Chapitre LXXXI - Mes jouets de petite fille Soumise part.1

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Il va partir, il se lève, va prendre sa douche et moi pendant ce temps-là je pense à mes hauts le cœur et ça me perturbe. Ça faisait un moment que cela ne m'était plus arrivé et ça me chagrine. J'ai bien senti que ma gorge était irritée, mais quand même. Je le rejoins pendant qu'il se rase, en plus j'adore l'odeur, je lui dis « Excuse-moi pour toute à l'heure de m'être un peu loupé ». Il me regarde avec de gros yeux et me dit « Il n'y a rien de grave, et il n'y aura jamais rien de grave à ça ! Et puis, ça a marché quand même ! ». Je souris, je le reconnais mais c'est toujours cette peur de le décevoir qui ne me quitte jamais. Un jour j'arriverais peut-être à me dire qu'avec tout ce que je fais, tout ce que je réalise, je ne peux pas le décevoir. C'est encore un chemin long à parcourir, mais ça aussi je suis capable de le franchir. Nous prenons le temps de prendre un bon petit déjeuner, de papoter encore un petit moment, mais le moment redouté est arrivé. Le moment où je me retrouve toute seule avec mes pensées, mes espoirs, mes envies et aussi mes peurs. Le départ est comme toujours rapide. Il m'embrasse avec sa fougue habituelle où pour une dernière fois je me sens totalement à lui. Et il monte dans sa voiture, un dernier au revoir, et elle disparaît. Je remonte au gîte. Il faut que je range maintenant, toujours un moment compliqué où les sentiments et les souvenirs se mélangent. Je tombe d'accord sur mon collier, ce petit bout de cuir, juste un collier de chien... A notre première rencontre, il m'a dit « Tu ne mérites pas mieux ! » au moment où il me l'a passé. Je n'ai pas ressenti immédiatement ce que ce bout de cuir allait finir par représenter pour moi. Sans lui je ne suis que moi, Eva, celle qui est peut-être en train enfin de devenir quelqu'un même si elle a encore du mal avec sa confiance en elle. Et il y a l'Eva avec son collier, celle qui veux réussir toutes ses épreuves, qui veut réussir et qui y parvient à chaque fois ou presque ! Ce bout de cuir me donne des ailes, il me fait devenir une autre et j'espère qu'un jour je deviendrais aussi forte dans ma vie que dans ma vie de Soumise. Quand Dominique me le passe, ou que je le mets, c'est une révolution dans mon corps, dans mon cerveau, je deviens SA Soumise. Je sais que je vais en baver, qu'il va exiger le meilleur de moi et je vais le lui donner sans limite ou presque. Ce collier est si important dans ma vie de Soumise ! Je ne me vois plus l'oublier, je ne me vois pas passer une séance sans lui. Ce serait peut-être une punition terrible, et me mettrait dans une position terrible ! Serais-je la Soumise ou simplement Eva ? Les épreuves qu'il me ferait endurer seraient toutes aussi terribles ! Je pense pouvoir les supporter mais elles n'auraient peut-être pas la même saveur de Soumission, et surtout c'est impensable une séance sans soumission. IL fait parti de nous, de notre relation. Ce collier ? En le mettant je deviens sa Soumise et lui mon DOM. Rien ne peut remplacer ce lien qui nous unit, ce petit bout de cuir, ce collier de chienne que je trouve magnifique. Et que lui me dit « Ben c'est juste un collier de chienne ! Il n'est pas vraiment beau ce collier... » Pour moi il est beau ! Il est même magnifique à mes yeux ! Le goût des DOM et des Soumises doit différer un peu ou je ne suis pas la meilleure des juges. Je le range en bonne place et je continue, me replongeant dans le plaisir avec Bob 2. Je repense à la disparition de mes Bob. Il va avoir une mort atroce pendant le confinement ! D'après moi c'est de la camelote, d'après Dominique c'est son utilisation trop intensive ! Je suis une Killeuse de Bob ! En à peine deux ans j'en ai tué 2... Ce n'est quand même pas de ma faute s'ils ne sont pas résistants ! Je les chouchoute, j'en prends soin, je leur parle, ils ont une vie trépidante, je ne comprends pas pourquoi le sort s'acharne sur moi comme ça. Je me souviens la première fois qu'on a parlé vibro avec Dominique, me demandant si j'en avais un, je lui ai répondu bien innocemment « Mais j'ai mes doigts ils me suffisent largement ! Que ferais-je d'un vibro ? » A sa première utilisation toute seule, je compris que nous étions fait pour vivre une belle histoire, qu'il allait me donner un plaisir sans fin, déjà quand je suis toute seule il me donne un plaisir intense, mais jamais comme quand c'est Dominique qui est aux manettes. Je me rappelle la première séance, après la première fessée où je savais déjà au fond de moi que j'étais sa Soumise, et qu'il me pria de m'allonger, jambes écartées, pour me donner ce plaisir intense. Je ne savais comment ça allait se passer, la première fois où j'allais me laisser aller à me donner du plaisir en sa possession. Je n'avais pas d'appréhension, juste je savais déjà ce qu'il exigeait de moi en séance vidéo. Alors en réel !!! J'ai vu à son regard que ça allait être intense, qu'il ferait tout pour que je prenne le plus de plaisir possible. Et ça l'a été, il avait bien compris que mon point sensible est le clito et il ne s'est pas gêné pour l'agacer, le torturer, le malmener en me donnant un plaisir maximum. J'ai joui un nombre de fois impressionnant ! Heureusement que nous n'avions pas de voisins ! J'ai découvert à ce moment-là que je lui appartenais et qu'il était totalement maître de mon plaisir. Il m'en a donné à me faire exploser les cordes vocales, j'ai crié, hurlé mon plaisir sans aucune retenue. Il m'a donné mes premières claques sur le clito, les premières qui tapent bien. J'ai découvert là aussi du plaisir par la douleur, elles ont été cuisantes mais quelle promesse pour l'avenir. Je découvrais un peu plus mon côté maso, où le plaisir peu se mélanger avec la souffrance. Cet instant où tout est bon à prendre, ou le pouvoir d'un DOM sur sa Soumise peut se faire aussi et bien sûr par le plaisir ! Il est très fort dans ce domaine là-aussi, du pur plaisir à l'état brut. Bon le prochain Bob il me propose de le choisir en titane pour ne pas le casser, pour l'user moins vite que les autres ! Ça montre aussi son côté Sadique car en plus il sera froid. Heureusement je ne suis pas sûre que ce Bob-là existe ! Il a toujours des envies de plus me torturer pour mon plus grand plaisir. Je finis par le ranger avec précaution sur ma table de nuit. Il n'est jamais très loin de moi, on ne sait jamais, une envie peut arriver, un besoin peut subvenir à tout moment et ce serait dommage de devoir le chercher dans le sac. Je continue en rangeant les sangles de déménagement. Elles sont déjà bien en ordre. Ah les fameuses sangles et le pauvre vendeur « Mais vous savez madame vous ne pourrez pas attacher beaucoup de choses avec celles-là ! ». S'il savait à quoi elles nous servent il n'en reviendrait pas ! Elles sont bien assez longues pour que je sois solidement attachée dans toutes les positions que Dominique souhaite. Et il n'est jamais à court d'idées. Dans toutes les positions, dans tous les sens, bras et jambes écartées, ou les mains en dessus de la tête pour avoir accès à mes seins plus facilement. Il ne me loupe pas mais je reconnais que j'adore quand il m'attache. Avoir ce sentiment grisant de ne plus pouvoir échapper à ce qu'il peut imaginer. A chaque fois qu'il les sort je sais que cela va être un grand moment, de douleurs souvent, mais aussi de plaisir. Je me souviens qu'une fois, ça devait être à notre 3éme rencontre, où il m'avait attachée les bras en croix et après une séance de martinet assez intense, il me fit jouir avec Bob debout ! Un vrai supplice ! Ne pas pouvoir totalement se reposer pendant le plaisir, devoir se tenir sur ses jambes sans faiblir, sans craquer ! Je découvris à ce moment-là que le plaisir pouvait être aussi très dur. Je pense que j'ai voulu le supplier d'arrêter, qu'il cesse cette épreuve où je sentais mes muscles se raidir mais aussi que je voulais réellement jouir, me laisser totalement aller... Mais pour lui le but n'était pas là, il voulait me faire souffrir en prenant du plaisir, je devenais de plus en plus maso et bien sûr j'en suis sortie grandie comme toujours. Ses sangles font parties intégrantes de nos jeux et beaucoup seraient moins intenses sans elles. Je les range bien dans mon sac. Ah nous y voilà ! Les godes, ceux qui sont les plus méchants, ceux qui me font le plus peur, ceux qui me font le plus douter dans mes capacités de Soumise, ceux sans lesquels ce serait presque du gâteau la soumission ! J'ai bien dit presque ! Je les crains ! Numéro 3 je l'ai appelé Arnold, surement en rapport avec Schwarzenegger. Mais voilà il faut que je vive avec ces angoisses, en espérant un jour enfin l'amadouer, enfin parvenir à l'accepter. Quand je les ai vus la première fois, que j'ai vu la taille de numéro 3 : Je me suis dit « Il veut vraiment me mettre ça ? ». Je pense qu'à ce moment je l'ai traité de fou ! J'ai déjà dû avoir un gros doute avant de finalement me lancer dans la soumission. Mais là, c'est plus que des doutes ! Je l'ai reçu dans le colis et j'ai découvert toute seule mes nouveaux jouets. Je n'ai pas eu d'affinité avec de suite. J'ai senti que ce ne seraient pas mes amis et même 2 ans après, je pense que j'ai toujours une dent contre eux ! Surtout le 3 ! Le 1 il est dans le sac car il ne prend pas de place, mais on ne l'utilise plus depuis un bon moment déjà, et heureusement ça veut dire que j'ai quand même progressé, et que sûrement qu'un jour j'y arriverai pour notre plus grand bonheur à tous les deux. Toujours plus loin, plus haut, plus fort. Je ne suis pas sûre qu'un jour j'aimerais ça, je n'en suis pas capable, mais déjà si je pouvais l'accepter un peu plus et si je ne voyais pas ça comme une épreuve insurmontable à chaque fois, ce serait un grand pas en avant. Nous verrons bien avec le temps, sans vous dévoiler bien sur la prochaine rencontre, ce ne serait pas drôle. Je range précieusement ces engins de l'enfer au fin fond de mon sac, voulant les oublier un temps, ne plus y penser. Je tombe sur la planche à saucisson. Celle-là elle ne rentre pas dans le sac, elle est dans le coffre de la voiture, et donc il faut savoir la sortir au moment où on ne peut pas être vu. Ah ben oui je promène ma propre planche à saucisson au cas où le gîte n'en ai pas... Elle est massive, impressionnante, je dirais même un peu lourde. Il pourrait se faire mal au poignet en l'utilisant sur mes fesses. Et aussi me faire du mal s'il ne la maniait pas bien, car elle a un gros impact sur une grande surface. J'avais un peu d'appréhension la première séance où il l'a utilisée, un peu comme avec tous les nouveaux jouets. Elle va faire plus mal ? Vais-je supporter la douleur ? Elle va me laisser de grosses marques ? Est-il capable de la casser sur mon fessier ? Je pense que cela arrivera un jour ou l'autre, elle est fendue et un jour elle finira bien par casser, et là je pense que nous vivrons un de nos fous rires qui font tant de bien au moral. Sa douleur est impressionnante ! Elle vous prend autant en largeur qu'en longueur, elle vous remue, vous projette en avant, vous faisant trembler les fesses. Vous ne pouvez pas savoir tant que vous n'y avez pas goûté. Je pense que toute soumise doit savoir ce que c'est au moins une fois dans sa vie. Dominique change souvent l'utilisation des objets de la vie quotidienne pour son plus grand plaisir... et pour le mien bien entendu.

Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant