Chapitre XIV - Le rituel de la fessée

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Le propriétaire parti, on est enfin seul, il me demande si ça va toujours, je lui réponds avec un grand sourire. Il me dit « Allez ! à poil ». Je m'exécute sans discuter bien trop excitée, puis nous sortons les jouets, et surtout les nouveaux...

Il sort en premier un joli martinet, en cuir noir, avec de longues lanières bien fournies, un vrai martinet de dominant, avant nous en avions un petit que l'on vend dans les magasins normaux, il est beau et imposant avec son long manche. Je me dis, là c'est plus de la gnognotte, puis il sort un cintre à pince, je le regarde un peu surprise. Me demandant bien à quoi il va lui servir. Il me dit avec son air sadique « Une pince pour chaque téton et je te l'attache au collier ». Mon cœur s'arrête, je me dis mais ça doit être affreusement douloureux ça, il lance son regard terrible « Oh oui, tu vas voir... » Puis il sort un bâillon boule, il me dit « Au moins là tu ne pourras plus parler ! », je le regarde, le touche, la boule est dure, cela ne doit pas être agréable, et surtout elle me paraît bien large.

Je me sens plus rentrée dans le vif du sujet, je sens que cela va devenir plus intense, la première séance a été vraiment une séance découverte, là nous passons, au stade supérieur. Je me dis « Oups mon collier ! », je le cherche dans le sac, je ne le trouve pas, la panique monte en moi, pourtant il y était bien ce matin, j'ai vérifié mon sac 2 fois, ce n'est pas possible ! Il est passé où ? Je sais à quel point c'est important pour lui, cela lui montre mon appartenance, si je ne l'ai pas c'est une catastrophe ! Pour moi aussi, je commence à l'intégrer ! Il me demande ce qu'il se passe, je lui dis, il me répond « Oula là c'est faute grave si tu l'as oublié... ». J'en frissonne, je me sens au bord de l'explosion émotionnelle, puis je le trouve ! Il était tombé entre le sac et le lit ! Grand ouf de soulagement ! Il me dit « J'aurais pris une corde sinon... » Je le regarde, me demandant si c'est du lard ou du cochon. Il ne sourit pas, il a son air très sérieux, on ne rigole pas avec le collier, c'est la chose la plus importante. Je n'en ai pas encore totalement conscience, à ce moment-là. Je le passe, il me le serre, en me fixant dans les yeux, je les baisse. Ok j'ai compris, je me tais. Il y a un coffre au pied du lit, nous le débarrassons de ce que nous avions mis dessus, il s'assoit et me dis « En place !!! ». Ah oui, la fessée bien sûr, je viens me poser sur ses genoux cul en l'air tête en bas, toujours côté gauche vers lui pour qu'il puisse utiliser au mieux sa main droite. J'écarte mes jambes pour laisser le champ libre et prendre mieux appui. Je laisse mes bras en bas, et il commence, les claques résonnent dans la pièce, je lui laisse le champ totalement libre, je me sens Moi, à ma place. La fessée devient notre rituel, je serre les dents, mes fesses rougissent au fur et à mesure des claques, qui sont, selon ses dires, encore douce, nous monterons en intensité au fil des séances. Pour ma part je les ressens déjà bien, elles résonnent déjà dans tout mon corps. Je passe par toutes les émotions, entre la peur du ridicule, qui surgit de je ne sais où, ben oui une fessée a 30 ans passées, l'humiliation qui s'en mêle aussi, il est quand même toujours presque un inconnu. D'un coup nous perdons quelques centimètres dans un gros plop. Je sursaute, me remets sur mes pieds en une seconde. Lui aussi se relève. Nous enlevons le tissu sur le coffre, et constatons que celui-ci et en fait en carton et non pas en bois comme nous l'imaginions. Nous nous regardons, amusés, je lui dis « On l'a cassé ? » Il me dit « Non je ne crois pas ». On le remonte un peu, ni vus ni connus. Nous avons un bon fou rire, mais il ne perd pas l'idée de la fessée et se re installe sur le lit. Je reprends ma position, mon sexe bien offert, obéissante, je ne lui cache rien. Et il connaît mieux que moi et quiconque mon anatomie. Et en plus il y a l'excitation que cela me procure, car je sais qu'aussi il va me donner du plaisir.

Pour l'instant il claque, plus ou moins fort, mais je sens les gestes précis, rarement deux fois au même endroit. Je finis par commencer à pousser de petits couinements. Il s'arrête et ses doigts me pénètre sans ménagement, sans demande d'autorisation. Je ne proteste pas, ça soulage de suite, il fait de bons va et viens rapides, je râle de plaisir, je me détends et me laisse envahir par le plaisir qui monte en moi. Une boule de chaleur envahie mon ventre au fil de ses vas et viens, et d'un coup il me rentre un doigt dans l'anus. Je m'y attendais pas à celui-là, je dis « Non » sans conviction, je sais que de toute façon il ne s'arrêtera pas, cela me coupe le plaisir.

Il me remet des fessées pour me remettre en route et me doigte les deux, je repars dans le plaisir. J'oublie un peu le coté désagréable et je reprends du plaisir, en gémissant doucement. Je me sens dégoulinante, le doigt dans mon anus n'est toujours pas mon ami, mais je m'en accommode quand même. Le plaisir monte je suis haletante, mais avant que je jouisse, il enlève ses doigts... Cette frustration ! Dans ma tête je le maudis ! Je trouve ça nul de m'arrêter, juste avant, mais c'est aussi ça la soumission.


Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant