Chapitre XL - Jouissance et restaurant

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Je suis flageolante, je m'écroule sur le lit, je suis au bout de ma vie, je ne bouge plus, je l'entends monter, je suis tremblante, il me demande si ça va. Je lui réponds un petit oui, il sourit et me montre Bob. « Oh ben mince moi qui voulais tester Bob sur toi, on va attendre... » mon œil s'ouvre en grand, Bob ? Oh oui Bob !! Je suis assez en forme pour supporter cette nouvelle douce torture, je me tortille et lui dit « Je pense avoir encore un peu d'énergie pour ça, je vais faire un effort... » Il éclate de rire et me dit simplement « Salope !», oui je sais et j'assume de plus en plus, je m'installe bien sagement, écartant bien mes jambes pour lui laisser toute la place. Il s'approche en me regardant avec son sourire sadique. Il le met en route, j'entends son doux ronronnement qui me manquait tant. Je sens que mon clito s'enflamme déjà. Je frissonne à son approche, tout mon corps se tend avant même qu'il ne me touche, mes nerfs sont en vrac, je n'attends que ça, et lui prend son temps. Je le supplie du regard et il finit par mettre fin à mon attente.

Bob atteint mon clito, je pousse un grognement de plaisir de suite, fermant les yeux pour profiter de ce moment. Je le sens danser sur mon clito, l'exciter le triturer. Il l'a déjà en main, il enchaîne les aller-retours, je me cambre de bonheur sous les assauts, mon esprit s'envole, je prends le plaisir. Je continue mon lâcher-prise. Bob fait des aller-retours entre mon vagin et mon clito, je m'enflamme, j'ouvre mes yeux, il est super concentré et j'explose une première fois. Je suis essoufflée, mais comme toujours je récupère vite. Il ne me laisse pas souffler, il reprend de suite. Il l'écrase, le fait tourner, l'étire, j 'entend le bruit de ma mouille, tout le plaisir que je ressens sors de moi... Et lui il continue, il a son regard vicieux. M'obligeant à garder les jambes grandes ouvertes car j'ai tendance à les refermer au moment de l'explosion. Son ton est ferme, quand il dit « Ouvre ! ». La discussion n'est pas possible, et il me re fait exploser en écrasant mon clito qui n'attend que ça. Mon corps se re tend. J'explose comme ça plusieurs fois de suite, ne retenant rien, je ne peux rien retenir, je ne sais pas faire, j'aime ce moment, aussi où je pars très loin dans le plaisir, où j'ai l'impression de quitter mon corps tellement c'est bon, c'est fort et intense. Il sait me faire partir, allez très loin dans le plaisir, et ça m'aide aussi à encaisser certaines épreuves de nos séances. Sans plaisir je ne sais pas si je pourrais aller aussi loin, dans les épreuves, peut-être un jour on testera... Je grelotte avec un grand sourire, il me dit « Allez ! File sous la couette ». J'obéis sagement. En me relevant, je sens mon odeur de plaisir. Je me dis « Oh mon dieu ça sent fort ! ». J'ai un moment de gène et je me cache sous la couette. Tremblante, mais pas de froid, je ne comprends pas, je suis bien mais j'ai envie de pleurer. Il se met face à moi, enlève mon collier, il me dit que « C'est les nerfs, c'est normal. On est allé loin ce coup-ci ». Il me propose une grande pause, avec repas au resto à midi, je suis d'accord. Je suis épuisée, je me mets à pleurer, pas de gros sanglots, juste des pleurs, je n'arrive pas à exprimer ce qui se passe dans ma tête, ça se bouscule trop, mais je pleure. Et je trouve que ça fait presque du bien de pouvoir pleurer sans retenue. Un jour j'arriverais à mettre des mots là-dessus. Je sens bien que ça vient de mon passé, mais il veut que je parle de mon futur. Alors je sais plus ce que je dois faire, le passé je ne peux pas l'oublier comme ça. Je veux aller de l'avant, mais le passé est toujours là, douloureux. Je n'arrive pas encore à aller de l'avant.

Déjà j'avance dans la soumission, le reste viendra au fur et à mesure, je m'endors, avec cette pensée dans la tête. Je me sens trembler pendant cette petite sieste. Nous allons toujours plus loin et nous repoussons, toujours un peu plus mes limites, avec son aide bien sûr, il a la manière d'amener les choses en douceurs. Je me réveille tremblante, les nerfs en pelote, je vais au bout de moi-même. La grande pause va faire du bien. Il me demande si je vais bien, je lui dis que je suis crevée, un peu perdue dans mes pensées, mais je suis là où j'ai envie d'être, cela est sûr de sûr. Je reconnais que ça m'embête de pas totalement lâcher-prise...

Il me dit que je ne suis juste pas prête et que ça viendra, et il se fera un devoir de m'aider dans cet objectif. Je sais qu'il se fera un plaisir, de me venir en aide.

Nous partons nous préparer, je prends une bonne douche bien chaude, enlevant mon odeur un poil dérangeante, même beaucoup. En sortant de la douche, il me dit « Ah oui les punaises sont bien rentrées... » en prenant mes seins en main, il y a un cercle autour de chaque tétons avec des petits points rouges. Et de même sur les cuisses. Je dis « C'est étrange, avec toi j'ai une étrange maladie chaque fois que tu viens ! J'ai de nouvelles marques ». Nous rions, l'ambiance est détendue, nous ne sommes plus dans la relation dominant soumise. Je mets ma tenue choisie avec soin, une tenue qui fait femme. Et oui je change, je deviens femme, j'ai de plus en plus envie de plaire et je m'assume un peu plus, je ne suis pas encore en talon haut, ça je ne pense pas pouvoir l'être un jour, ni en robe, mais je suis bien habillée. Et surtout je me sens bien dans cette tenue. Cela fait du bien de se sentir femme, ça faisait si longtemps que ça ne m'était pas arrivée, les choses commencent à changer là aussi. Nous nous installons dans un petit restaurant en ville, il y a du monde je m'attends à tout, avec lui. Mais je me dis reste zen, ne commence pas à rougir, à lui faire comprendre que tu peux déjà te sentir gênée...

Nous prenons un apéritif, et discutons tranquillement. Je me détends, il lance quelques allusions mais finalement, je me sens moins gênée, je commence à assumer un peu plus. Puis le resto est bruyant, les gens n'entendent pas forcement. « Alors ça fait quoi les punaises ? Il n'insiste pas trop, il a ce bon goût et surtout il nous reste encore bien du temps avant son départ. Ça fait du bien de ne pas se sentir pressé. Nous prenons le temps de nous balader après le repas, dans le village, faire quelques courses pour le soir, C'est bientôt mon anniversaire, donc nous prenons une bouteille de mousseux, et un bon dessert. Arrivés en caisse, je sors mon portemonnaie, et là regard noir de Dominique, « Non ! Non ! Tu ne payes pas ! Ça ne va pas ? ». Je baisse les yeux, il arrive à m'intimider de partout et je range mes sous, bien sagement. Je me sens prise en faute. En sortant il me dit « Moi je gagne bien ma vie, toi tu galères plus, je peux payer les courses ! ». Je comprends et me sens un peu bête. Ça aussi j'aimerais que ça s'arrange, que ma vie s'améliore aussi à ce niveau-là. Je pense que ça viendra ça aussi, mais là c'est à moi de faire de gros efforts aussi, mais je me sens de plus en plus forte grâce à la soumission. Un jour la force que j'ai pour la soumission, je la mettrai pour changer de vie.


Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant