Chapitre LXX - Une entrée en matière difficile

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Je guette à la fenêtre son arrivée. Je ne suis pas bien mais je suis excitée de le retrouver, mon envie est là et aussi l'enthousiasme habituel de nos retrouvailles. Nous sommes en journée, le chemin est passant, je ne peux pas l'accueillir avec le collier autour du cou, pourtant j'adore ça, me sentir à lui dès qu'il pose le pied par terre et qu'il me voit. J'aime quand il voit le collier, mais on ne peut pas toujours faire ce que l'on veut dans la vie. Il arrive ! Je vois le bout de la voiture ! Je descends en vitesse, toute heureuse de le retrouver. Mon stress redescend en flèche, je suis là où je veux être et comme toujours tout s'efface à son arrivée. Je vais devoir travailler là-dessus, ça ne sert à rien de me rendre malade pour quelque chose que je désire tant. Je suis devant lui quand il descend de la voiture. Son regard me montre qu'il a l'air heureux d'être là et moi aussi. La chaleur dans mon ventre est intense. Il m'attrape par le col, serrant sa poigne sur moi, j'en ai le souffle coupé. Il est en forme. Nous nous embrassons avec fougue, sa langue vient me fouiller. Il est intense et sa main se glisse dans mon pantalon sans ménagement, mes jambes sont déjà écartées pour l'accueillir. Je suis trempée je le sais déjà, et le bruit de son doigt qui s'agite dans ma chatte ne laisse aucun doute sur mon excitation. Il pince mon clito, je suis collée à lui, pendant qu'il joue avec moi. Je suis gémissante, le regardant dans les yeux. À partir de ce moment je ne suis plus qu'à lui, je suis sa soumise, et nous le savons bien tous les deux. Il me relâche comme toujours avant toute jouissance, il ne faudrait pas exagérer quand même. Je suis titubante de bonheur, de plaisir, d'envie de réaliser plus de choses. Nous rentrons dans le gîte. Je lui demande un cachet avant tout, il faut que je fasse passer ce mal de tête pour être totalement à lui et surtout, capable d'encaisser. Il m'a ramené des cachets à dissoudre dans la bouche, c'est parfait, normalement ça agit vite. Je le remercie, et il ouvre sa valise en me disant « Je nous ai ramené de nouveaux jouets... ». Mon œil s'éveille. De nouveaux jouets ? Chouette ! Je suis toujours preneuse de nouveaux jouets, cela rajoute du piquant à nos rencontres. Il ne m'a parlé de rien, comme chaque fois ça va être la surprise. Je m'attends un peu à une spatule ou quelque chose dans le genre, plus costaud que la dernière. Il en sort une justement en métal, une pelle à gâteaux ! Je la regarde avec respect, mes fesses sont déjà enflammées rien qu'en la regardant. Elle a l'air costaude, peu de chance qu'elle casse sur mes fesses. « Elle est belle », me dit-il innocemment... « Oui elle est belle et elle a l'air bien solide ». Il est content de sa trouvaille, et je sais déjà qu'il a une bonne idée de ce qu'il va pouvoir en faire sur mon corps qui ne demande que ça. Puis il sort un sachet en plastique avec des plumes rouges dedans, et je repère les pinces à tétons. Il l'ouvre en me regardant dans les yeux et me dis « On va les tester tout de suite ». Je glisse mes mains dans mon dos, et je lui présente mes seins. Il pose la première, cela ne me fait aucun effet ! Même pas une petite douleur, rien... Il resserre les petites vis qui devraient resserrer les pinces, enfin c'est ce que nous avions compris, mais rien de plus. Nous nous regardons, déçus. Je m'excuse presque de ne rien ressentir, et je finis par lui dire « On va garder les pinces de serrages, au moins c'est efficace, on en est sûr ». On en rit, on est comme ça. Cela reste de petites choses pas bien graves et heureusement. Et là il me dit « Tu sais, on a tous un ami un peu lourd, qui s'incruste qui est toujours bourré dans les soirées... ». Je l'écoute, ne sachant pas trop où il veut en venir, ne comprenant pas le but. Il rajoute « Tu sais l'ami lourd, en général il s'appelle Robert ou autre chose dans le genre... » Si j'étais un personnage plein de points d'interrogation je serais dans une bulle, je ne vois pas, je ne comprends pas. Il parle de lui ? Je veux bien qu'il insiste souvent sur des choses mais quand même, et là ça ne fait pas DOM, ce n'est pas lui. Il sort une longue boite de son sac, colorée. Je vois un nouveau vibro dans la boite, je souris. Il est tout en longueur. En forme et en couleur de sexe. Je ne sais pas trop quoi penser, il a l'air moins chouette que Bob ou Albert. Oui je deviens exigeante avec le plaisir de mes jouets je le reconnais. Il me dit « Je te présente Robert ! Il sera parfait pour ton vagin et le travail de ton petit trou ! Tu vas voir, comme ça va être bon... ». Il a son regard sadique que je lui connais, qui annonce le « Tu vas voir ce que tu vas prendre toi. Je ne cache pas mon envie, malgré mon mal de tête encore présent. Il me dit « Allez en place ! ». « Mon collier » me dis-je !!! J'allais l'oublier mais il est bien en vue, je m'excuse en passant devant lui, et l'attrape sur le meuble. Il sourit en me voyant le passer, je lui souris aussi. Nous y voilà, il est mon DOM je suis sa soumise, et nous avons deux jours pour jouer, dépasser les limites, toujours un peu plus, vivre de grands moments de partages et de plaisirs. Il s'installe sur une chaise, et je viens m'installer sur ses genoux mais dans le mauvais sens ! Il me dit de sa grosse voix, « Dans l'autre Eva ! ». Je ne comprends pas comment j'ai pu me tromper, je suis déstabilisée. Il me dit « Allez ce n'est rien ». Je prends ma place, mettant bien mes fesses en l'air pour lui laisser toute la place possible. J'ai la tête très basse, je suis en position, prête pour la fessée de départ. Il attaque par de grosses claques qui résonnent très fort dans la pièce et dans ma tête. Il me réchauffe très vite le sang. Il n'y va pas par 4 chemins, mes fesses en tremblent, je m'accroche aux barreaux de la chaise. Il ne va pas m'épargner, le message est clair. On est bien loin des fessées du début où il me montait doucement en pression, là, maintenant, je sens que c'est tout de suite intense et douloureux. Il descend, remonte sur mes jambes, me maintenant fermement par le sein. Il le pince fort pour que je ne bouge pas, et je prends du plaisir dans cette fessée salvatrice de retour dans la meilleure position au monde, celle de soumise. Il claque l'intérieur de mes cuisses, je me tortille un peu, son étau se resserre sur mon sein. Il ne me laissera pas faire et sa poigne me le fait ressentir. Je me recale sur ses genoux. Je ne suis pas super bien, je me sens mal, j'ai déjà envie de craquer, je ne comprends pas, je n'encaisse pas, je suis mal dans ma tête et dans mon corps. Je pleure doucement, le laissant continuer. Il s'arrête et me dit « Debout ! ». Je suis pantelante, à bout de nerfs. Il me dit « Toi ça ne va pas ! Qu'est-ce qu'il t'arrive ? ». Je lui dis « Je n'en sais rien, je ne suis pas bien, je me suis beaucoup trop mise de stress pour cette rencontre, plus que d'habitude ». Il me dit « Allez viens me faire un câlin ». Je le regarde, surprise, mais je ne loupe pas cette occasion. J'en ai besoin à ce moment-là plus qu'une fessée. Juste poser ma tête sur son torse en toute amitié. Je me cale et il resserre doucement ses bras autour de moi. Pas besoin de beaucoup de paroles, juste sa présence. Un moment rare, dont je profite pour pleurer un bon coup, pour dégager tout ce stress qui devenait insupportable. Je sens enfin mes épaules céder, je me laisse allez et il me laisse faire. Il me connaît si bien... Et petit à petit je reprends des forces. Il est là, je suis heureuse, la pression redescend enfin. Le pauvre, avec moi il doit toujours s'adapter, je ne suis pas forcément toujours la même à chaque séance, et ma vie prend un tel tournant en ce moment que je réagis un peu fort. Je m'en rends bien compte, et pourtant j'aimerais tant décrocher complétement quand il est là... il me demande doucement si je vais mieux, si je préfère faire une pause ou continuer. Mes forces me sont revenues, mes envies de me dépasser aussi.

Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant