Chapitre XCV - Des crampes au ventre

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Je remonte à son niveau dans le lit et je me mets face à lui. Il prend le temps d'observer mes seins, ils sont bien marqués comme toujours, les hématomes sont bien sortis, de belles zébrures sont bien visibles. Il les regarde avec attention, appuie là où cela ressort le plus. Il a toujours cette manie de me dire « Oh celui-là il doit faire mal ! ». Bien sûr en appuyant dessus en me faisant couiner et bien sûr toujours avec son œil innocent... Et son petit « Tu es bien douillette... » Heureusement que j'ai toute ma lucidité pour ne pas oser lui dire qu'il ne les a pas, lui. Je suis sage et je veux garder mon rôle de soumise et ne pas faire de bêtises. Je reste quand même naturelle. J'essaie juste de ne pas faire de grosses bourdes dans mes paroles, ou dans mes réactions. Pour le moment je suis dans les clous, enfin, à peu près. J'ai noté dans un coin de ma tête qu'il ne fallait pas donner son avis sur une façon de faire, sur la façon d'attacher mes seins. Le DOM doit faire ses expériences lui aussi, même si sa soumise en souffre quand même pour son plus grand plaisir, bien sûr, et le mien aussi, bien entendu. Il décide que c'est l'heure de se lever. Nous descendons et je nous prépare le petit déjeuner. Pour une fois il a le droit à son café, il est ravi, et moi aussi par la même occasion. Voir mon DOM ravi est une satisfaction pour moi. Nous déjeunons bien. Je prends des forces pour la suite des événements comme chaque fois. Lui, il est en forme et je le sens bien inspiré, il me demande si je suis en forme pour attaquer. Je lui dis que oui bien sûr, je suis toujours motivée. Il me dit « Allez ! Mets les menottes ! ». Je les mets avec envie, il est en train de regarder les jouets. Je finis par arriver a attacher cette satanée menotte droite toute seule, j'en suis presque fière mais je ne dis rien et m'installe sous les sangles sagement. Bien sur mon collier est en place comme toujours. Ne surtout pas l'oublier, je ne risque plus de le faire, c'est une partie de moi maintenant depuis un bon moment déjà, mais je suis si fière de le porter... Il prend chacun de mes bras et me les remonte très haut sans aucune douceur. Ça tire dans les muscles. Je grimace mais aucun mot ne sort de ma bouche, j'avale ma salive. Son regard est noir. Je frisonne, je sens bien que je suis encore en forme mais jusqu'à quel point ? Vais-je pouvoir résister sur la durée ? Je sais que le mental est là, c'est déjà ça. Je vois le bambou, la cravache fine, avec quoi va t'il commencer ? Il prend son temps, il les regarde, les soupèse, vérifie qu'ils soient en état. Le bambou est cassé en deux mais il reste quand même de quoi faire. Contre toute attente, il prend la pelle à nappage. Oh ! Je la crains celle-là, mais lui il l'aime beaucoup. Il vient se mettre sur mon côté, j'ai presque envie de hurler « Stop », je ne sais pas pourquoi. Je l'ai déjà supporté, mais elle me fait peur. Je garde mon calme, je respire un bon coup. Quand la première claque tombe sur mes fesses, c'est cuisant et intense. Je sens la puissance de la chose. J'en fais un pas vers l'avant. Il me dit à « Ta place ! ». Sa voix est sévère, je me remets en place sans broncher. Il applique avec précision, chaque claque est vraiment cuisante, mais il décide de changer et viens les appliquer sur le ventre. Je suis hyper sensible du ventre ! J'ai l'impression que chaque fois cela me pénètre totalement le ventre, cela me met dans un état. Je ne supporte déjà pas que l'on touche mon ventre alors c'est presque une torture pour moi. La douleur, je la supporte aussi bien que sur les fesses ou ailleurs, mais c'est la sensation que j'ai du mal à gérer. J'encaisse difficilement mais, au fur et à mesure des séances, cela devient moins compliqué. Il reste la seule personne qui peut le toucher, il est la seule personne qui ai le droit de me toucher il faut dire aussi. Il me ressort de mes pensées avec des claques plus rudes, plus claquantes. Je sursaute, je couine, je respire fort. Cela me permet de décompresser aussi, c'est un vrai moment de torture psychologique pour moi, peut-être plus que physique. La douleur est là, mais je sais la gérer. Cependant la gêne qu'il me triture le ventre est autre chose de bien plus intense. Il finit par monter sur mes seins, s'approchant de mes tétons, les frôlant et il remonte plus haut, il alterne les coups entre le ventre et les seins. Je n'ose pas regarder, la douleur est déjà bien assez cuisante. Il est toujours aussi précis dans ses claques il sait où il les donne, connaissant mes points faibles. Chaque fois que j'essaie de me soustraire sa voix tonne sans aucune pitié. Je pourrais bien dire soumission mais je ne suis pas encore au bout de ma douleur. Je peux encore tenir, je repousse les limites à la douleur toujours plus loin. Mais il s'arrête. Là aussi je suis dans un sale état mais le mental est encore là. Je sais que je peux encore supporter et lui aussi le sait ! Combien de temps ? Je ne sais pas mais pour le moment je tiens. Il me demande « On continue Eva ? ». Je lui réponds un « Oui » franc. Il prend le bambou. Il me dit « Pauvre bambou, lâchement cassé par un coup de folie de ma soumise... ». Je suis sûre que ce bambou va se venger sur mes fesses, et cela ne se fait pas attendre ! Il s'abat dessus. Je vis la vraie vengeance du bambou ! Il va le finir, je le sais, en me disant que ce n'est pas bien de casser mes jouets et que je commence à en avoir quelques-uns à mon actif. Oui mème la chambrière a perdu de sa superbe par un malheureux accident de coffre de voiture. Il m'applique le bambou avec précision et force et le pire c'est que je sens la chaleur de plaisir monté en moi. Plus j'encaisse, plus j'aime ça ! Le sentiment de devenir folle m'envahi. Il continue son œuvre avec un rythme régulier. Je deviens de plus en plus sensible, les couinements se font plus bruyants, je m'accroche aux sangles, je ne veux pas lâcher mais il arrête pour moi. Il me dit « Voilà ! Tu vas au bout de ta douleur Eva. C'est bien ! » Je suis tremblante. Il passe sa main sur mon sexe, je suis trempée je le sais. Il me dit « Ma Salope on va s'occuper de ça maintenant ». Il me détache et me dit « Allez ! Monte ! ». Je le vois attraper Bob, Albert, Big bob et aussi Robert...

Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant