Chapitre XXXV - Un repas et un drame

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Il m'invite à me mettre son nouveau jouet en forme de plug. Hein quoi ? Pour aller en ville ? Non non au secours, je ne veux, je ne peux pas ! Il me laisse le temps de réflexion, et, comme d'habitude je dis oui. Pourrais-je un jour lui refuser quelque chose ? Non je ne pense pas car il reste toujours dans des choses qui ne dépasse pas mes limites. Enfin je ne crois pas, ou il le fait doucement, discrètement, juste ce qu'il faut pour ne pas me bousculer de trop, il commence a vraiment me connaître. Je m'installe sur le lit pas très rassuré par la suite des événements... Mais courageuse, je lui tends mes fesses. Courageuse ou folle, je ne sais pas trop. Il l enduis de lubrifiant, puis s'approche un petit sourire en coin. Je prends une grande respiration. Il me le met à l'entrée... J'essaie de penser à quelque chose que j'aime bien, à me changer d'idées. Puis il commence à le faire pénétrer doucement. Cela rentre mais je trouve ça très désagréable, voir un peu douloureux, il continue, mais plus ça rentre, plus c'est douloureux. Je prends peur, je cris soumission. Il arrête de suite. Je lui dis c'est très douloureux... Il me dit d'accord on en achètera un vrai....

Il me rassure sans le vouloir, avec ses petites phrases, ses petits gestes, je sais qu'il me respectera toujours, et m'écoutera. Au fil du temps de notre relation, la confiance se met de plus en plus en place et grandit.

Nous nous préparons pour sortir, pour aller au resto. Nous allons dans ma ville, je l'emmène sur mes terres, là ou on peut croiser des gens connus. Je commence aussi à assumer d'avoir quelqu'un dans ma vie, cela va faire jaser, mais je m'en fous. Je commence à m'affirmer doucement, bon bien sûr je ne sors pas avec mon collier, ou avec un tee-shirt avec écris en gros, « je suis sa soumise !». Nous choisissons un petit resto, dans une petite rue tranquille, et en terrasse. Je m'attends bien sûr à ce qu'il me mette un poil mal à l'aise. En m'asseyant, je fais une grimace énorme, je suis allée trop vite. Je vois son sourire en coin, le bougre, il connaît la raison de cette grimace. Mes fesses sont zébrées de coups de bambous, et moi, comme une idiote, je m'assois comme si de rien n'était. Je souffre, je pousse un petit couinement, et lui ça l'amuse, je le vois bien. « Tu as mal ? Tu as un souci ? » Je souris et je lui dis « oui un peu », avec un petit sourire complice. Je commence à prendre l'habitude, mais j'en rougie d'avance. Je prends goût aussi à ce jeu, de jouer ce jeu. Qu'il arrive à me mettre mal à l'aise en public, c'est un moment gênant mais aussi, un moment de complicité je pense, car on parle de choses que je n'aurais jamais abordé, surtout en public. On papote doucement de nos projets, sur les prochaines séances, je comprends de plus en plus que ça devenir de plus en plus intense... Puis il me fait bien comprendre que le but, aussi, c'est que numéro 3 rentre enfin, je prends un coup de rouge aux joues, je sais que ça lui tient à cœur. Moi ça me laisse toujours des doutes. Mais j'y arriverai je suis sure ! Mais dans combien de temps ? Des semaines ? Des mois ? Des années ? Nous mélangeons discussion de nos vies, des projets et de soumission, ce sont des moments complices, sans collier, où l'on parle de tout librement. Il me demande ce que j'aimerais tester aussi. Je lui dis « je ne sais pas trop... tout en fait, surtout, à part ce qu'il y a dans mes limites bien sûr ! ». Il me parle des punaises, je le regarde un peu horrifiée quand même. Il me dit « Mais non, j'ai vu une vidéo, et on a l'impression que la soumise qui s'assoit dessus ne souffre pas ! ». Je me dis, non mais ça va pas ? Des punaises ? Il est dingue finalement ! Il me regarde, amusé, et me rassure en me disant « Si tu ne veux pas, on ne fera pas, c'est toi qui décides ». Je lui dis d'accord on verra ça. Le sent-il déjà que l'idée ne me déplait peut-être pas tant que ça, et que finalement, ça serait une grande preuve de soumission ? Nous finissons tranquillement le repas et reprenons la voiture. Je lui soumets mon projet pendant le trajet, de reprendre numéro 3 pour la fin de soirée. J'aimerais tant y arriver ! Il me regarde surpris, mais aussi ravi je pense, et me dis « Bien sûr, tu en est vraiment sure ? » Oui je le suis, je veux y arriver, nous rentrons et il me dit « Alors va te mettre en place ». Je file, je cours, je me déshabille ! Enthousiaste ? Un peu trop surement... Quand je me mets en position, je sens bien que ça ne passera pas, on a trop manger, je ne suis pas bien. Et merde, ce n'est pas possible ! Je le voulais, je voulais me dépasser. Je lui en parle, « ce n'est pas grave, il faut que tu sois bien pour le faire. Si c'est pour être mal cela ne sert à rien, l'épreuve est bien assez dure comme ça ! ». Je suis un peu déçue, ça doit se voir à ma tête quand on se couche. Il me dit « n'oublie pas, on n'arrive pas à tout faire du premier coup, garde tes victoires, et ce que tu prends pour des échecs n'en sont pas, tu arrives à tellement de choses que ça ce n'est rien ». Je me dis qu'il a raison et que je dois être patiente. Je passe une nuit un peu agitée, et surtout un peu douloureuse, surtout au niveau des fesses, les 42 coups de bambous m'ont bien marqué. Je ne dors pas beaucoup, mais j'essaye de ne pas le réveiller, et j'ai ce doute, je me demande s'il ne va pas tout arrêter... Cette idée me torture l'esprit une bonne partie de la nuit. Mais je lui ai toujours dis que je respecterais ses choix, il n'y aura pas de crises, pas de pleurs... Pour les pleurs, j'en suis moins sure.

Il se réveille et s'étire tranquillement, me dis bonjour. Puis sa main s'agite sous le drap, je comprends... la pipe du matin.... Il me dit « Allez, met toi en position comme hier » Je m'installe, avec envie, et il vient se mettre en position. Je la vois arriver, j'ai envie de la prendre, l'envie d'y arriver. Il la positionne, et il descend doucement en moi. Je la prends, l'accepte, l'envie de réussir est là. Il commence ses vas et viens. Je le sens plus prudent, il me donne des conseils pour mieux accepter. Il passe en mode professeur... J'aurais vraiment du lui avouer avant... Je me sens bien, cette position m'aide, j'ai de léger haut le cœur de temps en temps, mais c'est sans conséquence. Et je veux tellement y arriver, je me concentre, je vais avec lui, au même rythme, et ça se passe bien. Je prends même des initiatives en faisant tourné ma langue sur son gland. J'essaye de lui donner autant de plaisir qu'il m'en donne. Il prend du plaisir aussi, j'entends son râle, et il m'encourage aussi. Nous sommes en osmose, chacun à l'écoute de l'autre, Il prend plaisir, et moi je suis de plus en plus fière de ma fellation. Il finit par éjaculer dans ma bouche, dans un râle de plaisir. Je prends tout en bouche, il se retire, et je le regarde fièrement en avalant. Il est fier de moi je le vois dans ses yeux. Je me dis « à moi maintenant, c'est le moment de la fessée... » Il le devine et me dit « Non, les voisins sont réveillés et vont entendre !!! » Hein ? Pas ma fessée de départ ? Je suis déçue, mais je comprends, j'encaisse, avec un peu de mal quand même. Pour finir je lui demande s'il peut me re pisser dessus ? Il me regarde, amusé et me dis « oui bien sûr ». Donc nous descendons dans la salle de bain, avec un peu plus d'enthousiasme que la veille. Je sais que j'en suis capable maintenant. Je sais que ça va être douloureux dans la tête, mais j'en ai besoin. Je me faufile dans la douche, m'accroupis, et je le vois s'approcher, me regarder droit dans les yeux, me dire « Tu es sure ? » Bien sûr que je suis sure, je lui dis un oui bien franc droit dans les yeux. Alors il s'avance un peu plus, et commence à me faire pipi dessus. Je me ressens de suite humiliée, je respire fort « Oh que c'est dur quand même ». Il se vide sur moi sans me quitter des yeux. Que c'est dur de soutenir son regard. Je le garde bas, ne voulant pas le soutenir. Je suis à ma place de soumise. Là ou je veux être a sa merci. J'entends un « Ca va Eva ? » « Oui » dis-je doucement, « Alors relève toi, et regarde-moi ! ». Je me redresse, les cuisses brulantes. « Tu es sure ? » « Oui oui ! J'ai voulu le faire, donc tout va bien, c'est juste dur »

Puis je n'ai pas eu ma fessée !!! Ca je ne lui dis pas, mais elle me manque, la chose est sure. Il me regarde avec intensité, puis me dit « Allez lave toi tu es toute sale ! » en riant. Je lui répond, que je me demande bien pourquoi ? Et surtout à cause de qui ? On en rit tous les deux. La séance est finie. On finit les derniers moments en ami.

Il s'en va après un dernier baiser intense, et je me dis « voilà c'est la dernière fois... » Cette idée ne me quitte pas, je me dis qu'il ne reviendra pas, j'en suis sure...

Je retourne dévastée au gîte, je ne veux pas que ça s'arrête. Pour une fois que quelque chose arrive de bien dans ma vie, que je peux enfin m'ouvrir, m'exprimer, et surtout vivre quelque chose de fort. Je suis sure maintenant, que je le fais par envie et plaisir, je suis faite pour ça ! Alors si il me lâche maintenant, je me demande, ce que va être ma vie... Retour en arrière violent je pense, je range, dévastée à cette pensée, puis je rentre à la maison, partagée entre pleurs et, quand même, l'espoir de continuer.


Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant