Eva soumise et heureuse

Chapitre XVII - C'est pourtant si simple de faire pipi ...

On se change les idées, il me dit « Envie de faire pipi ? » Je lui dis « Oui », innocemment. Il sourit, « Oh mince ! » L'épreuve du pipi devant lui ! Bon ce n'est pas celle qui me fait le plus peur, je suis sûre de moi ! Les doigts dans le nez, je me dis ! C'est pas bien compliqué ! J'enlève mes bandeaux des chevilles, et vais bien volontiers dans la salle de bain. Il me voit passer, amusé par mon assurance. Je me dirige vers les toilettes naturellement, guillerette, sûre de mon coup. Il me dit « Tu vas où comme ça ? »...« ??? Ben, aux toilettes ! ». Regard désapprobateur du DOM, il remonte le rideau de douche, et me dit « Là ! ». Ah mince, dans la douche, il fallait bien que je m'en doute, qu'il n'allait pas me faciliter la tâche non plus ! Je reviens sur mes pas, je lui souris de toutes mes dents, je vais y arriver je le sais ! Je me mets dans la douche écartant les jambes. Son regard se fait perçant, il ne me lâche pas. D'un coup je me sens mal à l'aise... Mince alors, il me fixe dans les yeux, je les baisse. Il me dit « Regarde-moi ! Allez ! » Je les relève, je me concentre sur le fait de faire pipi. En plus j'en ai envie, ça devrait couler tout seul sans problème... Mais non, il reste en moi ! Je m'encourage intérieurement, je me dis « Ce n'est pas possible ! Tu étais sûre de ton coup ! » Je le regarde, désespérée. « Ben alors ? Tu en avais envie pourtant ? » Ben oui... mais là ça veut pas ! Impossible ! Pas la moindre goutte ne veut sortir, je pousse, je grogne, je la sens cette maudite goutte qui veut sortir, qui me fait même mal, tellement je le veux. Je m'accroupis un peu, ben oui ! C'est plus facile comme ça pour une femme ? Il me dit « Non non ! Debout ! c'est trop simple sinon ! » Je lève les yeux au ciel, je n 'en reviens pas d'avoir tant de mal à le faire...

D'une petite voix un peu résignée je lui demande si je peux ouvrir l'eau pour m'aider, il me sourit, je pense qu'il est content que je lui ai demandé de le faire, sans que je le fasse de moi-même sans sa permission.

Je mets un filet d'eau à couler, rien que ça cela déclenche le pipi, juste un petit plus, je le regarde, soulagée d'y être arrivé et fière de moi !

Il dit, « Allez pause, j'ai faim » Ah ! bonne idée, moi aussi j'ai besoin d'une pause, tout cela reste très intense physiquement et mentalement. Nous nous installons à table, je sors le pâté, et le pain frais. En me rasseyant, il me demande de tendre le cou. Je me demande ce qu'il va me faire... Il me défait le collier, en me disant « en pause pas de collier ! » Mais ma posture change, je me détends, je prends de plus en plus conscience de l'effet de ce collier. De mon collier, ce collier dont je commence vraiment à être si fière de le porter. Il me demande mes impressions surtout sur le coup de la voiture. Je lui réponds que c'était terriblement excitant, passant le moment de gêne du début, c'était intense et cette peur de se faire surprendre... Cela me prépare à sa prochaine visite où là nous ferons dans l'exceptionnel... Je suis déjà entre excitation, envie, un peu de peur, et surtout préparation...

Nous mangeons en amis, parlant de tout, de la vie aussi, de tout ce qui se passe en dehors de la soumission, ce moment-là est agréable, sans la tension de la soumission, bien que je pense que je reste toujours un peu soumise, surtout quand il me dit tu exagère ou autres. Il va falloir que je fasse la part des choses entre la soumission, quand j'ai mon collier, et quand je ne l'ai pas. Ce n'est pas gagner et il va falloir encore du temps. On respire, prenant notre temps. Il me dit « Mais tu sais c'est crevant pour moi aussi ». Je ris ! Je dis « ah oui c'est fatiguant pour les mains, je reconnais, c'est pas trop douloureux quand même ? ». Je suis un peu moqueuse, je reconnais, mais bon on est sans le collier. Il me dit « Mais non, je ne veux pas me louper, te faire peur, ou allez trop loin ». Je comprends ce qu'il veut dire. Je suis encore loin de savoir où sont mes limites à moi aussi...