Chapitre MCIV - De mes seins à sa bite

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Je souffre en silence, enfin j'essaie, mais cela reste non négociable ; je dois souffrir en silence. Le message a été passé et compris. Les tétons me tirent et je peux à peine bouger au risque de me faire totalement hurler de douleur. Ils sont enflammés, je me calme, j'essaie de contrôler mes mouvements pour ne pas les agacer encore plus. Je redresse la tête, il me regarde droit dans les yeux. Et il me dit, comme chaque fois, sa petite phrase rituelle « Comment vas-tu Eva ? ». Comment lui dire que je ne vais pas super ? Bien d'un côté niveau douleur, mais qu'au niveau soumission je ne peux pas me sentir mieux, suis à ma place, ici, avec mon DOM, celui qui me fait dépasser toutes mes limites, qui comble mes envies et surtout où je ne sais toujours pas jusqu'où je pourrais allez... Nous irons loin, c'est sûr, très loin, aussi je ne peux rien lui refuser dans les choses qui ne sont pas tabous et, à ce moment précis, je le sais. Il me dévisage en attrapant la cravache, je ne le quitte pas non plus des yeux. Je reste concentrée sur ses yeux, ils m'hypnotisent et là il me dit « Tes seins sont parfaits comme ça, les dessous sont facilement accessibles ». Et la cravache tape le dessous de mes seins avec intensité. Ils sont beaucoup plus douloureux que sur le dessus, la peau étant plus fine. Je dois serrer les dents, la réaction est bien plus brutale et cette cravache est vraiment bien plus douloureuse que l'autre. Le voit-il dans mes yeux ? Je ne sais pas, mais il alterne les deux, dessus dessous, se rapprochant des tétons et s'en éloignant. Je m'accroche aux sangles, les maintenant fort ! Mes ongles me rentrent dans la peau mais je tiens, je ne veux pas lâcher. Il alterne, il veut me garder en forme, je le vois. Nous avons encore pas mal de temps devant nous, et pour que je tienne dans le temps il ne faut pas trop m'entamer tout de suite. Mais les claques sont vives quand même, il est précis. Il prend son temps, il calcule bien les tapes. Je le vois à sa tête très concentrée. Il me dit « Tu remarques que je ne relève pas la main, elle reste bien à sa place ». Il en profite pour me faire un petit cours pour nos séances vidéo, il prend le temps de bien me montrer... Je l'écoute, attentive. Enfin j'essaie de ne pas me déconcentrer. Je vois bien sûr la différence entre mes frappes à moi et les siennes, mais comme je lui dis souvent, je ne pourrais jamais donner la même intensité que lui. Et la main qui se relève est un vilain réflexe de douleur. Il prend un malin plaisir à me faire la leçon et, en bonne soumise, je l'écoute. Je prends sur moi pour ne pas crier quand il approche mes tétons. Là son regard se fait plus sadique, il devient plus noir encore. Il les frappe l'un après l'autre, les pinces tiennent bon. Je me recroqueville sous la douleur, il veut me faire craquer, me faire allez au bout de ma douleur. Allez au bout de ce que je peux supporter. Les larmes montent, je ne tiens plus, je lâche « Soumission », hors d'haleine. Je n'ai qu'une envie, c'est de me protéger, mais pas besoin, il s'arrête tout de suite. Je suis allé au bout de ce que je pouvais supporter. Il retire les pinces délicatement, mais le sang qui revient me fais couiner. Il me dit « Que tu es sensible quand même ! ». Je ne comprends pas pourquoi. Il plaisante sûrement, mais moi je le prends encore de plein fouet. En séance je ne peux pas prendre le temps d'analyser ses mots, je me prends tout dans la tête avec mes émotions qui sont fluctuantes et là aussi, il faut que j'apprenne à gérer tout ça. Mais pour le moment, ce n'est pas possible. Il peut dire ce qu'il veut, à chaque fois je le crois et je me dis qu'il a raison. Je ne pense pas que ça change un jour, j'aime trop ça et je déconnecte aussi pour ne pas penser. Il me laisse le temps de ranger les pinces à linge. Je me sens épuisée, mais je tiens le coup sans rien dire. Je sens les tremblements m'envahir, les nerfs prennent le dessus. Il s'en rend compte et me dis « Allez ! On monte se reposer un peu, cela suffit pour ce soir ». Je ne dis pas non. Nous montons, et nous nous unissons pour faire le lit, travail d'équipe oblige, chacun son boulot. J'aime bien ce moment de complicité où on pose le collier, où nous posons nos rôles pour un moment pour une soirée. Le lit fait, je me jette dedans sans me faire prier, je souris, je suis fatiguée de cette soirée. Je suis d'humeur très satisfaite, je couine comme toujours dès que les draps frottent trop. IL me dit « Tu es vraiment douillette ! ». J'éclate de rire. Beaucoup de changements sont encore en train de se passer dans ma tête et ils me plaisent. Je suis en train de réaliser que je suis aussi en train d'effacer mon passé et de voir le futur sous un autre angle. Je finis par m'endormir, d'un bon repos apaisé. Je suis bien, suis-je enfin en train de me trouver ? D'être en paix avec moi-même ? Je pense que je suis sur la bonne voie, je l'espère au plus profond de moi. Je me réveille une vingtaine de minutes plus tard dans une bonne forme. Il est réveillé, il regarde mes seins, amusé. Il me dit « Ils ont bien marqué cette fois aussi ». Il les touche, il passe ses doigts sur les zébrures. Je le laisse faire, toute fière mes marques. Je les adore et j 'en suis toujours fière les semaines qui suivent nos séances. Ce sont des souvenirs de nos rencontres, des épreuves dont je sors victorieuse à chaque fois... Nous décidons d'aller manger. J'ai prévu un repas simple pour le premier soir, sachant que nous allions arriver tard. Un coup de microonde et les lasagnes sont prêtes. Nous sommes tous les deux gourmands et j'aime bien lui faire plaisir aussi pendant les repas et je ne le loupe pas. Et pour le dessert il y a les éclairs qui ont survécu au voyage. Nous discutons de mes prochains objectifs professionnels, des dernières avancées et bien sûr un peu de soumission, de ma victoire sur numéro 3. Nous en sommes très fiers tous les deux. Je viens de passer un grand cap avec numéro 3, tant d'angoisses, de peur pour peut-être pas grand-chose. Bon, ça c'est ce qu'il essaie de me faire rentrer dans le crâne mais moi je sais que c'est une vraie épreuve. Je ne sais toujours pas s'il est conscience de ce que je traverse chaque fois. Mais bon, là aussi, je progresse et un jour je serais peut-être totalement à l'aise avec ça. Mais le temps nous le dira. Nous sommes crevés, il a fait beaucoup de route et moi je suis un peu secouée par toutes ces révélations du jour. Nous montons nous coucher pour une nuit plus remuée par les douleurs que par les pensées, pour la première fois. Elle est bien plus reposante mentalement que physiquement, toutes les parties de mon corps sont sensibles et je dois faire des mouvements doux. Ce qui n'est pas encore gagné avec ma douceur légendaire. La nuit se passe, le lit est trop petit, je lui donne des petits coups. Bien sûr, je m'en excuse chaque fois. Je me réveille comme toujours avant lui. Je profite de ce moment là pour faire le point sur mes pensées, mes envies, et surtout de me réveiller en douceur pour être en forme pour sa gâterie du matin. Il se réveille en douceur. Je vois sa main descendre sur son sexe et s'agiter sous la couverture. Je sais que ça va bientôt être à moi. Il ne se fait pas attendre. Il m'attrape par les cheveux et me tire à lui en me disant « Au travail Eva ». Je suis le mouvement avec envie et je viens le prendre en bouche, sans hésitation. Je commence par lui suçoter le gland. Pendant que ma langue joue sur son gland, je m'amuse en restant appliqué et à son écoute. Je prends toujours autant de plaisir à lui faire du bien et je m'en fais toujours un devoir. Il grogne de plaisir et je lui masse doucement les couilles pendant que ma langue tournoie et viens le travailler doucement. J'alterne doucement entre les va-et vient et les suçotes. Je prends de plus en plus mes aises. Je le connais, je sais ce qu'il aime et je m'efforce de lui donner son plaisir. Je suis douce dans mes mouvements pour qu'elle dure le plus de temps possible. Il me donne quelques claques de temps en temps pour m'encourager dans mes efforts. Je constate que j'ai bien récupéré de la veille. Je suis rassurée sur ce que je vais pouvoir supporter pour la journée. Et je continue toujours pendant ce temps-là à m'occuper de son plaisir à lui et il continue à grogner de plaisir. Je suis ses grognements et je réagis en fonction. Je suis heureuse de n'avoir plus aucune appréhension pour cela aussi, et je vais de plus en plus loin. Il applique ses mains sur ma tête pour aller à sa vitesse, à son rythme et aussi plus loin et cela m'aide. J'aime quand il prend la main aussi, je me sens encore plus soumise. Il me fait allez plus loin, plus vite, je m'accorde avec son rythme, je ne lutte pas, je me laisse faire, je suis à lui comme toujours pendant nos séances. Puis il me laisse reprendre la main, je reprends mes jeux de langues. Elle tournoie, se glisse, va chercher son plaisir pendant que je le masturbe aussi. Il grogne de plus en plus fort, sa respiration s'accélère. Il finit par éjaculer dans ma bouche, et j'avale avec plaisir son sperme. J'adore son goût le matin au réveil et il me dit « Nettoie la bien !!! ». Je prends le temps de le nettoyer et il me caresse la tête, satisfait. J'ai cette chaleur dans mon ventre qui me fait dire que je suis bien dans cette condition...

Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant