Chapitre XLIX - Travail des deux trous

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Bien sûr comme toujours il sort ça en public, comme toujours cela me met mal à l'aise et il le sait, c'est bien le but. Mais comment arrive t'il a me mettre si mal à l'aise en une seule phrase ? De toute façon pour le moment je m'en sens totalement incapable ! Allez dans un sex-shop moi !!! Je le vois satisfait de son effet, il sait qu'il est encore arrivé à me déstabiliser ! Nous passons quand même un moment agréable. En rentrant au gîte beaucoup de choses se bouscule dans ma tête, mais il est là et lui rien ne le bouscule, donc il me remet vite les idées en place. Il m'annonce qu'on va quand même tenter le travail du petit trou. Je me doutais bien qu'il ne me laisserait pas tranquille avec ça. Petit sourire crispé de ma part, je me mets dans de bonnes dispositions, me disant que tout va bien se passer... Enfin j'essaie de m'en persuader, ça reste toujours une super épreuve, et je continue toujours à m'en faire toute une histoire... Il me demande de m'installer sur le lit après avoir repasser mon collier. Je m'exécute, je sais que je suis tendue, mais comme toujours je ne peux pas dire non. Je me fais un devoir d'y arriver. Il ne m'attache pas. Je me à 4 pattes les coudes sur le matelas. Je respire un bon coup. Il me dit « Allez on essaie », d'un air tranquille et un petit « détend toi ! ». Je me dis mais comment peut-il me dire de me détendre ? Je le sens bouger derrière moi.Il prépare numéro 2, je finis par me faire une raison et je cède un peu. Il s'installe, posant une main sur mon dos, et je sens numéro deux se poser sur mon petit trou. Il exerce une légère pression, pour qu'il pénètre doucement... J'essaie de me vidée la tête comme quand je subis une grosse séance de martinet. Je me sens un peu me détendre, et il rentre doucement. Il met juste la pression qu'il faut, je respire calmement. Je prends sur moi, je veux lui faire plaisir, je ne pense pas que ce soit pour moi, à par pour de le dépassement de moi-même. Mais je m'en passerai bien de cette épreuve, je le sens. La progression se fait en douceur. Finalement j'arrive à me relâcher, numéro 2 n'est pas si pire que ça. Je le laisse faire son chemin en grognant de temps en temps... Puis il arrive à entrer entièrement ! Dominique le laisse dedans puis fais de petits va et viens. Je gère, je ne trouve pas ça super agréable mais je prends sur moi. Il me laisse le temps de m'habituer, m encourageant presque d'une caresse. Un peu de tendresse dans ce monde de brute ne fait jamais de mal ! Même si ce fut rapide. Je ne sais pas s'il se rend compte à quel point je prends sur moi beaucoup plus que pour le reste. Il finit par le retirer en me disant « C'est bien ! ». Je pensais pas ça possible au début de la séance. Il ne compte pas s'arrêter là et je l'entends prendre numéro 3. Je ne regarde pas, je reste concentrée, respirant doucement et laissant ma tête vide. Je sens qu'il se rapproche une nouvelle fois et numéro 3 arrive sur mon petit trou. Je sens le bout commencer à faire son travail. Il écarte mes chairs doucement, pendant que sa progression se fait, je le sens bien plus que numéro 2, mes grognements se font plus intense mais je m'accroche pendant qu'il me pénètre toujours plus loin. Je serre les dents, je m'accroche aux draps pendant que je sens tout s'écarteler. Il ne m'écoute pas, comme toujours tant que je ne supplie pas, il continue son chemin, et je prends encore sur moi. Je sens bien que je ne tiendrais pas encore longtemps, mais je fais de mon mieux. Je ne veux pas le décevoir, me décevoir moi aussi. Donc je continue repoussant mes limites, le plus loin possible. Le sent il ? Je ne sais pas, mais il continue son chemin implacable, il n'y a plus d'amitié, je suis sa soumise et puis c'est tout.

Je grogne de plus en plus, je commence à me tortiller, je sens que je ne suis pas loin de craquée. Il le sent, le rythme ralentit un peu. Je reprends mon souffle, je recadre mon cerveau, j'essaie de repartir dans mes pensées. Ou plutôt là où je ne pense a rien. Il reprend son avancée douce et prudente... Je le sens faire son chemin centimètre par centimètre. Je sens la transpiration couler dans mon dos, je sais que je suis au bord de tout arrêter. Je tente de continuer, mais ça tire trop, ça devient trop gênant. Je lâche un « Soumission ! » suppliant. Il s'arrête de suite. Je suis soulagée. Il me dit « On y était presque, comme toujours... ». Je n'y suis pas arrivée, j'ai craquée... Comme toujours au même niveau, je m'écroule une nouvelle fois ! Je n'y arriverai jamais ! Je suis déconfite. Lui, comme toujours, ne semble pas perturbé. Il me regarde tranquille, et moi je bous, j'ai une envie de tout casser, mais son calme m'apaise. Il est patient, il me dit que j'y arriverai, et qu'on prendra le temps qu'il faudra... Je suis dépitée. Nous prenons la décision de manger un morceau pour que j'ai le temps de me calmer. J'enlève mon collier, mais je vais faire une pause pipi avant. Je lui demande la permission et de moi-même, je lui demande de venir avec moi. Je ne suis pas arrivée à faire pipi toute à l'heure. Il me dit qu'il l'avait remarqué et pensais pourtant que c'était acquis. Je reconnais un peu penaude, que moi aussi je le pensais. Mais comme quoi tout n'est pas toujours gagné dans la soumission, même les choses simples. Il me demande de filer dans la douche, je ne bronche pas et je file sans rien dire, honteuse de ne pas arriver à faire des choses si simples. Il se met bien face à moi, ne me quittant pas des yeux. Son regard me transperce comme toujours dans ces cas-là. Je commence à pousser pour le pipi, et bien sûr j'ai du mal. Il ne me quitte pas des yeux. Je me concentre, je me force, j explose en moi, me mettant en colère contre moi, puis enfin je fais pipi ! Il aura fallu du temps mais voilà, j'y suis arrivée. Je le regarde soulagée. Il me dit « C'est bien ! ». Je souris satisfaite me disant que je suis bien bête avec mes blocages passagers... Je me lave bien les jambes puis le rejoins à table. Nous discutons tranquillement de nos vies, nous faisons une vraie pause, pas de discussion sur la séance, c'est le moment de la relâche. J'aime ces moments-là où le collier est posé, et nous repartons dans notre amitié. Pour moi cela n'a pas de prix, de me sentir de nouveau moi.

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Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant