Chapitre CXXVI - Préparation mentale, destruction mentale

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Cette rencontre passée, je repars en arrière dans mon envie de trouver quelqu'un. Je me trouve bien seule et pour le moment la relation que j'ai avec Dominique ne m'apporte que de bonnes choses. Alors pourquoi changer ?Début septembre, il m'annonce sa venue prochaine dans mon coin ! Je décide de reprendre le gîte que nous avions la dernière fois, nous y serons bien et nous aurons la place pour une nouvelle fois goûter au fouet... Il me tient en haleine jusqu'à la veille de son arrivée, il me passe un coup de fil et il annonce la couleur « Tu auras deux surprises demain !!! ». Deux surprises ? Je ne vois pas, je ne comprends pas ! Je tente, comme toujours, d'en savoir le maximum, mais comme toujours, il ne cède rien ! Juste que ça me fera plaisir et que c'est pour mon bien... Pour mon bien ? Mais nous ne faisons pas ça déjà depuis trois ans ? Il me perd une nouvelle fois, il veut me faire quoi ? Je ne sais pas ! Il me perturbe comme à son habitude, il me paume totalement, et il s'en amuse et moi ça me tord le ventre. Que va-t-il inventer ? Il met une couche de torture mentale en me promettant le pire aussi physiquement. Et moi qui n'ose pas lui dire que je ne veux plus subir autant ! Je le lui dis un peu, mais il le prend en riant en me disant « Mais si ! Tu vas voir ! J'ai bien envie de te planter les aiguilles dans les seins ». Quand je luis dis que je n'en suis plus capable, il me répond que j'y suis déjà arrivée et que je ne peux plus dire non ! Et que dans ce gîte nous avons la pièce parfaite pour le faire, la poutre qui va bien ! « Mais si ! Tu vas voir ! Tu supporteras je suis sûr, et je vois bien numéro 3 aussi bien profond... mais ça nous verrons bien », me dit-il. Je n'en ai plus envie de ça non plus. Je n'ai jamais été à l'aise avec cela et cela ne s'améliore pas avec le temps. Je n'ose pas vraiment lui dire, la peur de décevoir reste encore bien présente. Mais les aiguilles ! Dans ma tête, là, c'est non ! Ce n'est pas possible ! Je ne pourrais plus le supporter. Je n'ose pas lui dire, je n'ose pas m'affirmer. Je ne suis pas sûre d'y arriver un jour ! Lui dire « Non » à lui me paraît impossible, et il en profite certainement à fond. Un jour viendra peut-être où je vais oser, mais il est mon Dom. Lui dire non ? Oser lui dire que je ne veux pas quelque chose ? Je ne vois pas comment je pourrais le faire. Et là, il m'annonce que ce sera le but de la séance, m'affirmer face à lui. Il me dit que je vais devenir encore plus forte, même face à lui ! J'en ris, je ne pense pas ça possible. Mais il est si sûr de lui ! Il est si sûr de ce qu'il me raconte ! Il est tellement certain que ça va fonctionner et il commence à me mettre le doute dans ma tête. Et si j'y arrivais ? Si j'arrive à m'affirmer avec lui ? Plus personne ne me fera peur ! Il faut que je gagne en assurance ! Il me parle de mes appels professionnels... Je n'ose pas lui dire la vérité, que c'est une vraie catastrophe, que je ne veux pas appeler... Je me bloque à chaque fois que je prends le téléphone en main ! Je ne peux pas ! La peur de les déranger, l'angoisse que l'on me dise que mon projet est nul ! Je ne parviens pas à dépasser tout ça. Surtout je ne vois pas comment résoudre ce problème... Je sais bien que j'ai franchis bien d'autres montagnes, mais celle-là me paraît disproportionnée. Il me dit que nous en parlerons demain. Je confirme, il faut crever l'abcès sinon je n'avancerais jamais, et, sur un coup de tête, je lui annonce qu'il a carte blanche... Quelle idée je viens d'avoir de lui annoncer ça ! Je ne tiens plus la douleur, il m'annonce mille tortures et moi je lui donne carte blanche !!! Je suis folle ! Mais je suis prête à assumer mes paroles. Il est ravi et me le fait savoir. Il me laisse comme ça, sur ses mots, me disant qu'il me tiendrait au courant de son avancée de demain... ou pas. Il sait que j'aime bien savoir où il est dans son trajet ! Et me laisse là-dessus ! Sans aucune pitié pour mon mental. Je passe la fin de la journée à ruminer sur ce qu'il m'a annoncé. Je ne mange pas de la soirée ! Le lendemain, je prépare fébrilement son arrivée. Je me retrouve trois ans en arrière, à notre première rencontre ! Angoissée ! Je suis vraiment dans un sale état. Il me passe un petit coup de fil dans l'après-midi et s'amuse une nouvelle fois de mon état. Je lui dis que ce n'est pas drôle quand même. Il n'a aucune honte de ce qu'il me fait subir, je le sens bien et il a bien raison... Je suis trop faible face à lui. Quand il raccroche, je me mets en mode guerrière ! Je veux avoir une chance face à lui. Je me détends en cuisinant, pour adoucir un petit peu ses envies de torture !!! Il arrive au bout de plusieurs heures interminables. Je suis à moitié fébrile, heureuse et un peu angoissée... Je le rejoins sur le parking. Il est là enfin ! Mes doutes, mes angoisses s'envolent, nous allons passer une bonne soirée ensemble et je n'ai pas envie de gâcher ce moment. Je le rejoins, nous nous sourions et nous nous embrassons avec fougue. Il passe sa main sous ma robe tout de suite et vient atteindre mon clito. Je gémis, je couine, il m'emmène dans le plaisir. Je le suis, me laisse faire avec bonheur, il donne le ton de la séance.

Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant