Chapitre LVXXV - Bêtises en série

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Nous rentrons dans le gîte, plein d'entrain comme toujours et nous faisons un tour plus que rapide. Nous n'avons rarement eu aussi peu d'espace, mais on en aura assez pour faire tout ce qu'il a prévu, j'en suis sûre. Il me dit « ça va être parfait ». Je suis rassurée, comme toujours, tout lui convient de toute façon. Chaque fois on fait au mieux pour le choix du gîte, tant que les voisins ne sont pas trop près, tout va bien. Il me prend par la robe et commence à déboutonner les boutons les uns après les autres, en me regardant droit dans les yeux. Il me sonde, il ne me quitte pas des yeux. Je me sens déjà sur le point de craquer. Non il ne faut pas, tout va bien. Je progresse en tout, je n'ai pas de raison de ne pas être bien. Je baisse les yeux, je regarde ses mains descendre au fur et à mesure. Il sort mes seins sans ménagements de la robe. Sa poigne habituelle avec laquelle il les serre sans un mot, me fait savoir que je suis à lui et que je le veux au plus profond de mon corps et de mon âme. Il me les pince avec force, me fait rentrer ses doigts dans mes chairs, il les plante en les tordant. Les écartant, les soulevant. Il ne prend pas de gant et commence très fort, le ton est donné et il ne me laisse pas de répit, s'amusant à les soulever, les faisant claquer. Je me tortille un peu. Que c'est douloureux ! La douleur m'irradie déjà au plus profond d'eux ! Déjà ? Mais ce n'est pas possible ! Mes doutes se confirment, je supporte beaucoup moins la douleur. Il me fixe toujours avec intensité je résiste, je ne veux pas lâcher, il ne lâche pas non plus. Je vois dans son regard qu'il prend du plaisir à me les malmener et, du coup, moi je prends aussi du plaisir à lui faire plaisir. Il me les claque plusieurs fois entre eux les faisant bien rebondir. Il sourit. Moi ça me remonte jusqu'à dans la mâchoire et il les remonte une dernière fois par les tétons, très hauts. Je pousse un cri aigu, ne pouvant pas me retenir et il les relâche d'un coup. Il me dit « Je te trouve de plus en plus douillette Eva, tu résistes beaucoup moins... » Je le savais bien que je changeais mais mince pourquoi ? Je n'ai pas envie d'être plus douillette, je veux continuer ! J'aime me dépasser ! Et mon corps et mon mental me lâche maintenant ? Je suis dépitée ! Lui ça n'a pas l'air de l'atteindre et il finit de me défaire les boutons comme si de rien n'était. En finissant cela, sa main se glisse entre mes jambes écartées et il vient vérifier mon humidité flagrante. Il me dit « Ma Salope ! Tu aimes toujours autant te faire malmener les seins hein ? » Il rajoute 3-4 claques sur chaque sein pendant qu'il joue avec mon clito et qu'il me fait me tortiller de plaisir. J'ai un sacré sourire, et le plaisir monte à une vitesse folle. Il joue avec mes nerfs et mon clito, me faisant monter le plaisir et je sais qu'il va s'arrêter avant la jouissance mais je me laisse entrainer. Je monte en flèche dans le plaisir, il sait y faire. Je suis trempée, puis d'un coup il s'arrête juste avant la jouissance ! Comme toujours il ne me fait pas ce cadeau. Il me regarde, satisfait du petit tour qu'il vient de me jouer. Il se déshabille toujours bien amusé en regardant les jouets et me dit « Alors Eva tu as oublié quelque chose ? ». Je préfère lui dire que oui j'ai oublié la tondeuse, il me dit « Oh ! Ça ce n'est pas bien ! Moi qui voulais m'en servir ! ». Il est très sérieux, je baisse les yeux. Il m'a promis une punition pour chaque jouet oublié et je sens bien que je vais payer mes erreurs. Il inspecte tout il me dit « Non ? tu n'as pas fait ça ? Je le regarde un peu surprise, « Tu as oublié Bob et Bob 2 ? Comment est-ce possible ? Je sais que tu n'as pas eu le cœur de les jeter... ». Je réponds penaude « Oui mais comme ils étaient morts, je ne pensais pas que j'avais besoin de les prendre, vus que c'est pour s'en resservir sur cette rencontre ». Le regard devient noir « J'avais dit TOUS les jouets ! Sans exception ! ». Je me pince la lèvre en me disant que je n'en loupe pas une en ce moment. Il me dit « Tu vas le payer, tu le sais hein ? » Je lui dis « Oui ». Mais j'ai cette chaleur dans mon ventre qui me dit que cela ne me déplait pas non plus, je sais qu'il ne sera pas tendre mais il vient bien pour ça. Il continue de faire le tour des jouets. Il voit le paquet des aiguilles, il me dit « C'est bien tu y as pensé. On ne pourra pas s'en servir, je ne voudrais pas que les voisins appellent les gendarmes, suite à tes hurlements... ». Je ne peux qu'approuver. Il est quand même satisfait de mon travail, et comme il me l'a dit plus tard, « Tu n'aurais rien oublié j'aurais bien trouvé d'autres choses, genre les premières punaises accrochées au scotch ou autres... ». Il me dit « Prête ? ». Oh oui quelle question ! Bien sûre que je suis prête ! J'attends ma fessée depuis 3 longs mois. Il s'installe sur le lit et me dit « En place !!! ». Je sursaute comme toujours, et file me mettre en place sagement, la tête bien en bas et le cul bien en l'air, à portée de sa main pour ne pas m'épargner. Je prends bien ma place pour pouvoir tenir le plus longtemps possible. Et il commence immédiatement, ça claque fort. Il ne met pas les formes, il ne fait pas monter la sauce, il attaque rudement. Tout mon corps réagit, encaisse. Les claques retentissent dans la pièce, je sursaute un peu, prenant l'intensité comme elle vient. Je sais déjà qu'à ce rythme je ne pourrais pas tenir longtemps, mais je m'accroche. Je ne lâcherais pas avant un moment, je ne veux pas le décevoir et par la même occasion moi aussi. Il s'attaque fort à mes fesses, il insiste plusieurs fois au même endroit. Je me tiens à ses jambes, je serre les dents quand il descend un peu sur mes cuisses, je récupère un peu de mes fesses. Je respire, me concentre sur mon but, me prendre ma fessée de bienvenue, la seule, l'unique. Je mobilise mes forces pour continuer. Il me rappelle à l'ordre quand je bouge un peu trop à son goût en me pinçant le sein pour me maintenir d'une main et donner les claques de l'autre. L'effet est immédiat, je me retrouve bloquée, si je bouge, il serre plus fort. Je me retrouve totalement à sa merci sans pouvoir bouger d'un pouce, il a une totale maîtrise de mon corps et je continue à encaisser. Toujours plus loin, plus haut, plus fort, et cette fessée donne raison à notre phrase. Les larmes me montent aux yeux quand il s'arrête pour venir vérifier mon humidité qui est comme toujours bien là. Oui j'aime toujours cela il n'y a toujours aucun doute là-dessus, il me dit « Toujours aussi Salope !!! ». Il me donne quelques claques sur le clito. Je me mets encore plus sur la pointe des pieds et écarte encore plus mes jambes pour lui laisser plus de place. Il en profite, alternant les claques et les titillages de clito. Je me sens dégouliner sous ses assauts, entre les deux je monte en pression prenant de plus en plus de plaisir. Il l'agace, le torture, le malmène, et il adore ça ! Moi aussi ! Ma respiration s'accélère, mon cœur s'emballe, je resserre mes mains sur ses jambes, je vais exploser et comme toujours il s'arrête. Je pousse un petit râle de mécontentement. Je ne peux m'empêcher, j'étais si proche ! Il l'entend bien sûr ! Du coup il me remet plusieurs claques sur les fesses déjà bien endolories ! Je n'en peux plus ! C'est trop ! Je dis « Soumission !!! ». Il m'en redonne comme toujours quelques unes, j'encaisse en grimaçant. Puis il me dit « Allez debout ! » Je me relève, un peu dans les vapes. La remise en position debout est compliquée, ça tourne un peu. J'ai pris déjà cher et on n'en est qu'au début ! J'encaisse vraiment moins bien me dis-je dans ma tête, ne voulant pas le lui dire, surtout à lui. J'ai bien trop peur de me rendre compte que, finalement, je n'aime plus ça ou que je ne veux plus en prendre autant, ou que je suis vraiment douillette... Il me demande si on continue... Je lui réponds « Oui bien sûr ! » en priant pour qu'il ne touche plus à mes fesses d'un petit moment. Il prend le petit martinet et me fait mettre en direction de la cuisine, il commence à me fouetter avec. Les coups pleuvent. Il arrive à le rendre douloureux avec l'intensité qu'il y met. Mais je ne sais pas ce qu'il me passe par la tête, un coup de folie ? De la bêtise ça c'est sûr mais je réalise que j'ai mis une bouteille d'eau au congélateur et que c'est de l'eau pétillante. J'ai peur de la catastrophe et je pars droit devant moi en disant faut que j'enlève la bouteille... Sans lui demander la permission, comme si on n'était pas en séance, sans aucune réflexion sur le geste que je suis en train de faire tant que je ne me retourne pas et que je vois sa tête. Je me rends compte de mon énorme connerie à ce moment-là. Je vois sa déception, sa colère ? Je ne sais pas à ce moment-là mais la peur de le décevoir est plus forte que toutes les autres. Il me dit « Mais ce n'est pas possible de faire ça ! ». Je reviens vers lui, je suis déboussolée. Je le savais bien qu'un truc clochait depuis le départ, je n'avais pas pris ma place de soumise ! Je me tourne dos à lui, je m'en veux terriblement. Il prend le grand martinet et là, en me parlant, en me disant que ce n'est pas bien, il me fouette. Vraiment une vraie punition comme jamais il ne m'en a donnée. Je serre les poings de rage, en pleurs, une colère contre moi-même immense... Je le laisse me punir, je ne dis rien, je retiens mes cris, j'accepte cette douleur. Il est plus déçu qu'en colère et moi, ben, il faut que je digère ma grosse bêtise et je sais que je ne pourrais que me pardonner à moi-même après cette faute. Comment ai-je pu faire ça ? Je ne sais pas. Je ne suis pas dedans, j'en ai trop plein la tête. Finalement je ne suis sûrement pas une soumise. Faire ça après nos deux ans de relation, je n'ai vraiment donc rien appris ? Il me martèle le dos par le martinet et par ses paroles, celles qui font redoubler mes pleurs, de douleurs de colère. J'ai une prise de conscience, je ne serais jamais la bonne soumise, celle qu'un DOM attend. Avec lui ça passe, car nous avons créé une relation unique qui allie l'amitié à la soumission. Et aussi nous avons construit ma nouvelle vie professionnelle. Et ce coup-ci je ne suis pas arrivée à faire la part des choses, j'ai tout mélangé et il me le dit bien. Mon dos se zèbre des marques des lanières. Je ne lâcherais pas soumission, je veux allez au bout de cette punition et, de toute façon, il ne s'arrêtera pas. Tant qu'il ne l'a pas décidé, je sais que je ne dois rien dire, le laisser faire. C'est aussi bon pour moi, murée dans mon silence je ne peux rien dire. Je ne sais pas quoi dire, il n'attend rien de moi, pas pour le moment. Le temps de parole sera pour après car c'est comme ça. La parole reprendra sa place. Il me donne des coups de martinet dans tous les sens, la brûlure est extrême. Mes ongles s'incrustent dans mes paumes de main, même là je m'auto-inflige de la douleur plus que ce qu'il m'en donne déjà. Je ne suis plus rien. Plus que douleur et déception. Les coups s'atténuent petit à petit, puis tout s'arrête. Je n'ose pas me retourner, j'ai juste la plus grosse honte de ma vie.

Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant