Chapitre CXXII - Mon pote le poteau et Bob mon ami

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Je suis bien obligée de le reconnaître, ce serait mentir de ne pas dire que j'ai progressé dans la soumission. Il ne me laisse pas réfléchir longtemps, il me dit « Tu es encore en forme ? ». Je réponds que oui bien sûr. Il a son regard super satisfait et me dit « Allez ! Repasse ton collier et rejoint moi dans le salon ». Je m'exécute sans broncher, pleine d'enthousiasme et je le rejoins. Il a les menottes en main. Je m'avance vers lui, sûre de moi. Il me regarde dans les yeux et me demande de tendre les mains. Il les place l'une après l'autre, mets les menottes. Il les serre bien, je le regarde faire. Je m'installe au milieu, pensant qu'il va me rattacher comme ça. Mais non, il me prend par l'épaule et me colle au poteau, en me remontant les bras. Il attache les deux menottes ensemble et fait passer la sangle entre les deux et tire fort vers le haut. Mes mains remontent sans résistance. Il les lève haut par-dessus ma tête, j'en ai le souffle coupé. Il est comme toujours, intense dans ce moment-là, ça me remet en condition. Je suis à lui, je suis là pour faire ce qu'il veut et bien sûr avec mon total accord. Il me demande si je vais bien et si je veux continuer ? Heureusement, je me retiens de lui dire « Ai-je vraiment le choix dans cette position ? ». Mais je garde ma raison, je ne suis pas en position de discuter sur des choses qui sont déjà acquises depuis longtemps. Il fait son nœud et pars chercher un outil dans le sac. Je le regarde faire. Il revient avec le martinet. Il le fait déjà tournoyer devant lui, je frissonne. Je regarde le poteau, les bras tendus en dessus moi, je suis prête, j'en ai envie, je me concentre, faisant le vide dans ma tête. Il atteint mes épaules en rythme, ça claque, ça claque, ça rougit, ça m'enflamme. Je me tiens au poteau et je le laisse faire, le plaisir vient doucement, celui d'à nouveau vouloir pouvoir faire plus. Il est sans pitié, les lanières m'atteignent sans répit. J'encaisse bien, je supporte, je ne bouge pas et je sens que mon mental le veut aussi. Tout est réuni pour que je tienne. Il alterne, me faisant goûter au plaisir des tirs groupés mais également du bout des lanières aussi. Il me félicite au passage sur la tenue du manche et rajoute que c'est bien plus confortable comme cela. Il ne s'interrompt pas, il ne me laisse aucun moment de répit. Il descend sur mes jambes, ne les trouvant pas assez écartées, il applique le martinet entre pour que je les écarte... Je comprends le message, sans un mot, et je le fais, les écartant pour lui laisser la place. Tant que ce n'est pas assez, il continue à faire des va-et-vient entre mes jambes avec le martinet. Quand il obtient l'écartement voulu, il repasse au dos, me faisant un peu danser, mais j'encaisse, je ne dis rien. Il atteint mes côtés, je sens une douleur vive au niveau du ventre, mais je ne dis rien. Elle va passer, je n'ai jamais eu ce genre de douleur, mais il me fait vite oublier la douleur en redescendant sur les jambes et refait monter sur mon sexe qui s'enflamme, mon clito devient très vite agacé, je couine un peu. Mais là-aussi je garde mon calme, mon sérieux, je tiens, je résiste à l'envie de m'enflammer. Le poteau commence à me soutenir un petit peu plus, je reste accrochée. Il ne faiblit pas en descendant sur mes mollets et derrière les genoux, je cède sous les claques, la peau est sûrement bien plus fine à cet endroit-là. Je pousse de petits cris et me rappelle que nous avons des voisins. Je commence à avoir du mal à le supporter, mais il insiste encore et encore. Je m'accroche, mais, finalement, je finis par dire « Soumission » étant au bout de ce que je peux supporter. Il me rapplique deux trois coups sur le clito, ce qui n'améliore pas son état, étant déjà bien enflammé. Il est amusé par ma réaction. En me détachant, je rêve de Bob, je rêve de plaisir, mais je ne dis rien. Comme s'il lisait dans mes pensées, il me dit « Allez ! Monte ! File, je te rejoins, prends Bob avec toi ! ». Je prends une serviette au passage. Je grimpe vite, installe la serviette et je pose Bob à mes côtés. Quand il me rejoint, il a un grand sourire. Il le met en route et j'écarte en grand les cuisses. Il atteint tout de suite mon clito, qui est déjà en grande forme ! Je m'empêche de pousser un cri de plaisir, mais tout mon corps en frissonne. Il le triture tout de suite en voyant ma réaction, je vois qu'il est vraiment amusé de mes réactions et il me fait m'envoler dans un autre monde de suite. J'oublie tout, je ne réfléchis plus et je profite de ce grand moment de plaisir mêlé légèrement à la douleur. Il tire mon clito, le pousse, l'écrase, ne me laissant pas reprendre mon souffle entre deux orgasmes, il ne me laisse surtout pas resserrer les jambes ! Sa voix tonne si j'ose le faire, il ne le veut pas. Pourtant, cela me soulage ! Je ne le fais pas exprès, c'est un réflexe de mon corps qui s'enflamme, qui ne tiens plus, qui aimerait demander pitié tellement je souffre, mais aussi je prends du plaisir. C'est aussi une torture dans le plaisir, je ne sais plus, mon cerveau ne veut plus analyser, je m'abandonne, un peu résignée, mais je sais que je vais une nouvelle fois prendre mon pied. Je m'accroche à la serviette, bascule la tête en arrière et je ferme les yeux. Je m'en vais loin, très loin sous ses assauts répétés. Je ne suis plus rien juste une marionnette entre les mains de son DOM...


Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant