Eva soumise et heureuse

Chapitre CXLVI - Repos, cuisine et ... Salope

L'heure avance tranquillement, il arrive quand même à me dire que ça fait du bien aussi de se poser et ne rien faire. Mais... Pas trop longtemps non plus ! Je le sens s'agiter dans son fauteuil. Je souris intérieurement, il a fourni un effort pour moi. Je lui propose d'aller faire à manger pour qu'il ne soit pas en retard à ses rendez-vous. Il me répond un « Oui » enthousiaste ! Nous rentrons au gîte en papotant. Il se livre un peu sur sa vie et, comme toujours, certaines choses me touchent. Je ne sais pas si je réagis correctement, il ne se livre que rarement et, chaque fois, je suis surprise. Il est tout le temps là pour moi et j'espère bien lui rendre cette présence, ce soutien. Il va encore falloir améliorer ça, je ne suis pas au bout de mes peines. Question relations humaines, je dois encore apprendre pour savoir comment réagir... Arriver dans la cuisine, je sors une planche à découper, deux filets de poulet avec des gnocchis, ce sera assez consistant pour nous deux. Je me mets à découper mon poulet en cube. Il me demande si j'ai des échalotes. Je lui réponds que Oui et il me demande une planche à découper. Je souris, on n'a jamais cuisiné ensemble, une nouvelle première dans notre relation. Je suis bien heureuse qu'il s'occupe de les découper, je déteste pleurer pour ça. Lui, ça ne lui pose pas de problème et m'explique comment les couper pour faire les choses correctement et faire des morceaux réguliers, je prends note. Il est bien meilleur cuisinier que moi. Je découpe mon poulet de mon côté en papotant tranquillement. Chose faite, je mets à cuire le tout pendant qu'il passe derrière moi et me masse délicatement les seins, toute en douceur. J'en profite ! Il fait de ce moment tout simple un moment magique. Je n'ai aucune crainte, je sais qu'il ne va pas faire ce dont je n'ai pas envie. Nous sommes dans la complicité, dans ce moment où nous sommes des amis. Une amitié un peu plus épicée que la moyenne, et pourquoi pas continuer comme cela. Je lui demande une seconde, il ne comprend pas tout de suite et me relâche. J'en profite pour quitter ma robe et me retrouve nue face à lui. Il est amusé, je le vois. Il me dit « Tu resteras toujours une Salope ! ». Je confirme avec un hochement de tête ! Ces trois ans m'ont permis de me sentir femme. Je ne suis peut-être pas encore totalement bien dans mon corps, mais là aussi j'avance dans le bon sens et lui, il me voit plus souvent nue qu'habillée ! Il reprend son doux massage pendant que je cuisine en me disant qu'il les aime. Oh ça ! Je le sais ! Ils sont à lui et le resterons encore un moment. Ils sont reliés à mon intimité, je me sens tout émoustillée par ce massage. Je dois rester un minimum concentrée pour ne pas faire brûler le plat ! Il se moque gentiment. C'est vrai que je ne connais pas encore les mesures, j'en ai fait pour 3 voire 4... Mais je ne veux pas le laisser mourir de faim non plus ! Je ris avec lui, le reconnaissant, je ne sais pas faire pour un !!! Il me donne quelques conseils en même temps de cuisson, je prends toujours. J'apprécie ce moment, j'en profite à fond. Il me demande comment je vais, il se doute que je vais bientôt me mettre à cogiter mais, cependant, non, pour le moment je vais bien. Le temps de réflexion viendra au moment de son départ. Je reste positive et il m'aide bien en prenant mes tétons entres ses doigts et en jouant avec. Cela descend direct, j'en ai des frissons. Il y va constamment, délicatement, en douceur. Il les fait rouler doucement, j'en perds mon souffle, je suis de nouveau en sa possession et il s'en amuse. Oh que ça va être compliqué de passer à autre chose, à une autre relation ! Je le sens au plus profond de moi... Le repas est prêt, nous devons laisser notre jeu là où il en est. Mon corps se révolte, se tord, mais non, il faut être raisonnable. En plus, il est tout propre pour son rendez-vous, je ne peux pas demander à rejouer avec Bob ! Je décide de rester nue pour manger, cela lui convient très bien. Nous mangeons, complices, détendus. Il m'annonce venir 15 jours plus tard dans une ville à 60 km de chez moi pour la journée. Je saute sur l'occasion, le sollicitant pour le rejoindre pour la journée et il me l'accorde. Il n'avait pas pensé à me le proposer ! Je suis étonnée par mon idée, proposer de moi-même une rencontre comme cela ! Il me prévient qu'il ne pourra certainement pas rester la nuit. Je prends quand même ! J'ai envie de le voir et de passer une chouette journée. Nous finissons le repas gaiement. Il finit par décider qu'il est l'heure de partir. Je l'accompagne chercher sa valise dans la chambre en me dandinant, toujours totalement nue, totalement libérée de ma pudeur, je suis à l'aise, je me sens bien, une nouvelle Eva est en train de naître.