Eva soumise et heureuse

Chapitre XC - Eva fait le coup de la panne !

Son arrivée est prévue, il vient pour 2 soirées et un jour ! Je suis ravie ! Je le rejoins lors d'un de ses déplacements. Ne connaissant pas du tout le coin, je nous réserve un petit gîte qui me paraît très bien. Comme toujours le but étant d'arriver avant lui pour tout préparer, mais ma voiture en décide autrement et décide de tomber en panne au plus mauvais moment. Moment de profonde anxiété. Comment je vais faire ? Je ne peux pas louper notre rencontre ! Ce n'est tout simplement pas possible ! Je suis prête mentalement. Je veux tout lui donner sans condition, redevenir la soumise qui lui obéit, et aussi savoir ce que c'est qu'une fessée de pure satisfaction de son DOM. Je l'appelle, lui expliquant la situation. Lui comme toujours le prend en rigolant !!! Un jour moi aussi j'en rigolerais bien sûr, il n'y a rien de grave. Il ne passe pas loin de la maison pour venir. Je trouve une personne de la famille pour me m'amener à l'autoroute. Je dois faire une croix sur la planche à saucisson, un poil trop visible... casse un bambou en deux car mon sac n'est pas assez grand pour le mettre en entier et je range les cravaches dedans... On a plein de choses à utiliser, nous avons assez de choses pour nous occuper ! Enfin j'espère qu'il va le prendre comme ça lui aussi. Je me fais conduire à l'autoroute en ne montrant pas trop mon stress, celui que j'ai à chaque fois que je pars le rejoindre. Ben oui, pour tout le monde je rejoins mon amoureux et non pas mon DOM. On me laisse sur le parking. Je ne patiente pas longtemps avant de voir la voiture arriver. Mon ventre se soulève, une chaleur m'envahit. Tout ce que j'attends quand il vient, l'angoisse de ce que je vais devoir faire, enfin l'angoisse... plutôt le petit moment de doute sur ce qu'il m'a préparé ! Il descend de la voiture, toujours le même. Je me sens bien et je sais que nous allons passer un super bon moment tous les deux. Il m'empoigne avec force et nous nous embrassons toujours avec la même envie, avec ce même respect et ce plaisir de se retrouver. Il ne peut pas passer sa main dans mon pantalon comme il le fait à chaque fois ! Quand même, ce ne serait pas raisonnable en plein milieu d'un parking ! Mais il me demande si je suis trempée et bien sûr, je lui réponds que oui. Il me dit « Salope ! ». Je lui souris, toute fière de moi. Nous rentrons les sacs dans la voiture et démarrons, je suis toute contente d'être avec lui et d'un coup il me dit « Tu ne m'en feras pas d'autres toi ! », très sérieusement. Mon esprit s'emballe comme chaque fois, me demandant s'il plaisante ou pas. Je suis déconfite, je me sens rapetisser sur mon siège. Il m'attrape un sein et le malaxe durement avec un petit sourire. Ah ça va il plaisantait heureusement... Je crois déjà tout ce qu'il dit quand on est au téléphone, alors quand il est à côté de moi c'est bien pire ! Nous discutons le temps de la route, c'est un moment de détente. Il se concentre sur sa conduite. Quand nous arrivons au lieu indiqué nous tombons sur un vrai village de gîtes. Je n'en reviens pas nous qui avons l'habitude d'être au calme là c'est foutu ! Ils sont rassemblés par quatre. Je me dis que l'on est mal barré pour la discrétion mais nous allons faire avec. Passé ce petit moment de déception, nous prenons possession de l'endroit, une mezzanine que j'avais repérée pour qu'il puisse m'attacher, une chambre pas très grande, un endroit fonctionnel et cela semble assez bien isolé des voisins, c'est un bon point. Nous installons les affaires sortons les jouets et en bonne soumise que je suis, oui ce coup-ci je ne veux pas me louper, je lui demande la permission d'aller faire pipi. Je découvre une baignoire, je sais que je passerais un moment pas forcément agréable dedans mais je veux le faire. Je m'installe tranquillement et il arrive, me regarde droit dans les yeux, s'appuie sur le mur et patiente sans me quitter des yeux. Je perds mes moyens, moi qui avais une vraie envie de faire pipi sa présence me gêne ? Il voit que je suis paumée et me dit « Ben alors ? Tu n'avais pas une grosse envie pourtant ? » « Si, si » dis-je avec une petite voix fluette. Je me concentre, puis enfin je me lâche, je soulage toute ma vessie malmenée. Je suis rassurée, lui est satisfait de son petit effet, et je le rejoins. Il me passe mon collier, je me prépare à me retrouver sur ses genoux, mais je ne vois rien pour s'installer. La table de la cuisine, par contre, est débarrassée et il me dit « Allez à plat ventre sur la table, tu tiens le rebord avec tes mains. »