Chapitre XXIX - Un simple pipi

485 2 0
                                    

On reparle de mes sentiments pour lui, et merde on y est. Je ne sais toujours pas ou j'en suis. Suis-je vraiment amoureuse ? Ou est-ce plutôt de la tendresse, de l'amitié ? Ou peut-être de l'admiration ? Je n'ai pas vraiment eu aussi une figure paternelle forte, sûrement un manque que je trouve un peu en lui. Mais bon je trouve ça bizarre, voir malsain. Enfin je suis en pleine réflexion. Je reconnais que j'ai des sentiments quand même, ils sont changeants, je sais que je ne dois pas l'aimer. L'idée ne me quitte jamais, et je pense de plus en plus que c'est une grande affection. J'ai déjà aimé, ce n'était pas la même chose. Si je tombe amoureuse, il me laisse, il plaque tout, le message est très clair. Je ne veux surtout pas de ça. Je ne veux pas perdre, ce qui m'apporte tant de bien depuis 3 mois maintenant. Je suis un peu sous le choc encore, le message est clair...

Nous nous reposons en prenant note temps, discutant tranquillement, je profite pour récupérer. Je pense que la séance va être toujours plus dure que la précédente. Il m'a prévenue que chaque fois on monte le niveau, et je sais qu'il veut me pisser dessus. Là j'ai un gros doute sur ma capacité à accepter la chose facilement, je ne suis pas sûre de ne pas faire marche arrière. Je suis pensive et il le sent. Il me demande si ça va, je réponds un petit oui. Il prend le temps de me rassurer et me dis, « ça va allez et sinon on ne fait pas... » Mais je sais que je vais avoir du mal à refuser, je ne veux toujours pas le décevoir, et surtout toujours dépasser mes limites. Il me dit « Allez ! Dans la salle de bain ! ». Ca y est, nous y sommes. Tout me traverse l'esprit. La fuite ? Guère possible nous sommes dans le village je suis à poil, et sans chaussures. Le « Non ! Pitié ! Pas ça ? » Je vois sa tête, très sûr de lui et de moi, je me dis ça va être compliqué. Et si je m'accrochais au lit sans qu'il puisse me desserrer les mains ? Ben non ça ne me ressemble pas.

Mes mouvements sont lents. Je prends ma serviette, le gel douche, mes gestes sont calculés, pas plus vite qu'il ne le faut, il le voit. Je me demande si je l'agace ou si je l'amuse, mais j'ai un peu de mal à avoir de l'entrain. Je ne suis pas sure d'y résister, le courage me manque. Je pense à dire « stop on arrête tout... ». Ca c'est pas possible je ne peux pas, ça serait une défaite... Il se fait pressant par le regard, je pousse un peu je le sens, puis il sait que pour obtenir ce qu'il veut il faut me mettre un peu de pression. Je me dirige vers les 4 marches pour descendre à la salle de bain. J'entonne la marche funèbre. Ma voix retentit dans le gite je sens qu'il s'agite derrière moi. Mince vais-je trop loin ? Je me tourne et je vois son pied à hauteur de mon cul, menaçant. Je le regarde faussement terrifiée, il y a des gestes que je reconnais, et je pense qu'il plaisante. Puis un léger coup m atteint en plein dans les fesses. Loin d'être violent, juste ce qu'il faut pour me faire comprendre qu'il faut que j'y aille. Il me connaît, il sait le moment où il faut me booster. Je continue ma marche funèbre en descendant. Que les escaliers sont bas. Je me sens défaillir en arrivant en bas. Je déglutis, je regarde un peu paniquée la salle de bain. Je reste paralysée au milieu. Il arrive, il m'attrape les poignets et enlève les attaches. Je ne bouge pas je me laisse faire, je suis dans l'incapacité de bouger. Il me dit « Tes pieds ! ». Je les soulève l'un après l'autre, docile.

Je regarde la cabine de douche, bien trop petite à mon goût. Il m'enlève aussi mon collier. Je lui dis que je ne vais pas pouvoir rentrer dans la douche, elle est trop petite. Il me dit « Mais si ! Tu te débrouilles comme tu veux mais tu rentres là-dedans et tu t'accroupis ! ». Le message est clair, le ton aussi, il est autoritaire, ne laisse pas de place à la discussion. J'en ai les larmes aux yeux, j'en tremble. Mais je suis là pour ça, pour lui obéir... Mais que c'est dur ! Je rentre doucement, me faufile comme je peux, cela me remet à ma condition physique aussi, ça fait mal, ça rajoute à l'épreuve.

Je m'accroupis. Je n'ose pas le regarder, je suis morte de honte. Je ne peux pas le regarder, c'est une vraie humiliation. Je ne pensais pas que ce serait aussi dur, je ne pensais pas un jour ressentir ça. Je ne suis pas fière, je fais plus que me dépasser je vais au-delà de mes limites. Il s'avance vers moi, me dis « Tu es prête ? ». Je réponds un petit oui timide « Regarde-moi dans les yeux, et dis-le-moi ! ». Oh non pas ça, pas le regard dans les yeux. Je ne peux pas, je vais craquer. Il insiste, me soulève le menton. « Alors ? » Je déglutis, prends une grande respiration et lui dis « Oui je veux... » Il me relâche, mon regard retombe, je suis tremblante. Et je sens son jet de pisse me tomber dessus, sur les seins, sur le ventre. Les larmes me montent, je suis humiliée, ça ne sent pas bon, c'est affreux, mon ventre se révulse sous l'odeur, sur ce que je subis. C'est la première fois qu'il va si loin. Je m'accroche à mes genoux. Je respire fort en retenant mes larmes. Il fait une pause. Je pense qu'il a fini, je suis soulagée. Il me dit « C'est bien Eva, tu deviens une bonne soumise ». Je ne sais pas, à ce moment-là le courage me manque, j'ai envie de fuir, je suis tendue mes muscles sont durs, ma respiration est saccadée... Et il recommence à me pisser dessus comme si de rien n'était. Il ne me loupe pas, je sais plus où j'en suis, comment puis-je supporter ça ? C'est dégradant, humiliant, mais je vois qu'il est fier de moi et ça, ça n'a pas de prix. Je me sens encore plus à lui. Je sens que je vais pouvoir en dépasser des choses avec lui.

Le jet s'arrête, je ne relève pas la tête, je digère. Il me dit « Allez, lave toi ». Je me redresse doucement, mes muscles ont du mal, je souffre. J'ai l'impression d'avoir couru un marathon, ma tête tourne, mon esprit tourne à plein régime. Je le sens le dur dont qu'il parlait. Je ne m'attendais pas à ça. Il ne me parle pas, il me regarde juste. Je prends le gel douche telle un robot et commence à me laver. Je frotte fort, je veux m'enlever cette odeur, cette saleté pour moi. Tout en me lavant je sens que je me relâche, petit à petit. Nous restons silencieux. J'encaisse, je serre les dents, me disant que c'est rude. Je me lave 2 ou 3 fois ne laissant pas un cm sans savon. Je vois son regard entre inquiétude et amusement, de me voir me récurer... Il finit par me dire « Alors ? Tu le vis comment ». Je reconnais que je le vis mal, j'ose lui dire, que c'est humiliant et rude,


Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant