Chapitre LX - Eva fait la connaissance d'Albert et de Maurice

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Mon côté manque de confiance en moi, est toujours là. Je suis dans mes pensées. Est-ce vraiment le bon ? Ne vais-je pas le regretter ? Est-ce que Dominique ne va pas être déçu de mon choix ? Je suis tirée de mes pensées par la vendeuse. Elle me demande vous le voulez de quelle couleur ? Une couleur ? Quelle couleur ? Je reprends mes esprits, et je lui dis « Violet », sans trop prendre le temps de réfléchir, façon je ne le verrais pas beaucoup, vus la place qu'il aura dans mon anatomie... Elle prend une jolie boite en carton, l'ouvre pour voir si c'est bien le bon. Mon ventre se serre. Voilà j'y suis ! C'est mon premier plug. Il va falloir que je lui trouve un nom à lui aussi ainsi qu'à mon vibro, mais cela sera pour plus tard. Elle me dit « Vous avez tout ce qu'il vous faut pour les nettoyer ? ». « Oui oui bien sûr pas de souci, par contre, il me faudrait du lubrifiant... » Je le dis sans réfléchir comme si je faisais mes courses dans un petit magasin, je me surprends sur le coup, mais finalement après tous ces achats, cela n'est pas grand-chose. Je le prends limite avec le sourire, je pense que la vendeuse a bien su me mettre à l'aise aussi, Et même si Dominique fait comme s'il ne me connaissait pas, je sais qu'il est là pas loin, et cela me donne du courage aussi. Elle me propose plusieurs tubes, je sais ce que le lubrifiant veut dire, c'est un message. Je veux évoluer la dessus, et le plug m'aidera. Nous repassons en caisse, et elle fait les comptes, je calcule ce que je peux rajouter pour mes boules de geishas, et je lui demande « vous en avez en métal ? » Je sens le rouge me reprendre, « Oui on m'a conseillé de les prendre en métal, elles sont plus efficaces à ce qui paraît », ça je me le dis dans ma tête. Je ne pourrais pas le dire en vrai. Elle me redirige vers un rayon, je ne réalise toujours pas ce qui m'entoure, je reste dans ma bulle. Je vois juste Dominique sortir du magasin, sans un mot, sans un signe, sans rien. Il me laisse seule, un grand vide s'empare de moi à ce moment-là. Pourtant le plus dur est passer, mais j'aurais préféré qu'il reste jusqu'au bout... Il n'y a qu'un article donc le choix est vite fait, nous revenons à la caisse, je sens toute mon énergie s'en aller. Je règle les achats. Tout est empaqueté dans de jolis cartons, avec des boutons magnétiques, je trouve ça bien fait. Je change d'avis sur les sex-shops, je pensais bien que ces magasins étaient glauques, et que l'on rencontrait des gens louches là-dedans. Avec comme vendeur, des grands barbus, un peu sale, pas super polis, les vrais clichés ! Je repars avec un joli sac, très class lui aussi, discret, tout ce qu'il faut pour passer inaperçu. Je suis enfin dehors, mes jambes sont coupées, l'adrénaline retombe. Il fait chaud, la tête me tourne. Je suis épuisée, lessivée. Je vois la voiture au loin, je me traine jusque-là, ne prenant pas encore conscience de ce que je viens de faire... Je le rejoins, lui est tranquillement assis derrière le volant, comme toujours, tranquille. Il me regarde, sourit et me demande si je vais bien. Je lui dis je crois bien que oui. Il enchaine « Je suis fier de toi, tu t'es débrouillée comme une cheffe ! Je ne pensais pas que tu allais réussir aussi facilement ! ». Je le regarde un peu abasourdie, il me dit « Oui si tu avais flanché, je serais venu te soutenir quand même... » Je ne sais pas si je suis fâchée ou heureuse de ces mots. Je lui en veux de m'avoir abandonnée dans cette épreuve, de m'avoir ignorée. Pour moi c'était l'une des pires punitions qu'on puisse m'infliger. On en discute un peu, et il me fait comprendre que si il avait était à mes côtés, je me serais totalement reposée sur lui, et que ce n'aurait pas servi à grand-chose. Je prends le temps de réflexion, il ne repart pas, je sais bien au fond de moi que je me serais laissé guidée, et que cela n'aurait pas servi à me faire avancer. L'épreuve fut terrible pour les nerfs, mais je suis sûre que je vais de nouveau grandir. Il me demande si ça va quand même, je lui dis oui bien sûr. Je suis sur ma serviette, robe relevée, et je sens bien que je suis bien humide malgré la chaleur extérieure. Il passe sa main sous ma robe, je pense qu'il lit dans mes pensées, ou surtout qu'il me connaît très bien. Il glisse ses doigts, et me dit « Ma Salope ! » en titillant mon clito. Je prends un coup de chaud et me cale dans le fauteuil. Il me le titille, joue avec, je regarde autour pour voir si personne n'arrive, mais je me laisse vite aller au plaisir. Je ferme les yeux, me laissant faire. La pression redescend doucement, pendant que le plaisir monte. Je gémis doucement mais sûrement, il est expert dans la montée de plaisir par étape, pas trop vite laisser le temps entre pincement et le rouler entre ses doigts. Je transpire j'halète. Je finis par exploser, je me tends de plaisir en grognant, je sens sa main me quitter et me la tend, pour que je les nettoie. Je les prends en bouche en reprenant doucement mes esprits. Je m'applique à bien les prendre en bouche. Il me regarde satisfait. Il me dit « Tu me surprends tous les jours ! ». Puis il démarre, nous repartons, je suis en état de réflexion... Moi ? Je le surprends tous les jours ? Je ne m'en rends pas forcément compte. Il me dit « Tu ne te rends toujours pas compte de tout ce que tu réalises ? Tu es allée bien plus loin que ce je te pensais capable ce matin ! ». Je lui réponds que « Oui, là j'ai dépassé beaucoup de limites et d'appréhension... » Je le reconnais enfin. Oui j'ai dépassé des choses impensables il y a quelques mois, mais l'idée met toujours du temps à faire son chemin. Un coup de fatigue me prend, la pression, l'adrénaline me quitte totalement. Je suis lessivée, je baille, je m'étire pour ne pas m'endormir. Il me dit « Enfin, tu te relâches ! ». Il n'est pas étonné de mon état, moi un peu, je ne pensais pas que cela soit possible. Je me suis mis la pression et en niveau intensité ça vaut une séance de martinet. Je profite des kilomètres pour me reposer. Je veux être en forme en arrivant, je veux reprendre, je prends aussi le temps de la réflexion sur toutes ces avancées. Ma vie change toujours en mieux et en plus positif. Je pense à ce que je viens de vivre, et je me dis que depuis un an ma vie a bien changé, si j'avais su que la soumission me mènerait à tout ça, j'aurais sauté le pas bien avant...

Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant