Chapitre C - Eva fait son Caliméro !

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Nous reprenons la route ensemble. Exceptionnellement il a un rendez-vous dans mon coin. Une amie va venir me chercher. Je profite de pouvoir parler avec lui de la séance et surtout je ne ressens pas le besoin de pleurer, je craquerais peut-être plus tard mais, pour le moment, je profite de nos derniers moments ensemble. Je suis bien heureuse de ce que je deviens dans la soumission, dans ma vie. Il me laisse attendre la copine dans un jardin public. La pluie menace, il me donne sa veste qu'il a toujours dans le coffre. Et il finit par m'embrasser, un baiser intense comme il aime et me laisse toute seule sur mon banc, plongée dans mes pensées, seule avec moi-même, mais je ne craque pas. Tout va bien dans ma vie pour le moment et je suis fière de moi, sur cette séance j'ai tout donné. La copine appelle, elle est installée dans une brasserie et n'arrive pas à trouver le lieu où elle doit me retrouver. J'appelle vite Dominique quand il sort de son rendez-vous. Il revient me chercher pour m'amener au point de rendez-vous. Je suis heureuse de le retrouver, de passer encore un moment avec lui. Il a l'air loin, il me parle à peine... Est-il fâché ? Que se passe-t-il. Je le trouve lointain. Je me tais le temps du trajet. Arrivé là-bas je lui propose de venir au moins boire un verre avec nous. Il me dit « Bien sûr ». Je me demandais s'il allait accepter, comme il ne veut pas rentrer dans ma vie, alors rencontrer et boire un coup avec une amie... Il est sorti de son silence et finit par me dire qu'après les rendez-vous il a toujours un moment de réflexion. Je lui demande s'il veut manger avec nous et il me dit oui. Je me dis qu'il a une idée derrière la tête, il aimerait tellement me voir avec une autre femme que j'ai des doutes sur ses intentions... Autant il va lui faire peur ! Je sais bien qu'il sait se tenir mais bon, il est taquin et c'est la première fois où nous ne sommes pas que tous les deux. Mais je me dis que je dois lui faire confiance. Il m'a déjà dit qu'il ne fallait pas que ça détruise notre amitié avec mon amie. Je fais les présentations, ils sont tous les deux ravis de se rencontrer. Je suis soulagée, je respire un bon coup. On va pouvoir passer un repas tranquille. Je ne comprends pas bien pourquoi je stressais pour ça, il ne veut pas mettre de fessées à tout le monde et c'est un homme qui sait se tenir. Ils discutent entre eux de moi, ils ont les mêmes idées et ils le font savoir. Je me retrouve toute petite face à eux et ne peux pas me défendre. Je sais bien au fond de moi qu'ils ont raison et que tous les deux croient en moi et que, finalement, s'ils sont plusieurs à le penser c'est que ce doit être vrai... Nous passons un bon moment tous les trois. J'en prends pour mon grade mais je commence à en avoir l'habitude, mais bon, de temps en temps, j'aimerais bien avoir raison !!! Mais avec mon DOM c'est une chose compliquée. Souvent il essaye de me donner raison, question travail, tout ce qui est partie technique tout va bien. Mais quand j'ai de nouvelles idées ou je pense avoir raison, je me rends souvent compte que, finalement, c'est lui qui a raison ! Un jour, j'en suis sûre, j'aurais raison, l'espoir fait vivre. Nous nous levons pour payer et, en attendant notre tour, j'invite mon amie et je dis à Dominique « Je peux t'inviter ? ». Il me répond « Je préfère ne rien avoir entendu... ». Sa voix est claire et directe et ne souffre d'aucune contestation... Son dernier acte de DOM de cette rencontre. Nous nous en allons, chacun de notre côté après un dernier baiser discret.Nous passons 3 semaines avant sa prochaine venue, mes fesses ont le temps de se reposer, le reste du corps aussi. Arrive aussi la première grosse erreur professionnelle, une perte financière, un coup au moral et à l'égo. Un appel plein de déceptions et de larmes a perturbé la journée d'un DOM. Mais où le DOM fut un véritable ami qui montra son soutien sans faille. Heureusement qu'il a pu être présent ce jour-là après l'euphorie de la réussite j'étais retombée très bas, la grosse merde refaisait une apparition fulgurante. Une furieuse envie de tout lâcher, de tout abandonner m'envahit. Il n'aurait pas été lui, il n'aurait pas eu sa force de persuasion avec moi, tout aurait volé en éclat. Il a pris le temps de me remonter le moral, de tout faire pour me soutenir. L'épreuve fut dure a encaisser, mais comme je me dis maintenant, je ne me ferais plus avoir, et je compte sur lui pour me remettre les idées en place la visite suivante...Et elle arrive à grand pas. De nouveau je prends 2 jours pour le rejoindre, comptant bien allez acheter une cravache fine en route. Je fais le tour de mon sac pour voir si tout est en ordre. Et me voilà parti sur les routes et surtout je passe chez Decathlon. A mon grand désespoir, ils sont en rupture de stocks de cravache ! Je suis franchement déçue et je pense que lui aussi va l'être ? Je lui mets un petit message pour le prévenir avant de prendre la direction du gîte. En arrivant là-bas, j'installe de suite nos jouets pour qu'il puisse avoir tout à portée de mains. Puis j'enfile un de mes vieux jeans troué en fin de vie. Nous avons convenu qu'il pourrait le déchirer comme il le désire. Je patiente dans le jardin en l'attendant, je suis impatiente de le retrouver, comme toujours avec cette petite pointe d'angoisse, toujours présente lors de ces venues. Il arrive enfin, il m'appelle, je vais lui ouvrir le portail. Mon cœur frappe fort dans ma poitrine. Il arrête le moteur, il est là il descend. Je suis soulagée qu'il soit là, je sais que je vais pouvoir parler sans retenue et dépasser toujours plus mes limites et me prouver à moi-même que je suis toujours plus forte. Je le rejoins et, dans un élan un peu inattendu, je passe mes bras autour de son cou pour l'embrasser. Ca le surprend et il me dis « Ah carrément !! ». Je ne sais pas quoi répondre, j'ai juste un énorme besoin de son contact et nous nous embrassons avec force. Je suis à lui, entièrement à lui jusqu'au lendemain, sans limites ou presque... Nous installons ses affaires et il me regarde en me disant « Alors ? C'est celui-là le jean ? ». Je réponds que oui, alors il m'ordonne de me pencher sur la table et de m'accrocher au rebord. J'obéis et je sens de suite ses mains sur le jean, à chercher à le déchirer. Je sens son agacement poindre. Je n'avais pas prévu que ça pourrait poser un problème, je le pensais fragile ce fichu jean. Je suis embêtée mais, le connaissant, je sais bien qu'il va trouver une solution. Et il part dans la cuisine et reviens avec un immense couteau de cuisine. Voila ! Ca y est ! Il veut me découper ! Non, bien sûr que non ! Il s'attaque à ce pantalon récalcitrant, il le découpe en lambeau. Il fait attention de ne pas me découper un morceau de fesse ou de cuisse pour mon plus grand bonheur. Le jean cède, il ne tient plus à grand-chose et je sens le vent passer... Il m'applique trois fessées avec le couteau, ça donne le ton de cette séance...

Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant