Chapitre V - Il arrive !

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Ce jour-là il me dis, je viens en déplacement bientôt dans ton coin. Que si je le souhaite toujours, on pourra se rencontrer, la mon ventre se vrille, je me dis déjà ? Bientôt ? Mais « Au secours ça va se réaliser en vrai, suis-je vraiment d'accord pour vouloir le faire, le rencontrer ? Tout se bouscule dans ma tête, je pensais qu'il ne viendrait jamais, que je trouverais une mauvaise excuse. Les questions se bouscules « Vais je le supporter ? « Vais-je aimer ? » Et surtout « Vais-je être à la hauteur de ses demandes et des miennes ». Une poussée de stress monte, une crise de panique me traverse l'esprit. Puis je me dis « fonce cocotte, tu vas enfin réaliser ton fantasme, tu verras bien ». Il se fait rassurant, se rendant compte de mon état, il me dit on prendra notre temps, et surtout si ça ne va pas et que je n'aime pas, on arrêtera tout, et on passera une soirée entre amis. Cela me rassure mais m'inquiète aussi, et si ça ne me plaisait pas ? On ne sait pas, je penses que ça va être la révélation mais si jamais ? De passer du fantasme au réel va être un sacré cap à passer, je le sens bien, ce n'est pas un fantasme de pacotille.

Je vais m'offrir à un homme, un inconnu quand même, je ne le connais que par téléphone, autant c'est un psychopathe. Je me dis tu ne le sauras pas si tu ne le vis pas, ne te défiles pas, fonce, vis cette expérience à fond. Nous prenons la décision, de ne pas allez chez moi, que notre vie privée soit respectée, et que notre vie n'en soit pas trop perturbée. Je cherche un gîte, j'en trouves un perdus dans la montagne sans voisin proche, rendez-vous est pris. Voilà on y est ! Il arrive la semaine d'après, ça me laisse une semaine pour trouver une bonne excuse pour me défiler...

Son arrivée est prévue pour le mercredi, mon corps décide le samedi de se mettre en mode courbatures, de partout. Tout mon corps se révolte à cette idée, je me dis je suis mal barrée. Cela me fout la trouille car je sais que quand je commence comme ça, ce n'est pas bon. Le dimanche les courbatures s'estompent doucement, les doutes et incertitudes sont bien là.

Le lundi, mon ventre prends la suite, je suis malade comme un chien, passage à la pharmacie obligatoire, ma tête est aussi prête à exploser, je prends des doses de cheval.

Le mercredi, arrive, je me lève avec des hauts le cœur, je suis l'ombre de moi-même. Dans un état lamentable, la journée se passe avec difficulté, est-il vraiment trop tard pour annuler ? Au secours ! Je ne veux plus ! je ne sais plus ce que je veux ou pas, c'est une catastrophe, je réalise que je suis peut-être tombée sur un dingue ? Je me dis allez courage, il n'a pas une tête de fou, il a d'après lui une vie normale, on ne sait jamais, il a peut-être menti.

Il doit arriver en milieu d'après-midi, je nous prévois un repas léger pour le soir, nous aurons mieux à faire que de manger, qu'il me dit... Certes et de toute façon, cela tombe bien, je ne peux rien avaler.

e prépare le gîte, pour son arrivée, j'aligne les jouets les uns a côté des autres, comme il m'a demandé de le faire, je m'applique tremblante ; les deux cravaches, une longue et fine qui fait beaucoup de bruit quand on l'agite, et une plus épaisse et courte , et mince l'excitation monte d'un cran, la boule dans le ventre devient plus chaude, plus bonne. Un doux mélange, de peur et d'envie, je me dis « ça y est on y est, je ne peux plus reculer ».

Un SMS, c'est lui, j'arrive dans une demi-heure... mon cœur défaille, on y est.

Je descends au village faire deux courses, plus blanche que d'habitude, je lui donne rendez-vous sur la place. Je sors du magasin, il m'annonce je suis là. Je me sens défaillir. Mon cœur fait des bonds, a sûrement des ratés.

Je passe le prendre. Oui c'est bien lui il a une bonne tête, je vois de suite sa carrure assez impressionnante, je me dis « va falloir filez droit », nous reprenons la route pour le gîte. 15 minutes de doutes, de peur, d'excitation, seule dans ma voiture. Je passe par toutes les phases imaginables, je me dis « ne flanche pas, vis cette expérience à fond, tu verras bien ».

Nous arrivons, nous descendons chacun de notre voiture, lui très sûr de lui, moi plus sur la réserve. Il me roule une pelle, ça c'est fait. Je sens sa force, son envie, mais aussi son côté rassurant. Normalement je ressens vite les gens et je me fais confiance, je sens qu'avec lui je ne crains rien, enfin pas plus que ce que nous avons définis, avant. Je sais que nous ne sommes pas là pour nous faire de doux câlins tendre et amoureux.

Nous faisons le tour du gîte, ça lui plaît, il y a de quoi s'amuser, il me dit « va te changer ». Je pars en trottinant, sans discuter. Je reviens juste avec une chemise longue avec rien en dessous. Tout cela m'excite terriblement, je me présente à lui, il ne passe pas par 4 chemins il regarde ce que je porte en dessous. Il sourit, ça lui va, je repère une chaise qui à changer de sa place, devant une porte vitrée. Et de nouveaux jouets... une raquette de plage, des pinces de serrage de bricolage, ah mince moi je pensais à des pinces à seins, je me dis ça doit être aussi efficace. Il sait ce qu'il fait, je me rassure en pensant cela, il y a aussi une longue brosse rêche, des bandeaux pour ne rien voir, et aussi 4 pour les poignets et les chevilles, des velcros et des mousquetons. Et bien sûr mon collier de soumise, un collier de chien marron en cuir, souple joli malgré que ce soit un collier de chien. Il me dit « Tu es ma chienne soumise, tu as ce que tu mérites ». Mon ventre se noue, on rentre dans le dur, hein ? Moi sa chienne ? Non mais ça va pas bien dans sa tête ? Je n'arrive pas encore à me faire à cette idée.

Mais bon je penses que je n'ai pas le choix, je dois faire avec. Je baisse les yeux.


Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant