Chapitre XLIV - Ma plus dure correction... jusqu'à maintenant

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Deux semaines se passent, deux jours avant son arrivée, mes règles se déclenchent ! Oh non pas ça ! J'en suis malade. Il n'est pas venus d'un moment et ce n'est pas le moment. Le jour J il me propose de venir la semaine suivante, mais moi je ne veux pas. Tant pis on se fera une séance sans plaisir pour moi, je ne tiens plus. J'en ai besoin et je suis impatiente comme toujours, surtout qu'il a prévu du lourd. Et surtout nous avons prévus d'enlever le mot d'alerte pour la première fois, c'est lui qui décideras quand il s'arrêtera même si je dis le mot. Si il décide que ça ne suffit pas, il continuera.

Je nous ai trouvé un petit gite avec plein de poutres apparentes, donc je sais que ça lui plaira. Je passe ma journée entre courses et préparation, je choisis une tenue féminine. Maintenant, je le fais naturellement et j'en suis très fière. La pression monte petit à petit. Je me demande si c'est une bonne idée d'enlever le mot d'alerte ? Je suis pleine de doute. Il va toujours monter en puissance. Vais-je être capable de le suivre ?

J'arrive au gîte un peu en avance, pour tout installer comme toujours, et je l'attends avec impatience. Je mets mon collier quand il annonce son arrivée prochaine. Il ne m'a pas beaucoup contacté de la journée, je me suis mise la pression toute seule. Je trouve ça même bizarre... Pourquoi il ne m'a ni téléphoné ni mis de messages ? Dans ma tête tout est flou, mais je suis derrière la porte à guetter ses phares. La boule au ventre est bien là, toujours présente, et l'envie aussi. Ce doux mélange entre petite angoisse, et désir d'aller au bout de mes envies. Voilà, il arrive ! Je suis enthousiaste, mes doutes, mes peurs s'envolent, je n'ai qu'une envie, le rejoindre. J'y vais. Il descend à peine de la voiture quand je suis déjà à ses côtés. Il descend, me regarde et vois mon collier. Je vois que ça lui plait. Il m'attrape par le collier et m'attire à lui sans ménagement et m'embrasse fort. Je réponds à son baiser qui se veut intense, et qui l'est. Je suis à lui. On se détache et il me dit « Bonjour toi ». Je lui souris, heureuse. Je récupère la planche à saucisson, les cravaches et les bambous, lui prend sa valise. Arrivé au gîte je lui fait visiter. Il trouve les poutres apparentes très intéressantes. Le but de cette séance ? Le lâcher-prise et me remettre à lui totalement. Il est totalement satisfait de notre lieu de séance. Il me lâche « A poil !!! ». Son ton ferait vibrer toute soumise, et ne souffre d'aucune hésitation. Je ne prends pas le temps de réfléchir et je quitte mes vêtements, sauf la culotte bien sûr. Satané règles ! Mais bon on fera avec. Lui aussi se déshabille, installe la chaise, avec bien bien de la place autour pour être à l'aise. Il s'installe et je prends ma moue joueuse, un peu coquine, un peu testeuse. Lui il me lance un regard noir, me faisant bien comprendre que c'est lui le chef. J'aime sentir son changement, le moment où on passe réellement d'amis à dominant soumise, c'est un moment fort en complicité. Pas besoin de longs discours, juste des regards, des gestes. Je ne tarde pas à m'installer, reprenant ma place toute désignée. Notre fessée de début de séance, celle qui signe le commencement de la séance. Je monte bien les fesses et met la tête bien en bas. Je m'accroche aux barreaux de la chaise, et là il commence à me claquer bien les fesses. Les claques tombent avec lourdeur, il y met toute son intensité. Je la sens qui va être rude et intense. Il est précis, il est lui. Il enchaine les claques, il continue, ça claque fort, c'est intense. Il redonne des coups plus fort au même endroit. En me disant « Tu vois il faut laisser la main comme ça, ne pas la retirer des que tu la posée ! » Il me montre la différence, c'est sacrément plus intense quand on ne retire pas la main. Je prends des notes dans ma tête. Il m'applique de grandes claques juste au-dessus des genoux, là où la peau est bien tendre. Il insiste, il ne se limite pas à de petites claques, cela résonne ans la pièce. Et chaque fois, je me sens un peu plus soumise, un peu plus, à ma place, la culotte ne ramolli pas les coup, j'aurais pu espérer, mais non.

Je résiste, il continue, plus fort plus intense. Je pousse des couinements, les larmes montent de plus en plus, mais je tiens. De toute façon je n'ai pas le droit de prononcer le mot d'alerte. J'essaye de m'y tenir, je m'accroche fort aux barreaux, tout se raidi à chaque claque. Les grimaces se font aussi plus présente. Je finis par lâcher « Soumission ». Je n'en peux plus ! Je ne tiens plus. Il me redonne encore quelques claques quand même. Il m'avait promis du plus hard, je pense que nous y sommes. Autant la séance précédente était plus sur l'amitié, c'était un peu moins dur, enfin surtout différent. Là il m'a remise à ma place de soumise, ça ne fait aucun doute, je suis à ma place.

Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant