Chapitre XLII - Une position indécente mais pratique

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Il me laisse me calmer, j'ai aussi besoin de silence, mais de le sentir là aussi, j'ai besoin de parler. J'éprouve de moins en moins de honte à pleurer devant lui. Il ne m'a pas détachée, toujours dans la même position, je me dis que je suis nulle de ne pas y arriver. J'ai toujours ce sentiment d'échec, quand on arrive à cette étape-là. Lui est encourageant, me disant que je progresse, et aussi que je ne vois pas assez mes réussites, la soumission n'est pas toujours facile, sinon ça ne serait pas de la soumission... Je suis bien d'accord avec lui, je trouve le parcours bien compliqué quand même, surtout celui de la sodomie. Je suis la tête basse, toujours attachée, je me sens toujours bien à ma place. LA place de soumise, celle dont je rêvais, que je voulais atteindre. J'y suis, et lui me regarde avec son regard de DOM implacable. Il me demande si je suis encore en forme pour continuer un peu. Je prends le temps de la réflexion. Je suis quand même crevée. Vais-je supporter ? S'il me demande, ce n'est certainement pas pour me donner du plaisir avec Bob... mais comme toujours, je suis désireuse de toujours vivre plus de choses. Donc je lui dis oui bien sûr. Il s'en va, il va dans le matériel. Je suis tremblante, je patiente, je n'ai pas bien le choix, toujours attachée à mon canapé. Il revient avec le martinet, la planche à saucisson, il revient aussi avec son sourire sadique, et moi j'ai une boule de chaleur dans le ventre. J'ai juste envie de dire « Oh oui ». Je tends bien mes fesses, et bien sûr je sens la chaleur entre mes jambes. « Tu es sûre ? » me dit-il, « Oui oui » dis-je respectueusement, brûlante d'envie. Il prend le martinet, et se place sur mon côté et il l'abat sur mon dos, en coups groupés. Ça claque fort, il me met des coups forts, ils résonnent dans la pièce voutée. Je les prends, je les encaisse avec plaisir. Ma position lui laisse tout loisir pour pouvoir atteindre tout le derrière de mon corps. Il mélange les claques groupées et les dispersées, le pire dans le dos c'est vraiment sur les épaules, quand toutes les lanières tombent au même endroit, la douleur m'irradie dans tout le corps. À chaque fois je trouve la douleur insupportable, je sens mes muscles se raidir, mais à par un couinement, rien ne sort de plus de ma bouche. Il continue, profitant de mes jambes bien écartées, il fait remonter les lanières sur mon sexe. Ça pique, c'est intense, mais cela excite mon clito qui s'enflamme totalement. Je vibre sous les coups, je sens le plaisir, entre douleur et plaisir, un doux mélange entre les deux, un pur bonheur, ou de douleur, je ne sais plus très bien, la limite entre plaisir et douleur est très mince. Je gémis sous les coups, chaque fois un peu plus, je ne sais pas trop ce qu'il m'arrive, je me tends de bonheur... Puis cela s'arrête. Il me dit « Tu es vraiment une Salope, tu as pris du plaisir avec le martinet ? » Je réponds un petit « oui » ne sachant pas trop si c'est bien ou mal. Il a son petit sourire satisfait, il me sent perdue. Et oui, je prends aussi du plaisir dans la douleur, et c'est franchement perturbant. Je suis maso, je commence à en être persuadée. Il me le confirme, et me dit bien que ce n'est pas grave... Il va falloir que j'intègre ça aussi.

Il prend la planche a saucisson. Je frémis, là je suis dans la meilleure position possible pour ça aussi, et il le sait. Elle est belle cette planche à saucisson, longue, large, elle est parfaite. Il adore détourner les objets, et ça ne me déplaît pas. Il me demande pour la forme « on continue ? ». Je lui dis « Oui bien sûr ». Je le vois revenir derrière moi. Je sens de l'air sur mes fesses, je pense savoir qu'il sourit. Et voilà la première tape s'abat sur les deux fesses en même temps. Je sens de suite la réaction de chaleur et de morsure, je serre les poings. Ses coups sont précis, à chacun je vibre, je tends les cordes au maximum. Là on ne parle plus de plaisir. Là on est dans le dur, dans ce qui peut faire mal, mais qui soulage aussi la tête. Se concentrer, se tendre sur chacun, se demander où ça va atterrir. La tête se vide et je ne ressens plus que les claques qui deviennent de plus en plus rudes. Il ne me laisse pas de répit. Puis je lâche « Soumission ! ». Cela devient trop, c'est insupportable. Et j'entends un « Enfin !!! » derrière moi. Il me semble soulagé. Je le regarde, les larmes aux yeux. Il me dit « Tu vas loin, très loin. Si tu trouves un autre DOM, il va falloir y aller doucement, il y a des gens pas forcément bien... Tu donnes tout ». Je suis un peu mal, je me rends bien compte que je veux toujours repousser mes limites.

Il me fait peur, je sais que c'est de l'inquiétude aussi, il ne veut pas que je tombe mal. Moi non plus je ne veux pas mal tomber. J'ai confiance en lui. Il revient et pose Bob sur mon clito, il me le met par surprise, et de suite je m'enflamme, les coups de martinet l'ont bien excité... Je gémis, me raidissant de bonheur. Je suis toujours dans la même position. J'adore ! Il le sait et continue à jouer entre mon vagin et mon clito. Je ne peux pas refermer mes jambes. Quand le plaisir monte, c'est intenable tellement c'est intense. Je vibre en même temps que Bob. Il me l'écrase, le tire, le pousse ! J'explose une, deux fois. C'est fort c'est violent, c'est bon ! Je déverse mon plaisir, je laisse tout sortir, je cris, je gémis... Puis il s'arrête, Je m'écroule sur le canapé, épuisée par tant d'émotions, de plaisirs, de douleurs. Je sens qu'il me détache. Je reprends doucement mes esprits. Je prends le temps de me reprendre tout doucement, lui me laisse le temps aussi. On a le temps. Il me retire le collier, et me dit « Séance finie ». J'acquiesce, je ne pense pas pouvoir en subir plus. Nous repartons nous allonger. Je me jette dans le lit, et je crie « aie !». J'ai mal partout, et dans ma douceur légendaire, je n'ai pas fait attention. Il en rigole, moi aussi, puis nous nous allongeons face à face. Il me demande si je vais bien, je lui réponds que oui, que je suis là où je veux être et que je ne changerais pas de place, pour rien au monde. On discute de la séance, on parle de mes progrès sur la sodomie. Je ne trouve pas en faire mais il m'assure que si. Je ne crois pas, c'est toujours l'épreuve terrible, celle que je redoute. Il m'assure que j'y arriverai, je le souhaite, mais je reste perplexe sur ma capacité.

Je me mets à trembler, pourtant il ne fait pas froid, les nerfs lâchent doucement, les sanglots n'arrivent pas loin derrière. Il me laisse pleurer, lâcher prise. J'en ai besoin, je ne me cache pas, il ne détourne pas le regard, c'est une forme de complicité de pouvoir ne pas se cacher. Il ne juge pas mes paroles quand je lui parle de mes soucis, de mon passé, il m'encourage à aller de l'avant.

Puis c'est l'heure du repas, on ouvre la bouteille, il cuisine, nous mangeons simplement, mais bon, l'alcool aidant je ris franchement, nous passons une agréable soirée en toute amitié. Nous commençons une nouvelle histoire, basée sur l'amitié et sur la domination. La nuit se passe tranquillement, entre petits couinements de douleurs passagères et rêves un peu perturbés.

Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant