Chapitre XCVII - Il n'y a pas que la pluie qui fait « PLOC »

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Je me remets sur mes jambes, un peu flageolantes. Il me regarde, amusé « C'est quand même toi qui me la demandé ! ». Je ne peux que le reconnaître. J'ai une nouvelle fois voulu dépasser mes limites et il en a profité. Il a bien raison de faire ce qu'il veut, il est mon DOM et il en a le droit bien sûr vu que... c'est mon DOM. Et je sens bien que je n'ai presque plus aucune résistance. En ai-je déjà eu ? Je ne suis pas sûre non plus, je ne lui ai jamais dit non... Je me savonne bien enlevant bien l'odeur, mais je me rends aussi compte que je n'ai plus ce besoin fou de devoir me laver les dents. Commencerais-je à accepter l'uro ? Je suis toujours pensive quand je me rends compte de ces choses-là. Il me dit « Tu viens ? ». Ça me sort ce mon moment d'absence. Je sors de la baignoire, je me sèche bien et je remets mon collier. Je le rejoins dans la cuisine. Il a la boite de punaises dans les mains, il me demande si on continue, pour la forme, j'acquiesce. Il me fait prendre place une nouvelle fois sur la table. Je me plaque dessus en le regardant. Je ne sais pas ce qu'il compte me faire, et je sens bien que cela va me plaire. Il en prend une dans chaque main entre deux doigts, me regarde avec intensité. Il passe derrière moi. Je regarde droit devant moi. Il me plante la première punaise dans la fesse. Il doit forcer pour qu'elle rentre bien. Je réalise à ce moment-là que je vais bien souffrir... et dans la longueur. Il va y allez en douceur mais va aller jusqu'au bout de ma souffrance. Je la sens au fond de moi. Elle reste bien en place. Il est bien arrivé à la rentrer, je la sens bien présente. Il prend son temps, il met la seconde sur l'autre fesse et, d'un coup sec, il la fait pénétrer. Je grimace mais c'est largement supportable. C'est dans la partie bien charnue qu'il les plante, donc, pour le moment, je gère assez bien. Il prend son temps. Ferait-il un tableau avec mes fesses ? Il passe devant moi, prends deux nouvelles punaises, me les présente en attendant mon accord pour continuer. Je sens bien que tout est réfléchi. Ou alors il a envie de me faire craquer, c'est aussi une possibilité... Mais il reprend, il ne me laisse jamais dans mes pensées longtemps. Il me plante la suivante aussi dans la fesse, mais elle ressort. Il me dit « Oh c'est dommage, il va falloir la replanter... ». Elle rentre bien ce coup-ci et je la sens bien passer. Cela ne le perturbe pas le moins du monde, ce n'est pas une petite punaise qui va me faire céder et il le sait. Il en reprend deux nouvelles, toujours en croisant mon regard. Je ne sais plus si je lis de l'amusement ou du sérieux dans son regard, peut-être les deux à la fois. Je sais qu'il aime les nouvelles choses et moi aussi bien sûr. Il en plante une dans le pli de la fesse. La peau doit être bien plus fragile à cet endroit et elle a plus de mal à rentrer. Il doit insister, je couine, la douleur est bien plus intense et je m'accroche à la table. Elle finit par rester accrochée, plantée dans ma peau mais je la sens toujours et bien plus que les autres. Voyant ma réaction, il fait de même sur l'autre, même réaction aussi douloureuse. Il me dit « Ça fait mal ? Oh mais tu es bien douillette ! Tu veux qu'on s'arrête ou on continue ? ». Je ne réfléchis pas et je lui dis « On continue ! ». Je suis bien loin de mes limites encore. Il reprend des punaises et me les plante dans le dos. Je pousse un couinement. Il me fait quand même mal mais je pense aux aiguilles qui, elles, sont bien plus douloureuses et je me dis que je peux encore supporter. Il continue au mème endroit, de l'autre côté. Elle ressort... Je sens le sang couler le long de ma jambe. Je n'ose pas lui faire le coup de l'évanouissement, je ne pense pas que ça l'amuserait. Il va chercher du papier toilette et me nettoie. Je saigne beaucoup, étonnement. On sèche tout ça pendant que je me remets un peu de mes émotions et il reprend en les appliquant cette fois en bas du dos. La douleur me transperce. Je me dis « Ce n'est pas possible ! Il a touché un os ou autre chose... » Bon pour l'os on a de la marge, pour les organes aussi. Je pense qu'avant de les atteindre... Mais bon je douille plus qu'aux autres endroits. Cela me déconcentre un peu, me perturbe. Lui pas du tout. Il me demande si je veux continuer quand même. J'acquiesce, et il reprend son petit jeu qui l'amuse toujours autant, j'en suis sûre. Il vise le haut de la fesse pour ce coup-ci. Il la plante et là un 'PLOC' énorme résonne dans la pièce ! On se regarde, surpris, un poil amusé. Je lui dis « PLOC ? » Ma peau a fait Ploc ! Mais un super gros 'PLOC'. On se retrouve, un petit fou rire commence à me prendre, lui aussi en rit. On ne pensait pas que la peau puisse faire ce bruit ! Il me demande si on continue mais je sens bien que cela m'a perturbée, ce 'Ploc', et que ça a bien cassé l'ambiance. Ça fait bizarre d'entendre son corps comme ça ! Et fort en plus ! Il m'en replante une, mais je ne peux plus. Je lui dis « Soumission ! ». Il arrête, il accepte. Ce n'est pas physiquement que je ne peux plus mais mentalement. Il m'enlève toutes les punaises en me disant qu'elles ont bien tenu quand même. Je saigne bien aussi. Plusieurs endroits saignent. Il a bien la preuve qu'elles se sont bien plantées. Nous arrêtons tout ça et il déclare que c'est fini pour la soirée. Je file dans la salle de bain me laver. Ce soir il m'invite au restaurant pour fêter mes victoires dignement, et il me prévoit une petite surprise pour ça. Je m'habille en femme comme je le fais maintenant à chaque fois. Mes vieux habits, eux, sont remisés au fond du placard. Lui est toujours classe dans ses habits, il faut bien que je fasse des efforts. Nous avons trouvé un petit resto sympa et, en plus, nous n'avons pas de voisins et nous pouvons discuter tranquillement. Il nous commande du foie gras et du champagne. Ah oui ! Il sait fêter les victoires, lui ! Je me sens bien, nous parlons boulot, projets. Il veut que je continue à me projeter dans l'avenir et j'essaie de le suivre dans ses idées. Il me réveille toujours autant et crois tellement en moi que je ne peux que suivre, même, si au fond de moi, je sais que tout n'est pas encore gagné. Mais je veux y arriver ! Pour une fois que quelqu'un croit en moi je ne veux pas le décevoir. Nous vivons toujours un grand moment de complicité, comme toujours, aucune question de soumission. On parle librement de tout sans soucis et j'adore ces moments-là. Je me fais plaisir au resto en me prenant un bon dessert. J'en profite, les objectifs 'perte de poids' ne sont pas encore pour le moment. En rentrant je lui demande de corriger mon chapitre de la semaine. Je veux voir comment il s'y prend. Et là, je prends conscience que je lui donne un boulot monstre avec les fautes et mes tournures de phrases pas toujours compréhensibles. De ce soir-là je décide de corriger mes textes et de les relire aussi pour lui faciliter la tâche. Et je suis consciente que cela va m'aider aussi pour mes textes professionnels. Je me repose souvent sur lui pour beaucoup de choses. Nous allons nous coucher avec cette idée en tête.

Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant