Chapitre LIX - La journée de courses d'Eva

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Je ne reste pas fixée là-dessus, pour une fois je ne rumine pas, je me rends compte aussi que j'arrive à aller toujours plus loin. Nous partons manger, j'ai prévu un petit apéro, une petite bière. J'enlève mon collier, toute la pression redescend, je redeviens moi. Toujours ce rituel, qui fait du bien, où l'amitié prend le dessus et où l'on peut parler de tout sans se soucier de la soumission. Nous décidons que pour ce soir ça suffirait, demain une grosse journée nous attend, enfin... Surtout pour moi. Nous passons un moment agréable, et nous allons nous coucher. Je passe ma nuit entre doutes pour le lendemain et douleur, le mélange habituel, mais là encore un peu plus poussé. Je ne sais pas si je vais arriver à rentrer dans le sex-shop... Puis je suis quasi sûre qu'il va me réserver d'autres surprises !Mon esprit turbine une bonne partie de la nuit. Et si je le décevais ? Si je me dégonflais au dernier moment, il me repousse une nouvelle fois dans mes retranchements, dans un nouvel exercice. Le soleil se lève, je ne pense pas avoir beaucoup dormi. Lui il a dormi comme toujours d'un bon sommeil, j'ai pu le constater. Au rythme de sa respiration je me rends compte qu'il se réveille, il me dit « Bonjour toi, en forme ? » Sa main est déjà sous la couette en train de s'agiter, je sais ce qui m'attend. Il repousse les draps et m'attrape par les cheveux et me tire à lui sans ménagement. Je prends ma position, avec un léger sourire aux lèvres. J'attrape son sexe et commence à titiller son gland avec ma langue que je fais tournoyer dessus, tout en lui massant doucement les couilles. Je suis à l'aise, je prends mon temps sous ses conseils et moi aussi je sens le plaisir de lui faire plaisir. Je commence quelques va et vient, doucement, tout en le masturbant avec la main. Je le sens grossir entre mes lèvres. Il m'applique quelques claques sur les fesses. Puis il me pose la main sur le sexe, et me dis « Ma Salope ! Tu mouilles ? ». Je lui réponds que oui, lui faire une fellation me donne du plaisir à moi aussi, et je le reprends. Je sens son regard satisfait. Il me dit « C'est bien » et ces quelques mots me font un plaisir immense. Je pousse un petit soupir, soulagée et du coup je reprends de bonnes claques sur les fesses de contentement du DOM. Et moi avec son enthousiasme, je suis encore plus enflammée, je descends de plus en plus, serrant bien mes lèvres, et jouant encore plus avec ses couilles. Je prends mes aises, je me sens bien malgré les claques qui me tombent dessus en rythme. Je le sens monter aussi, il se contracte, râle, je calme le jeu, je lui laisse le temps, je sais qu'il aime quand je prends mon temps aussi. Il me chope le clito, le titille aussi, me donnant du plaisir, nous sommes dans le partage. Je grogne de plaisir, tout en m'appliquant sur mon but. À certain moment je suis obligée de me retirer, de peur de serrer les dents par inadvertance. Je suis bien, je n'ai plus peur de me louper. Il arrête de titiller mon clito, ça me déconcentre trop et je me remets à jouer avec son gland. Je le branle en même temps, il monte en pression, il râle plus fort. Je continue mes mouvements, je les accélère et il explose dans ma bouche. Je prends et j'avale, puis le nettoie avec ma langue avec précision. Il reprend son souffle. J'ai un petit sourire qui veux tout dire, je suis fière de moi, et surtout de lui donner du plaisir. Je me recouche à côté de lui. Il me remercie pour ce moment de plaisir, nous discutons de mon plaisir nouveau à lui faire des fellations. Il me dit que c'est bien aussi, il est fier de moi, et de mes progrès, et je pense que moi aussi je prends toujours plus conscience de mes capacités à avancer. Nous prenons un bon petit déjeuner, et je replonge dans le prochain exercice qui m'attend, le sex-shop !!!! Nous regardons à quelle heure le magasin ouvre, et nous nous préparons. Je remets ma robe à boutons. Sent-il mon anxiété ? J'essaie de faire la fière, la sûre de moi, mais plus ça avance, plus je suis dans le doute. Il va falloir que je dépasse ma timidité. Lui est tranquille comme toujours... Bon, nous ne sommes pas dans la même position, ça aide, mais au fond de moi je sens que je vais grandir avec cette nouvelle épreuve, qui change de l'ordinaire. Il se prépare, me regarde, il vient vers moi et me déboutonne 4 boutons sur le haut et sur le bas aussi. Je ne le quitte pas des yeux. Il vérifie ma tenue de dessous, rien, ni soutien-gorge ni culotte, je marque des points. Je suis dans ses attentes sans qu'il n'ait rien à dire. Je ne dis rien, mais alors les boutons déboutonnés me dérangent un peu. On ne voit rien si je ne me penche pas, mais bon ouhaouuu, je ne suis pas totalement sûre de moi. Je laisse sans rien dire, on verra bien si je me dégonfle. Là, pour le moment, on a de la voiture à faire. Je suis prudente et je prends une serviette éponge que j'installe sur mon siège, je ne voudrais pas tacher le siège quand même... Il me dit « Bonne décision, surtout que je veux que tu t'assoies robe relevée bien sûr ». Je rougis, je le sais. Je prends un coup de timidité, même avec lui. Il m'observe avec intensité pendant que je m'installe, respectant les consignes de la robe relevée. Une chaleur énorme se fait dans mon ventre, je me tends. Je ne suis pas encore sûre de moi, tout tourne, tout se mélange, peur, envie, appréhension... Il prend la route tout guilleret, je puise un peu de son assurance, je me détends, je sais qu'il ne va pas me lâcher. Si ? On verra bien. Nous parlons de tout et de rien les premiers kilomètres. Il fait beau, les oiseaux chantent et moi je me décompose de plus en plus. Je serre la poignée de la portière, me disant « Tu n'aurais pas dû dire oui, tu n'es pas encore prête... ! Il sent mon silence s'installer, il sait que quand je me tais ce n'est pas forcément bon signe. Il me demande si ça va ? Il me dit « Tu vas y arriver, j'en suis sûr ». Je lui murmure « Tu es sûr pour les boutons ? Ça en fait beaucoup quand même ». Il me répond « Tu peux en reboutonner pas de soucis... « Puis il rajoute « Par contre cela te vaudra une punition par bouton, si tu le fais. Je suis ton DOM c'est moi qui décide ». Il me remet dans ma situation de soumise, il n'y a pas de doute là-dessus. Je reboutonne 2 en haut 2 en bas... Il me regarde, ne dit rien. Pendant ce temps-là je réfléchis, puis je me dis « Allez faut jouer le jeu à fond ! » Je les déboutonne, je lui montre. Il me dit simplement « C'est bien ». Plus nous avançons plus mon ventre se tord. Je me tords, je pense ne plus être moi, je cherche du réconfort dans son regard mais il fixe la route. Je ne veux pas le décevoir, pourtant là j'ai envie de dire stop on arrête tout, je ne suis pas prête. Mais les mots ne sortent pas de ma bouche, je ne peux pas le décevoir, je vais le faire, même si je freine des 4 fers... On arrive, il se gare, coupe le contact. Je suis en apnée, j'attends la suite... Et là il me donne 200€ et me dis « Tu vas allez faire les courses, voici la liste ; des menottes en cuir, un vibro pénétrant, un plug, et s'il reste assez d'argent prend toi des boules de geishas ». Je lui dis « Mais tu viens avec moi ? » Mon cerveau mouline dans la semoule, j'ai bien peur de comprendre. Il me laisse tomber, sur cet exercice ? Une épreuve de plus, je sens la panique monter en moi, je suis perdue. Il me dit « Je serais avec toi dans le magasin mais je ferais comme si je ne te connaissais pas et toi pareil... Je veux te voir faire » .J'ai un petit rire nerveux. Mais comment peut-il me faire ça ? Il me regarde dans les yeux et me dis « Tu en est capable, il faut juste que tu en sois persuadée ». Ses mots me boostent, je dis doucement « D'accord », je range l'argent dans mon portemonnaie, je prends mon temps. Je suis silencieuse, je me fixe sur mon objectif, j'avale ma salive et j'ouvre la portière. Je descends le regard bas, ne disant rien. Il ne vaut mieux pas à ce moment-là. Je me dirige vers la porte, je ne vais pas vite. Je jette un regard vers la voiture avant de rentrer. La portière s'ouvre, ça va, il me suit. J'ai la main sur la poignée, le magasin fait classe de l'extérieur, le parking est presque vide. Je pousse la porte, je suis trempée de sueur. Je regarde ma robe, la réajuste. Dans les premiers pas, j'observe, je situe le rayon des sex-toys, au fond du magasin. Je ne vois presque rien de de ce qui m'entoure. Deux femmes, une au téléphone, sûrement une cliente, et sûrement la vendeuse, et un homme aussi. Lui à l'air de juste regarder tout le monde. J'entends la porte s'ouvrir, un petit coup d'œil en arrière, c'est lui. Ouf je suis soulagée. Je file direct au fond du magasin. La vendeuse m'attrape au vol. « Vous avez besoin de conseils madame ? » Et là le vide dans ma tête, comme si je n'avais plus de cerveau. Qu'elle est la meilleure idée ? Toute seule et galérer, hésiter ? Ou dire

Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant