Chapitre X - Petit mais costaud !

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Il m'annonce « allez on passe au travail du petit trou ». Je sursaute. Hein ? Quoi ? Non pas possible ? Mince il n'a pas oublié. J'attends ses instructions, fébrile. Je me dis « allez, sois courageuse ». Mais non ! Je ne suis pas courageuse ! Elle est où la sortie ? Je peux encore fuir ? Là ! La fenêtre elle est assez proche... Ah mince suis nue, sans chaussure, je ne pourrais pas fuir bien loin...

Sa vois raisonne dans la chambre, « allez ! à 4 pattes sur le lit ». Je sens que ce n'est pas négociable, je m'installe sagement. Il prend un premier poignet le tire en arrière, et vient l'attacher à ma cheville, je me retrouve dans une sale position, vulnérable déjà. Je suis dans un sale état, je perds mon courage, j'en ai déjà les larmes aux yeux. Je pense qu'à ce moment-là je sais que ou j'abandonne tout ou je continue. Mon second poignet rejoint mon autre cheville, ce n'est pas tendre, il ne met pas les formes. Je sens sa puissance son envie. Mais mon esprit n'est pas stable du tout, je tourne ma tête, je le vois lubrifié numéro 1, je pousse un gros soupir, je ferme les yeux, me disant que c'est pas possible, que je ne peux pas y arriver.

Il lubrifie mon petit trou aussi, il positionne le gode dessus, le laisse un petit peu, je m'apaise, me dis « ça va allez, tu diras soumission si ça ne va pas du tout ». Il commence à le rentrer doucement, prudemment. Je comprends que cela va se passer en douceur, du plus qu'il le peut. Le gode avance prudemment, je sens mon anus se dilater doucement. Je grogne, je ne suis pas à l'aise, ma respiration est rapide et saccadée, je sens les larmes montées... Il me rassure de sa voix. Il me dit « c'est bien, ça avance ». Que c'est affreux cette sensation, c'est contre nature, je n'arrive pas à passer outre cette sensation, je suis mal. J'ai envie de le supplier de tout arrêter. Puis il est dedans, ça n'avances plus. Il me laisse m'habituer doucement a la sensation, je grognes. « Non mais achève moi de suite » ai-je envie de lui dire, mais je n'ose pas, je prends sur moi. Je serre les dents, je m'accroche, mais que c'est dur. Il lui fait faire des va et viens, je serre les poings, chaque fois avec l'impression de me vider totalement...

Il joue avec puis me dis « allez on tente le deux ». Ce n'est pas une question, juste une obligation, enfin non, mais bon je le prends quand même pour un ordre... Je n'ai pas conscience que je peux dire non à tout moment. Après, si je lui disais non, il s'arrêterait mais là non, je ne peux pas, j'ai envie de me dépasser. Allez toujours plus loin, je veux me dépasser !

Numéro deux arrive, je me contracte, « non « ! au secours ! » cris mon cerveau, mais aucun son ne sort. Un gémissement ? Un grognement ? Mais pas plus, pas une phrase, pas de pitié ! je suis folle ? Certainement un peu à ce moment-là, mais je serre les dents, je veux tenir, le satisfaire, ne surtout pas le décevoir. Il commence à le rentrer doucement, je commence un peu à m'habituer à cette sensation, mais pas trop quand même. Il laisse mon cul se dilater, l'absorber, prenant son temps, je suis raide, je n'arrive pas à me détendre. Je suis raide et dans un état catastrophique. Ma respiration est saccadée. Il continue, je n'ai toujours rien dit, il n'a pas de quoi se faire de soucis, je n'hurles pas « stop » ou « soumission ». Donc on continue. A chaque avancée, je serre un peu plus les fesses, il me dit « détends toi, tout va bien ». Oui oui facile à dire dans sa position, pour la mienne moins, toujours la tête collée au matelas, le cul en l'air. Je n'ose même pas imaginer la vue qu'il a... De toute façon, je pense que je n'ai plus rien à lui cacher, et une soumise dois s'offrir à son dom.

Je le sens de plus en plus loin, la sensation est terrible quand il passe les sphincters. J'ai toujours cette peur terrible de me vider, c'est une vraie épreuve. Et il progresse, m'encourageant de la voix. Je ressens chaque mm, chaque cm, il ne me brusque pas, tout cela se fait avec une certaine douceur quand même. Il s'insère, écarte mes entrailles. « Comment peut-on aimé ça ? » me dis-je à ce moment-là, je ne vois pas où est le plaisir, c'est douloureux, dérangeant. Enfin non, finalement pas douloureux, plutôt très dérangeant... Mais il progresse, je grimace, je tire sur mes liens, de plus en plus loin, c'est interminable. J'ai l'impression qu'il fait 30 cm. Je passe par toutes les étapes dans ma tête, de l'abandon à la révolte. Puis une dernière poussée, et ça y est il y est ! Je grogne. Il me félicite, il me le laisse le temps, de m'y habituer un peu, je respire fort, je suis mal, je transpire.

Cela s'arrête, il me met un petit coup de Bob en récompense, j'oublie, tout va bien je repars dans la jouissance, je cris de bonheur, il me l'applique sur le clito, qui est déjà surexcité, je me tends de bonheur.

Puis je ressens, quelque chose sur mon anus, oh non, je pensais en avoir fini avec ça. Mais je prends sur moi, je ne me rends pas compte que c'est plus gros. Ca rentre progressivement, je grogne toujours, les grimaces sont là aussi. Je tire sur mes liens, il me dit de ne pas bouger, mais c'est compliqué. Je le sens évoluer, il progresse doucement, sous le coup je ne comprends pas qu'il a changé ! Et que ce n'est plus le numéro 2, mais le 3 !

Et lui il continue, innocemment, comme si de rien était, en faisant de petits va et viens, le bougeant, et moi pendant ce temps-là je prends sur moi. Il pousse un peu plus, je cède un peu plus, ma tête s'habitue à l'idée d'avoir quelque chose là-dedans. Tout se bouscule, je ne sais plus ou j'en suis. Et lui, il pousse pendant ce temps-là. Je finis par hurler « soumission ! ». Je n'en peux plus, je suis au bout de ma vie. Il s'arrête. Je me rends compte qu'à force de tirer je suis allongée sur le lit.

Il me dit « dommage on n'était pas loin ». Il me monte numéro 3, « on était a 1cm... » Je le regarde, étonnée, je lui dis « Tu as mis le 3 ?? »

« Ah ben oui, je comptais ne mettre que le 1 au début mais ça se passait si bien, que j'ai continué » dit-il innocemment. Je regarde numéro 3, horrifiée, je me dis « tout ça ? ». Je n'en reviens pas.

Il me détache, je me remets, je suis assez fière de moi, lui aussi je pense. Bon ça déchire, ça fait mal, c'est dérangeant, c'est pas cool... Mais j'y suis arrivée ! Et j'en tire une certaine fierté. J'ai de quoi l'être d'après Dominique, je suis heureuse. Il me demande si ça va, je lui dis « oui ! ». Je prends plaisir dans ce jeu, plaisir de lui appartenir, de devoir obéir et surtout tout oublier. Il m'enlève mon collier et me dis « ça suffis pour cette fois ». On se rallonge un peu, je décompresse, me détend, je suis épuisée, l'adrénaline redescend. Je suis passée par tellement d'émotions, de nouvelles choses, il faut que j'assimile maintenant. Suis-je vraiment faite pour ça ? Oui ! Là j'en suis sure, j'aime ça, il n'y a aucun doute la dessus.


Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant