Eva soumise et heureuse

Hors série 5: Cadeau de Noel: De l'autre coté du miroir par Dominique

Vous avez maintenant l'habitude qu'Eva vous raconte ses exploits, qu'elle partage ses doutes, ses craintes, ses douleurs, ses victoires et même ses échecs.

Aujourd'hui je vais prendre la parole pour vous raconter comment moi, Dominique, je vis ces séances à ses côtés. Bien sûr le rôle du DOM est de guider sa soumise au plus profond d'elle-même, de la faire souffrir, de la faire jouir. C'est un rôle bien moins douloureux physiquement, mais qui réclame une attention toute particulière, une tension pour toujours être à la limite du supportable pour Eva, sans jamais la déposséder du droit de dire stop.

Ce jour-là, quand j'arrive au gite réservé par Eva, j'ai en tête les grandes lignes de la séance qui va suivre. J'y ai pensé pendant des heures. Avec Elle c'est très facile d'être un DOM. Loin d'être une carpette qui accepte tout sans aucune réaction, Elle a son caractère qu'elle est obligée de mettre de côté chaque fois que nous nous voyons. Je sais qu'Elle cache quelque chose au fond d'elle-même, qu'elle a un secret qui l'empêche de grandir. Aujourd'hui je suis bien décidé à la faire craquer et la forcer à vider ce trop-plein de colères, de rancœurs, de rancunes.

Dès que j'arrête la voiture, je vois arriver Eva. Comme à son habitude je la sens excitée. C'est fou comme à chaque fois j'ai ce même sentiment, celui de changer de vie. Oublier ma petite vie bien rangée et rentrer dans le monde étrange du BDSM. Je remarque tout de suite qu'elle porte déjà son collier. Comme quoi elle aussi est totalement investie dans ce rôle

Comme à notre habitude je commence par l'embrasser. Ce n'est pas un rituel amoureux, ce sont nos retrouvailles, une preuve que je lui donne chaque fois pour lui dire qu'elle est unique pour moi.

Elle me fait visiter son gite, comme promis il y a une pièce dont les poutres apparentes seront tout à fait adaptées à la séance que j'ai prévue pour Eva. Je crois qu'elle a trouvé le site parfait.

Je sens qu'elle piaffe d'impatience. Moi aussi. J'ai la main qui me démange depuis que j'ai pris la route ce matin. Savoir que son cul est à mon entière disposition pour la fessée de début de séance m'excite au plus haut point.

Il est grand temps de commencer, même si j'aime parfois la faire languir. Je lui intime l'ordre de se dévêtir et je vois que, comme d'habitude, elle a un enthousiasme non dissimulé en faisant voler ses vêtements. Malheureusement, cette fois, la nature l'empêche d'être totalement nue et elle devra garder sa culotte tout au long de la séance.

Nous allons commencer notre rituel de début de séance. J'y tiens et je sais qu'Elle aussi. Elle a compris l'importance de certains signes ou gestes, le port du collier, simple bout de cuir qui La fait basculer du monde réel au monde des soumises, la fessée de début de séance, celle qui marque l'entrée dans la soumission, le début de l'inconnu, la fellation du matin, la preuve qu'elle est là pour moi, sans discuter, sans état d'âme. Tous ces gestes doivent se répéter toujours, c'est ce qui Lui permet d'affronter l'inconnu que je Lui réserve à chaque séance.

Je m'installe sur une chaise, observant que l'espace est bien dégagé autour de nous pour qu'Elle ait ses aises. Je prends soin à ce que rien ne perturbe ce rituel, ne pas reproduire le coup du tapis de sol qui glisse sous ses pieds, l'empêchant d'être totalement concentrée sur sa fessée.

Elle s'installe sur mes genoux, dans une bonne position pour Elle mais également pour moi. Son cul bien relevé, accessible. À partir de cet instant, je ne suis plus moi, je deviens un être froid, calculateur, qui a un rôle à jouer. Plus qu'un rôle, je ressens à ce moment même une force intérieure qui me pousse à faire ce que je me refuserais à assumer dans d'autre circonstances. Je ne suis pas un homme brutal, plutôt vieille France. Je suis respectueux avec les femmes, j'aime les enfants et les animaux... Alors qu'est ce qui me pousse à devenir le DOM ? Celui dont le seul but est d'infliger une correction à ma soumise ? Je ne le saurais peut-être jamais, mais ce moment magique où je me transforme correspond à l'instant même où ma main s'abat sur les fesses d'Eva pour la première fois.