Chapitre CLI - ça c'est de la pipe !

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!je sens sa volonté en me fixant, je ne baisse pas les yeux, je reste droite face à lui, mon ventre est en feu. J'aime lui faire des pipes et, en plus, dans un endroit comme celui-ci... Je suis gourmande, j'en ai envie, mais je reste sage, je le laisse mener le jeu. L'endroit est glauque, impressionnant, presque idéal pour un film d'épouvante ! Il descend son pantalon et son boxer. Elle apparaît, déjà tendue, à point pour ma bouche. Je viens à lui, il m'attrape les cheveux et me fait me baisser, lui aussi veut que ce soit plus hard, plus dur. J'adore, pas besoin de mots pour que nos envies se rejoignent. C'est comme ça depuis un petit peu plus de trois ans maintenant. Nous nous comprenons, ma bouche se retrouve à la hauteur parfaite. Je mets mes mains derrière ses cuisses et j'ouvre la bouche en grand. Il s'engouffre sans ménagement. Elle rentre et vient taper tout de suite fort, j'ai un haut le cœur puis un deuxième !! Non ! Je ne peux pas gâcher ce moment qui se promet formidable ! Je me reprends, il me laisse le temps de m'habituer. Ma volonté reprend le dessus et je prends le rythme qu'il m'impose, la vitesse, mais aussi la profondeur. Je me laisse faire et lui prend du plaisir. Je le sens, il grossit en moi, elle prend de plus en plus de place, la situation l'excite aussi. Il est le DOM et je suis toujours un peu sa soumise, qui se laisse faire pour le plus grand plaisir des deux !! Ses aller-retours sont puissants, il a les mains dans mes cheveux, ne les lâchant pas, imposant son rythme. Je le suis, j'accompagne, ma langue joue sur son gland quand il m'en laisse le temps, il me possède totalement, je ne suis plus rien, je ne suis là que pour son plaisir et j'aime ça aussi. J'en bave, elle coule sur mon menton, je la sens descendre. Ma bouche est envahie de gargouillis. Je dois respirer quand je le peux, il ne me regarde pas, il est dans son plaisir. L'endroit aide au plaisir, la peur de se faire surprendre est toujours là. Mais nous n'en sommes plus à ça ! C'est juste dans un coin de ma tête, là-dessus aussi, il ne me laisse pas le temps de réfléchir ! Mon corps est contracté pour rester en place, pour ne pas céder. Ma jambe me tire, mais je l'oublie, nous verrons ça plus tard, ce n'est pas le moment !!! Il accélère encore une fois, va plus loin dans ma bouche, je m'accroche encore plus à ses jambes, ses doigts ne me relâchent pas !! Il grogne, je sens qu'il va exploser. Il se détend et, d'un coup, il se vide dans ma bouche d'un jet puissant. Je prends tout, avec envie et plaisir. Il se retire et me regarde, haletant. J'avale avec délectation en le regardant moi aussi, je ne le quitte pas des yeux... Je me redresse doucement, en grimaçant, ma jambe ne tenait plus, mais je suis allée au bout de son plaisir et j'en suis heureuse. Il me regarde, amusé me disant « Heureusement que tu n'es plus ma soumise pour supporter ça !!! ». Je ris de notre complicité intacte, rien ne change, nous sommes les mêmes, juste peut être encore plus complice, nous allons réinventer notre relation !!! Il se rhabille, je reprends mon souffle, appuyée sur le mur, je cache la douleur, je tire minutieusement sur ma jambe, je n'aime pas me sentir faible. Il me demande comment je vais. Il n'est pas dupe en me disant « Ta jambe ? » Je dis que ça va passer, qu'il n'y a pas de soucis. Il me prend dans ses bras, je colle ma joue sur sa poitrine, il est là, il est lui, il est mon ami dans toutes les épreuves, dans toutes mes joies et souffrances. Je me sens bien dans ses bras. Mais il va être l'heure d'aller au resto. Je me détache de lui en lui déposant un petit baiser sur les lèvres. Un remerciement silencieux pour tout ce qu'il me fait vivre, je suis dans la pire journée du mois et je le vis plutôt bien. Il me dit « Allez en voiture ! » Je boitille jusqu'à là-bas, en grimaçant, souhaitant que les sièges du resto soient confortables pour bien en profiter. Le trajet se fait dans le calme. Dans cette ville le plus dur est de trouver une place de parking ! Il opte pour un souterrain, la crise de claustrophobie n'est pas loin. Je la surmonte bravement je déteste ces parkings, je m'empresse de revenir à l'air libre.

Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant