Chapitre CXXXIX - Il faut toujours assumer ses dires !

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Je prends de l'assurance en moi, en mes désirs, mes envies, à mon rythme, et je sens bien que ça lui plaît à lui aussi. Il me demande si nous continuons, si j'ai besoin d'une pause. Je réponds que non, que tout va bien, que je peux encore endurer. Il regarde la table, les pinces à seins sont réparées. J'ai failli perdre deux doigts dans l'opération, mais tout tient, je suis assez fière de moi, la super glu a fait l'effet désiré. J'y ai perdu de la peau ! Je ne comprends toujours pas comment j'ai pu faire pour m'en mettre sur deux doigts... Il a bien ri de ma maladresse et moi aussi, j'en ai encore sur les doigts, c'est dingue comme ça résiste à tout, cette chose-là. Il prend la pelle à tarte en me disant « Ça fait longtemps que nous ne l'avons pas utilisée ». Je confirme. Il me demande où il doit me l'appliquer ? Cette question me déstabilise, je n'ai pas encore pris l'habitude. Je dois encore m'adapter à prendre des décisions là où, il y a quelques mois, je le suivais sans rien dire. Je décide que je les veux sur les seins, pour pouvoir mieux encaisser, et je dois une nouvelle fois choisir le nombre de claques que je vais prendre. Cela reste un choix difficile. Ne pas le décevoir, mais ne pas me mettre dans le rouge non plus. Je ne prends pas assez le temps de la réflexion et j'annonce 28, je vais bien pouvoir supporter, non ? Il me demande « Tu es sûre ? Tu ne pourras pas revenir en arrière ». Il ne me laisse pas le temps de réagir, de protester, de dire « Non attends ! Je réfléchis encore un peu... ». Il me dit « En place ! ». Je me mets devant lui, un peu fébrile. Il a pris sa grosse voix me remettant à ma place. J'ai les mains sur le côté, il me dit « Range-moi ces mains !! ». Je les mets dans mon dos, et je le regarde droit dans les yeux. Je me sens défaillir, je ne sais pas pourquoi je veux une nouvelle fois subir cela. J'en ai encore envie au fond de moi. Je crains de perdre quelque chose si je m'arrête, je ne veux pas repartir en arrière, la soumission m'a tellement apporté que tout stopper me fait peur. Et si Dominique décidait de ne plus venir si on arrête ? Ça ne lui ressemble pas, mais je ne sais plus ! Cela me met la pression. J'aime quand il vient, nous passons toujours un bon moment et ça m'angoisse de ne pas savoir. Et bien sûr je n'ose pas lui en parler, ça me tord le ventre. Je repousse ce moment fatidique, et que deviendra notre relation si nous arrêtons et qu'il continue à venir ? Je suis perdue et la seule personne à qui je dis tout en temps normal, je n'ose pas, par peur de perdre cette belle histoire, de perdre un but dans ma vie ? Je ne sais plus ce que je veux, je ne sais pas ce que ça va modifier dans ma vie... Et il ne m'aide pas dans cette décision, il me l'a bien dit que si je n'y trouvais plus mon compte, on arrêtait tout, qu'il ne faut surtout pas se forcer. Je suis en train de devenir folle avec toutes mes réflexions. Mais il ne me laisse pas le temps de la réflexion de toute façon, pour le moment je vais devoir assumer mes paroles. Le temps de parler de ses choses-là va venir, il va le falloir. La pelle à tarte commence à tomber sur mes seins. Le bruit résonne dans toute la pièce. Il n'y va pas de main morte, je sens déjà le courage me quitter. Je reste forte je ne peux pas déjà demander que l'on arrête, ça ne le ferait pas. Il m'a dit que je devrais assumer mes choix, même s'ils sont très douloureux... Il a son regard dur, celui qui me fait frissonner, celui qui me met à la seule place qui me convient aujourd'hui, celle de soumise. Il compte sur moi pour que je résiste, pour que j'assume mes décisions et je vais le faire. Pour moi, pour lui, je vais le faire. Il continue à enchaîner les claques, elles sont cuisantes, elles sont terribles. Il ne me quitte pas des yeux, il me scrute, je ne cède pas, je ne veux pas, je ne peux pas ! Le sein droit en prend une dizaine, je le vois rougir au fur et à mesure. Il n'a aucune pitié... Je résiste comme je peux, je prends sur moi. Il s'arrête une seconde et s'attaque au deuxième sein. Au bout de cinq claques, je commence à me tortiller, à ne plus supporter. Il me rappelle à l'ordre ! Je puise en moi pour ne pas partir en courant. Ne pas fuir... Ce serait tellement plus simple, la fuite, c'est ce que je fais depuis quelque temps. Il veut me pousser à bout, je le sens. Je finis par dire « Soumission », mais je sais déjà qu'il ne l'acceptera pas. Et il ne l'accepte pas ! Les dix claques finissent par tomber. Je reste forte une fois de plus, mais quand il se met sur le côté, je sais que c'est pour mieux atteindre les tétons. Je lui dis « Pitié ! Non ! ». Mais là aussi, je sais que ça ne passera pas. Je reste droite, autant que je le peux... Inflexible, il me donne trois claques sur le téton, sèches, fortes. Mais je cède, je ne veux plus, j'ai trop mal ! Pourquoi je me laisse faire ? J'assume le 4e, au bout de ce que je peux supporter et il change de côté. Je ferme les yeux, voulant me donner de la force, ne pas voir le coup arriver, mais la douleur me transperce. Il applique les claques sur mes mamelons, j'ai le sentiment qu'ils sont en sang ! Il n'a pas cédé à mes supplications et je suis allé au bout de ce que je pouvais supporter. Vais-je finir par me dégouter de tout cela, par tout envoyer bouler comme il est sûr que cela arrivera ? Il me prend dans ses bras en me félicitant, je me laisse allez à ce petit moment de tendresse...

Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant