Chapitre LXXV - Soumise ou jument ?

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Je me réinstalle à côté de lui, toute heureuse de lui avoir procuré du plaisir. Je le regarde il semble soulagé. Je me sens de plus en plus à l'aise dans cet exercice, c'est l'une de mes plus belles victoires sur moi-même. Pourtant ce n'était pas gagné au départ... Il me demande si j'ai quand même pu dormir un peu. Je souris, en lui disant « Oui un peu quand même. » Il sourit aussi. Nous prenons le temps de nous réveiller un peu plus. Il me dit « On va déjeuner, puis chambrière ! ». J'en frissonne à l'avance... nouvel exercice, nouveau dépassement de soi. Nous sommes en février, il fait froid, il va falloir tout gérer. Nous nous levons, chacun dans nos pensées, enthousiastes. Il passe dans la salle de bain, je prépare le petit déj. Je nous tartine du pain avec du beurre et de la confiture. Ah oui quand je dis que je m'occupe de lui, je ne fais pas semblant. Il s'assoit et me dit « Tu as même fait mes tartines ? » Je lui dis « Ben oui » Avec un petit sourire complice. Il me dit « En fait c'est ou beurre ou confiture pour moi. » Je le regarde un peu dépitée, mince encore une chose que je ne savais pas, il me dit « Mais ce n'est rien. Tu ne peux pas tout savoir ». AH ben non c'est vrai, mais je note la chose pour l'avenir dans ma petite tête, et le laisse faire ses tartines, pendant que je mange. Je sais qu'il va me falloir des forces, pour affronter tout ce qu'il a prévu. Je me demande si la partie la plus compliquée sera pas celle du boulot finalement, le reste je gère plus ou moins facilement, mais niveau boulot, je ne suis pas sûre de mes capacités. Puis faut le suivre dans ses idées... Mais pour le moment, la séance commence. Il me dit « Allez ! Allons-y !! » Je passe par la salle de bain, étant persuadée que lui va s'habiller pour aller affronter le froid. Nous sommes tombés d'accord sur le fait que je pouvais mettre mes chaussures. Dans sa grande bonté de DOM qu'il est, il me laisse ce privilège. Qu'elle bonne idée ! Je ressors de la salle de bain, j'attrape mes chaussures et aussi mon collier et je le rejoins. Il m'attend, juste vêtu de ses chaussures. Je le regarde un peu surprise, « Mais tu ne devais pas être en grosse doudoune ? » Il me répond « Mais non je vais quand même t'accompagner dans cette épreuve ». Je le remercie, je pensais qu'il allait le faire, j'en étais persuadée, mais non, c'est un bon DOM qui compatit à la souffrance de sa soumise, mais pas trop, il ne faudrait pas pousser le bouchon trop loin. Nous descendons l'escalier qui mène à la cour intérieure. Le froid se fait déjà sentir, je frissonne déjà, moins sûre de moi. En plus pour lui c'est une première, il n'a jamais manié ce genre d'engin. Je lui ai bien proposé de lui montrer. Il sait que je suis une ancienne cavalière, je connais son maniement, mais il n'a pas voulu en entendre parler. Je ne sais pas s'il a cru que je voulais lui faire une démonstration sur lui, mais, bien sûr, bien loin de mon idée, mais je pense que nous avons eu une petite incompréhension, cela nous arrive de temps en temps. Je me persuade qu'il faut que j'aie confiance en lui, et qu'il ne veut pas me faire plus de mal que ce que j'en veux et qu'il saura s'arrêter. Nous nous retrouvons dans la cour avec assez de place pour son utilisation. Il n'a pas de lien pour m'attacher. Il fait un froid de canard, et je me mets à trembler. J'ai terriblement froid et lui est imperturbable ! Pas un tremblement rien, il est réchauffé de nature, encore une chose pas juste. Il me dit « Allez ! En place ! ». Je me mets bien au milieu de la cours, je sautille un peu pour me réchauffer. Il me dit « Reste tranquille pour que je vise bien et que je ne te loupe pas ! ». Ah oui c'est vrai, je m'arrête, je colle mes bras au corps pour tenir le plus de chaleur possible. Il attaque je le sens, ça y est sa main s'agite. Il prend possession de l'engin, je le vois du coin de l'œil Par réflexe je les ferme ! Je me dis « Imagine qu'il se loupe, on ne sait jamais ! ». Je n'ai pas envie de finir aux urgences. Le premier coup tombe sur mes fesses, il est cuisant, la morsure est franche, la lanière est longue et me prend bien les fesses et revient un petit peu sur le ventre aussi. Je reconnais cette douleur, on a déjà joué à ça ado, mais on n'y allait pas avec sa force et sa volonté. Il prend son temps entre chaque coup, mais il vise assez bien, alternant le dos les cuisses, les fesses. Les coups pleuvent lentement mais régulièrement. A chaque coup je sautille sur place, de douleur mais aussi un peu de froid. Je tente de me réchauffer en restant concentrée pour ne pas me dérober. D'un côté vu la longueur de la lanière il ne risque guère de me louper, et il me le fait savoir en me disant « Arrête de bouger ça ne sert à rien je t'aurais ». Je me retrouve à sa merci, prise au piège de ce jeux douloureux mais si bon, où je dois oublier le froid et la douleur, et dépasser finalement de nouveau mes limites en découvrant de nouvelles choses, de nouvelles sensations. C'est la première fois que nous faisons quelque chose l'hiver dehors, et en plus devoir rester en place comme ça sans être attachée, et rester que par la volonté de réussir. Il continue son œuvre, implacable, il semble même adorer jouer avec sa chambrière ! Je garde, toujours les yeux bien fermés, et heureusement ! Un coup vient taper la tête. Oh que ça fait mal, cela résonne dans ma tête, c'est terrible, surtout mentalement. Je pense qu'il l'a retenu, quand il a vu que ça montait trop haut. Il s'excuse et je ne perds pas confiance. Je savais que cela pouvait arriver. Je me remets à ma place et il reprend son œuvre, tranquille. Je me réchauffe un peu, pendant qu'il prend ses marques avec son nouveau jouet, et je vois que ça l'amuse beaucoup. Je suis heureuse de lui avoir trouvé un nouveau jouet. Je ne sais pas combien de coups de chambrière j'ai reçu depuis que nous avons commencé. Chacun m'entame un peu plus que le précédent, ma résistance faiblie et le froid vient en rajouter une couche. Je finis par lâcher soumission de douleur, de froid. Il me l'accorde sans insister, je suis allée bien au-delà de ce à quoi je pensais pouvoir résister une nouvelle fois. Toujours plus loin, plus haut, plus fort... Et là je rajouterais toujours plus dans le froid. Nous rentrons vite nous mettre au chaud, je m'installe devant le chauffage à grelotter, je ne suis pas frileuse mais quand même nous avons des limites de température. Il me demande si je veux faire une pause, je lui demande juste de me laisser le temps de me réchauffer. Il s'installe à côté de moi et me dit malicieusement « J'aime beaucoup mon nouveau jouet !!! » Je souris, je savais que ça allait lui plaire mais je n'imaginais pas autant. Nous sommes de grands enfants qui nous émerveillons devant des choses si simples, mais que nous savons rendre complexes, des choses que le commun des mortels ne peut pas comprendre, pas imaginer. Nous sommes fiers de ce que nous faisons, mais le gardons bien pour nous. Je me demande déjà ce qu'il me prépare pour la suite. Je suis toujours dans l'entrain du jour, cela ne redescend pas. Il part dans le sac et me tend les menottes. Ah les choses sérieuses continuent... Je les prends et je commence à les mettre, pendant qu'il s'occupe d'attacher des sangles aux poutres. Il trouve aussi des points d'ancrage par terre, les choses vont être corsées. J'ai toujours mon souci pour attacher celle à mon poignet gauche et je lui demande de m'aider. Il accepte volontiers, sa main est ferme, il me l'attache, il reprend son rôle de DOM, et moi celui de soumise réchauffée. Il me demande de me mettre au milieu de la pièce. Je prends place sagement. Il attrape la première sangle, je tends mon bras droit. Il le remonte fort, me l'écartant bien du corps, puis il prend le second bras et fait pareil. Je suis les bras écartelés, il ne fait pas semblant quand il m'attache. Puis il s'attaque à mes jambes, la droite en premier. Et là, elle aussi s'écarte fort, je me trouve un peu déstabilisée, mais ça passe. Puis une nouvelle appréhension fait jour. Je lui dis « Doucement, moins fort, une vielle blessure de cheval aux adducteurs, peu ressurgir à tout moment ». J'aimerais tellement ne pas à avoir à m'en soucier, mais je n'ai pas le choix. Il me dit « Ah oui c'est vrai, il l'écarte doucement ma jambe gauche et me demande si ça va, je lui dis « Encore un peu... », courageusement, mais je l'arrête avant que cela ne tire trop. Je suis bien attachée par de bons nœuds solides, je ne peux pratiquement plus bouger. Tous mes muscle sont tendus, en ayant une réelle envie de savoir ce qui m'attend. Je suis bien comme ça, j'adore quand je ne peux plus rien contrôler, quand je dépends entièrement de lui, je me laisse enfin aller. Il me regarde dans les yeux et me montre les pinces à linge. Il se penche, et m'en accroche tranquillement 1 à chaque grande lèvre, puis une deuxième et enfin une troisième. La douleur est vive, à chacune, tout mon corps se contracte, se tend, la douleur est piquante, terrible, mais ne reste pas très longtemps intense. A part si un poil se retrouve tiré et coincé sous une pince à linge et ça je ne suis pas à l'abri. Et cela arrive forcément bien sûr, je me demande s'il n'a pas pris un malin plaisir à en tirer plusieurs, sous ses airs de DOM innocent. Je ne dis rien. Ça pique mais je suis en faute, je n'ai qu'à faire plus attention, cela m'éviterait bien des ennuis. Je le regarde faire. Il se redresse, il me dit innocemment « ça va toujours Eva ? » Je murmure un petit « Oui ». Il a un grand sourire, il le sait que ça fait mal et que je souffre, mais comme on dit c'est moi qui le demande, il ne fait que m'aider à avoir du plaisir. Puis il attaque, sans instruments, sans rien, juste avec ses mains, il me chatouille ! C'était une de mes demandes, je voulais savoir ce que cela pouvait procurer comme sensation. Couplé aux pinces à linges, ça va être terrible. Il tend ses grandes mains vers moi, et me parcours le corps, je ne peux pas bouger, je dois juste subir. Un moment terriblement intense et drôle, où je ris comme je n'ai pas ris depuis bien longtemps. Il insiste sur les parties les plus terribles, celle où je réagis le plus, bien sûr. Et le fait d'être attachée les rend bien plus terrible, je ne peux pas me tortiller. Ma seule échappatoire c'est le rire, il me rend folle. Et les pinces qui s'entrechoquent sur ma chatte ! Ça rajoute du plaisir et aussi du frisson, et ce n'est pas fini ! En fait ça ne fait que commencer !

Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant