu es à la maison ?
- Non justement, je t'appelle pour ça. Mes collègues m'ont proposé d'aller au restaurant pour ce soir, désolée de te prévenir aussi tard. Je peux rentrer si tu veux.
- Non, ne t'inquiète pas. Assura l'adolescent. Profite de ta soirée, ne t'inquiète pas. Tu pourras me dire quand tu pars ?
- Bien sûr. Le frigo est plein, Lucien trouvera sûrement quelque chose à cuisiner ?
- Tu commences à bien le connaître. S'amusa Noé.
- Ça fait presque deux mois qu'il vit avec nous, je te rappelle. Taquina-t-elle. Et il dort de moins en moins sur le canapé...
- Maman... Râla gentiment Noé.
- Faites attention, je te préviens. Bisous, je t'aime.
- Je t'aime aussi. Déclara-t-il en raccrochant, avant de se tourner vers Lucien.
- Ta mère ?
- Oui, elle sort avec des collègues ce soir, on sera tous les deux. Ça te va ?
Depuis la dernière fois, lui et Noé ne s'étaient pas retrouvé tous seuls ; c'était il y a seulement quelques jours, mais depuis cela, il n'avait plus du tout rendormi sur le canapé.
Et chaque soir, ils allaient un petit peu plus loin. Les baisers étaient plus osés et commençaient à se déporter sur son corps, leurs mains s'aventuraient plus, leurs corps se rapprochaient, et parfois, certains vêtements volaient.
En revanche, ils faisaient toujours ça la nuit, parce que Lucien se sentait encore mal à l'aise ; pas à cause de Noé, mais plutôt à cause de ses propres envies qui le terrifiaient. Et dès qu'il se crispait trop, le patineur s'arrêtait immédiatement, il l'embrassait doucement pour lui dire bonne nuit et s'endormaient dans les bras de l'autre.
Le blond savait pertinemment que son petit ami en avait envie, il le sentait très bien, pourtant, il n'insistait jamais, ce qui mettait Lucien en confiance. Lui aussi, il en avait envie, il sentait que tous ses sentiments pour Noé explosaient tellement qu'il avait besoin de se rapprocher de lui... Mais il avait peur.
Il se sentait ridicule, pourquoi il avait peur de ça ? Lucien avait vécu des choses bien plus effrayantes dans sa vie, et Noé était fidèle à lui-même : gentil, compréhensif, délicat. Il n'avait aucune raison d'avoir peur, le blond savait que dans ses bras, il ne risquait absolument rien.
- Hé le balafré, tu m'as entendu ou quoi ?
Lucien se redressa, laissant ses pensées dans un coin de sa tête.
- Bien sûr, je réfléchissais comment t'empoisonner ce soir quand tu attendras patiemment que je te serve... Se moqua le blond.
- Je me disais bien que ton sale caractère n'était pas si loin... Pouffa Noé.
- Il est très bien, mon caractère !
- Il est supportable...
- Dommage pour toi, moi qui avais finalement décidé de ne pas t'empoisonner...
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Plus que les Étoiles
Romantizm« 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑜𝑛 𝑠𝑒 𝑑𝑖𝑟𝑖𝑔𝑒 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑒́𝑡𝑜𝑖𝑙𝑒𝑠, 𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟𝑛𝑒 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑒𝑛 𝑎𝑟𝑟𝑖𝑒̀𝑟𝑒. » . Noé est un adolescent morose qui a perdu toute envie de faire quoique ce soit, y compris le sport qu'il pratiquait...