Chapitre LVII - Fessée, frissons et bobard

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Il choisit le lit près de la fenêtre, aime-t-il voir la nature pendant qu'il donne de jolies couleurs rouges à mes fesses ? Je me demande... Moi je peux en profiter, m'évader en regardant ailleurs si je le veux. Mais souvent je reste concentrée sur la fessée. Je m'installe donc face à la fenêtre, je prends ma place, bien installée, les fesses bien en l'air, jambes écartées. Je suis à ma place. Je sens de suite qu'elle va être intense à la première claque. Je sens tout mon corps en trembler. Il ne laisse pas à la peau le temps de chauffer un peu, de prendre le temps, on monte d'un cran comme à chaque séance. Il m'active le sang ! Les claques pleuvent les une après les autres. Il ne laisse rien au hasard. J'encaisse, pendant qu'il ne me laisse pas un moment de répit, je suis totalement à sa merci, et j'aime ça ! Je le sens au plus profond de moi. J'ai besoin de la soumission dans ma vie, c'est là que je me révèle... Je me concentre sur le rythme des calques, me raidissant à certaines plus intenses. Il descend sur les jambes, tape derrière les genoux. Je pousse de petits cris, la peau est bien trop sensible à cet endroit. Je dois me décaler un peu car il attrape fort mon sein, pour me remettre bien en place. Petit rappel à l'ordre, sans ménagement, et il garde ses doigts pressés dessus. Je suis bloquée, et j'aime ça, cette impossibilité pour moi de bouger. De fait je ne bouge plus ! Si je bouge un peu trop ses doigts pénètrent ma chair. Il alterne des dizaines de petites claques vives et rapides, elles sont terribles, vous enflamment, vous piquent. Elles sont intenses par leur rapidité, leur précision... Mais je sens mon désir, je sais que je suis trempée, que chaque claque me fait un peu plus mouiller. Je prends plaisir à cela, même si je souffre et pousse de petits couinements qui deviennent de plus en plus stridents à mes oreilles. Il fait une pause en venant titiller mon clito. Il me sent trempée, et me donne quelques claques dessus, ce qui a le don de m'enflammer encore plus ! Je gémis entre plaisir et douleur, je ne sais pas ce que je ressens le plus, c'est à la limite des deux. Puis il glisse deux doigts dans ma chatte, agaçant en même temps le clito. Je ne suis plus rien entre ses mains, je prends mon plaisir à fond. Puis un doigt vient agacer mon petit trou... Ha ! Il ne me laissera pas le droit au plaisir ! Il le sait que ça me coupe toute envie. Je ne prends plus aucun plaisir, juste un petit couinement de temps en temps. Il agite son doigt dans mon cul, je suis perdue dans mes pensées, je trouve toujours cet exercice compliqué. J'aimerais tellement arriver à prendre du plaisir avec ça... Mais il continue, il s'applique. Un jour viendra j'y arriverai, lui en est sûr moi beaucoup moins. Je ne veux pas lâcher soumission là-dessus, ça serait ridicule. Je serre les dents et je regarde par la fenêtre, pour oublier certainement. Il s'arrête enfin, me laisse enfin tranquille. Il reprend avec quelques claques, elles sont bien cuisantes, elles me brûlent, il fait son travail de sape, et là je sais bien qui est le DOM ! Je n'en peux plus ! Je dis « Soumission ». Il stoppe en m'en remettant quand même quelques unes, pour avoir le dernier mot. Je me relève, déjà les fesses bien endolories, mais satisfaite et heureuse d'être-là. Je masse doucement mes fesses, une petite grimace se dessine déjà. Ah oui ! Il ne ment pas quand il dit qu'il monte en puissance à chaque séance. Il sort son sac et prend des cordes. Il ne me laisse pas trop le temps de réfléchir. Nous sommes dans la pièce à l'échelle, je pense que nous allons donc la tester. Il me dit de mettre mes attaches, j'obéis pendant que lui passe les cordes sur la rambarde avec assurance. Moi je ne suis pas si sûre que lui, mais bon je ne dis rien. Il sait mieux que moi ce qu'il va me faire, et il m'a promis de nouveaux jouets achetés pour l'occasion... Je le regarde faire avec fébrilité, ce moment savoureux où je ne sais pas encore ce qu'il va faire de mon corps, de moi, et aussi ce moment où je vais devoir dépasser mon appréhension et aussi allez plus loin dans le plaisir et dans la douleur. Les cordes sont installées, il me demande de prendre appuis sur l'échelle, face au mur. Je m'installe, la place est parfaite, mes seins passent par-dessus un barreau. Il reste de l'espace entre le mur et moi pour pouvoir faire ce qu'il veut. Je lève mes poignets qu'il attache fermement. Je me retrouve plaquée contre l'échelle, j'en ai le souffle coupé. Aucune tendresse en vue, bon... Il ne vient toujours pas pour de la tendresse ça je le sais. Je tourne la tête pour voir ce qu'il fait. Je le vois sortir 3 petits paquets du sac. Je regarde, curieuse, je me tortille. Il me dit « Attention ! Sinon je te saucissonne à l'échelle avec impossibilité totale de bouger... ». Ça me calme de suite. Il me montre ses achats, d'abord une roulette de bourrelier en métal avec de belles piques, j'en frissonne d'avance... Puis des pinces de décorations de multiples couleurs, elles sont belles et ont l'air de bien pincer... Enfin il sort des épingles pour décorations, là je prends un peu peur, même beaucoup ! Elles font 3 ou 4 cm de longs ! Pas du tout hygiénique tout ça !En plus elles sont d'un diamètre énorme, jamais je ne supporterais qu'il transperce mes seins avec ça ! Je me sens me coller à l 'échelle. Il me regarde sérieusement et me dis « Tu les vois sur tes seins ? Elles seront belles, tu seras bien décorée ! » Dans ma tête je me dis « Ça y est ! Il est devenu fou ! ». Je hurle « Non non ! C'est pas possible ! Ça je ne veux pas ! ». Et lui « Oh mince ! Tu crois ? C'est dommage de pas les utiliser, quand même ! ». Son ton change largement, il en a même un large sourire, « Je t' ai faite flipper là ? ». Je dis un petit « Oui » ne sachant pas trop où il veut en venir. Et il me dit « Mais non ! J'allais pas jouer avec ça... Je voulais juste te faire flipper ! ». Je pars dans un petit rire, je me demande comment je peux encore avoir des doutes comme ça. Il ne compte pas me faire du mal et je le sais, mais une fois en séance, je ne pense plus. Même au téléphone il arrive à me faire peur, et jamais je n'arrive à me dire « Là c'est trop gros ! Il ne le fera pas ! ». Ça l'amuse follement, je le sais bien et moi je suis juste naïve...

Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant