Chapitre XLIII - Entre deux visites

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Le soleil se lève. Il se réveille et je vois sa main s'agiter sous la couette, puis il m'attrape par les cheveux et m'attire à lui, et me dit « Allez Soumise ! Au travail ! » Je m'allonge sur le lit et je viens le prendre en bouche. Ma langue tournoie, j'expérimente. Je veux lui faire du bien et du plaisir. Pendant que je commence doucement mon œuvre, lui m'applique quelques fessées bien placées. Je couine un peu, je ne me déconcentre pas, et continue en lui faisant de doux va-et-vient. Je ne vais pas trop loin pour ne pas avoir de haut le cœur. Il m'encourage par ses claques sur les fesses, j'en écarte les cuisses pour lui laisser toute la place disponible. Je vais un peu plus loin chaque fois. Il appuie un peu sur ma tête, je serre mes lèvres. Il grossit dans ma bouche. Il continue aussi la fessée entre claques sur les fesses et sur la chatte, je m'enflamme un peu. Je vais trop loin, mais j'arrive à me reprendre. Dans ma tête ça tourne en boucle « Tu dois y arriver ! ». Je surmonte mes dégouts passagers, et il finit par éjaculer dans ma bouche. Nous sommes tous les deux satisfaits. Là aussi je me dépasse souvent, ça doit être à mettre dans mes victoires...

Nous nous préparons, déjeunons, puis il me dit « Allez ! Je dois m'en aller ». Il n'aime pas les au revoir trop long, et moi, un peu maladroitement, je ne sais pas ce qu'il me passe par la tête, je le serre dans mes bras. Pourtant je sais bien qu'on s'interdit les gestes affectueux comme ça, mais là j'en avais juste besoin, et surtout je n'avais aucune arrière-pensée.

Je sens que j'ai fait une gaffe. Je m'excuse platement. Il ne m'en veut pas, il a compris, j'espère, que c'était un moment de faiblesse ou plutôt un geste de tendresse entre amis.

Il s'en va, je ne suis pas trop bien, je me sens d'un coup très seule. Je commence à réaliser que la solitude me pèse de plus en plus, que finalement être a deux c'est mieux. Je passe une journée à cogiter sur ma vie, sur les manques. Je ne pleure plus, maintenant, c'est clair que je suis totalement sûre de moi, et que je suis une soumise. Ça c'est acquis. Maintenant c'est ma vie que je veux faire évoluer aussi, je stagne depuis trop longtemps, et je me sens enfin vivre dans quelque chose, alors autant le faire de partout.

Il m'appelle dans la soirée, me demandant comment je vais, je lui dis que mentalement maintenant je suis tranquille, mais que aussi, après cette rencontre, j'ai un gros manque. Il me comprend. Nous sommes bien d'accord que, de toute façon, il faut que je trouve un nouveau DOM, avec qui je pourrais construire quelque chose d'autre, de plus fort. Je commence à y penser, doucement.

Pendant les semaines qui suivent je cherche doucement, mais je prends mon temps, je ne veux pas tomber sur n'importe qui. Rien de bien concluant. Beaucoup de faux DOM qui disent tout ce qu'on veut entendre, qui te disent « Ah mais quand on sortira aussi en ami, je compterai tes erreurs et autres, et tu seras punie ». Euh non merci être soumise en permanence, et ne pouvoir rien dire sans avoir la menace de punition ce n'est pas ce que je recherche. Je sens que la tâche va être compliquée, je vais devoir trouver aussi bien, mais pas moins. La barre est haute je reconnais...

Un jour un peu au hasard, il me dit « Et pourquoi tu n'écris pas ? » « Écrire ? Mais quoi ? » « Ben l'histoire de ta soumission ». Je rigole, j'ai déjà tenté d'écrire des romans, je ne suis jamais arrivée à faire plus d'une page. Donc je suis hilare, mais je tente... Je me dis qui ne tente rien n'a rien.

Je prends mon ordinateur portable, m'installe au soleil, dans le calme, puis un peu, au hasard de mes idées, je commence à écrire et, à ma très grande surprise, j'y prends goût. De suite je sens que les mots, les sensations reviennent. Je n'ai pas besoin de réfléchir à ce que je veux faire passer comme message. Je n'en reviens pas ! Et surtout je prends plaisir. Je lui envoie les premières pages. Ça lui plaît. Les débuts sont un peu approximatifs puis, au fil des pages, je perfectionne la chose Ça vient tout seul ! Il me distille quelques conseils mais ne veut pas intervenir, c'est mon histoire, c'est mon truc à moi.

Pendant ce temps, nous continuons de parler en message et autres, et aussi par des séances vidéo, moins régulièrement, mais de façon plus intense. Nous en faisions trop, nous avons pris la décision d'en faire moins.

Un soir il m'en propose une. Enthousiaste je lui dis « Oui bien sûr ! ». Je prends tous les jouets et autres, avec un grand sourire. On met la cam en route. Et il me dit de suite « A poil ! ». Comme toujours je ne réfléchis pas je me déshabille, et passe de suite mon collier. Il me passe à l'inspection, il veut que je lui montre tout comme toujours. Les seins, le cul, la chatte. Il commente, me dit qu'il y a des poils, et qu'il faudra arranger ça avant sa prochaine venue... J'acquiesce, un peu confuse, mais il change vite de conversation, il me dit « Prend la cravache »

J'obéis sagement. Il commence en me donnant l'ordre de me claquer les fesses. Je les claque en retirant ma main trop vite. Il me dit « Va vraiment falloir que je te donne un cours sur la façon de faire ! Tu retiens toujours trop mes coups ! ». Nous continuons, sous ses conseils avisés, où il me demande de ne pas retirer ma main dès le coup donné, et, bien sûr, ça fait beaucoup plus d'effets. Au fil des coups je m'améliore, les coups deviennent plus cinglants.

Puis nous passons au martinet, sur les seins, sur le ventre, toujours avec la même consigne, je suis sensible du ventre. Les coups me font me contracter un peu plus, mais je résiste. Je veux comme toujours tout lui donner... Les claques deviennent de plus en plus précises, je m'améliore, et j'aime cette sensation de lui appartenir, totalement, même si il n'est pas là, je me sens toujours plus soumise.

Puis il me fait mettre un pied sur le lit, l'autre par terre, puis m'ordonne de me frapper le sexe. Avec la cravache, au début. Toujours la même consigne « On n'enlève pas la main ! ». Mon clito s'excite entre plaisir et douleur, je ne sais plus trop ce que je ressens. Puis avec le martinet... Je m'emballe, le plaisir monte. La douleur passe derrière le plaisir. Il me dit « Prends Bob !!! » Je le prends, me préparant à m'allonger sur le lit. Mais il me dit « Non ! Debout !! ». Oh ça c'est terrible ! Mais j'obéis, et je commence à jouer avec Bob. Il me guide, me fait faire des allers retours entre clito et vagin. Mes jambes se referment souvent de plaisir, mais il ne me laisse pas une minute de répit. Là aussi je dois tout penser au même moment. J'ai du mal à jouir, debout ce n'est vraiment pas simple. Il le sait mais il persiste me faisant même reprendre le martinet pour me remettre quelques claques. Et le désir se fait plus intense, plus fort, je me sens dégouliner de plus en plus. Je finis par exploser une première fois. Satisfait, il m'autorise à m'allonger en précisant bien de garder le martinet pas loin. Je m'allonge, soulagée, je vais pouvoir tout donner et surtout prendre un vrai plaisir sans retenue. De suite je glisse Bob sur mon clito, le fait tournoyé, se glisse, écrase. Je pars dans les tours, je vais vite. Il me demande de me calmer, et me fait « Allez ! Dans mon vagin ! ». J'obéis, je suis à sa merci. Il me guide, me donne des consignes. Je m'envole, je vais de plus en plus loin dans le plaisir, sous ses consignes et, devant lui, c'est bien meilleur que toute seule. A un moment donné, il me demande qui je suis, et là, dans un murmure, dans un souffle, je lui dis « Je suis ta soumise, ta chienne, ta salope !!! ». Il me demande de le redire, je le redis derrière quelques coups de martinet, et de Bob. C'est la première fois que je lui dis ouvertement, comme ça, je suis fier de le dire, et il me laisse repartir dans mon plaisir, m'incitant à aller toujours plus loin. Je prends plusieurs fois plaisir, puis, la dernière, j'explose comme je ne l'ai jamais fait toute seule. Je pense hurler de plaisir, ne retenant rien, je suis lessivée, ma tête tourne, je respire fort... Une voix inquiète sort de mon téléphone « Ca va Eva ? » Je fais un petit signe, il me faut un peu de temps avant de me redresser...

Je finis par me redresser, il a le regard inquiet. Je prends le téléphone, dans un état second. Il me redemande si ça va. Je finis par lui répondre « Je crois que j'ai frôlé le malaise tellement c'était bon ! ». Il me dit « Oui tu as une tête de zombie ! ». J'en ris doucement, je sens bien que je suis dans un drôle d'état, je suis mal en point. Je reprends vraiment doucement mes esprits. Lui ? Il finit par rire en me disant « On aurait eu l'air malin si j'avais du appeler les pompiers pour venir te sauver ! ». Cela me détend, je déclenche un fou rire imaginant la scène « Faut allez sauver ma soumise ! Elle jouait avec Bob et elle a fait un malaise ! ». J'imagine la scène... Notre relation c'est ça aussi, de grands fous rire, des moments de complicité que je n'avais jamais trouvé.

Il me fait enlever mon collier, pour que je puisse parler plus librement de cette séance. Il n'y a aucun doute la dessus, j'ai adoré. Il est arrivé à me faire me dépasser et surtout, je suis arrivé enfin à dire ce que j'étais pendant nos séances... Du coup il m'annonce son arrivée prochaine !J'en frémis d'avance, déjà impatiente de notre prochaine séance, et sur la promesse de la suite des punaises en plus gros.

Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant