Chapitre LXI - Un intrus dans mon cul

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Abandonner, en plein milieu parce que sa soumise le supplie ? Mais quelle idée, je devrais bien savoir que ce n'est pas possible, mais je peux toujours tenter bien sûr. Il me laisse deux minutes quand même pour reprendre mon souffle. Je le sens quand même bien amusé de ma réflexion, et pour le moment moi aussi. Je ne lui avais jamais faite celle-là. Cela reste un moment de complicité aussi, même si je sais que la sentence va tomber, et qu'il va reprendre l'exercice. Il m'observe, je fixe mon regard au mur, je reprends mes esprits et ma place de soumise. Il me dit « Allez on reprend ». Je frissonne, j'ai mal mais je suis sûre que je veux le faire, il faut juste que je me concentre. Je prends les cordes dans mes mains, me colle à l'échelle. Il revient avec la cravache. Il me regarde avec intensité. Je le vois lever la lever, puis me donne un premier coup. Tout mon corps se raidit, se tend. Je laisse échapper un couinement de douleur. Mais je ne dirais pas soumission, je m'accroche aussi à l'échelle, je ne regarde plus que le mur tout en sachant que la prochaine tape va arriver. Il l'applique, une pince casse et le cintre se détache lui aussi. Mes jambes flageolent, ma respiration est saccadée. Je plaque ma tête au barreau, je vais au-delà de mes limites. Il repasse de l'autre côté de l'échelle. Je me concentre une nouvelle fois, je m'accroche, tout mon corps est tendu à bloc. Puis il applique un premier coup, ça claque fort, une pince s'envole, j'en ai le souffle coupé. Mes mains glissent sur l'échelle, je cris de douleur, et il me dit « Plus qu'une... » Il redonne une bonne claque, qui me fait pousser un cri. Je n'en peux plus, mais elle ne se détache pas. Il redonne une claque mais toujours rien. Je craque, je lui dis « Soumission, pitié, au secours !!! » Un peu tout à la fois, je craque, je pleure, il enlève la dernière pince. Je pousse un hurlement quand le sang revient dans mon téton... La tête tourne, les jambes tremblent, je suis épuisée. Il me détache, et me dis « Allez va te reposer dans le lit ». Je ne me fais pas prier, je file sans discuter, les jambes en coton. Je m'allonge sur le dos délicatement, je grimace un peu. Il arrive à ma suite, et s'allonge à côté de moi. Je lui dis « c'est bizarre comme j'ai eu mal ce coup-ci ». Je me fais un peu de soucis quand je suis moins résistante en me demandant si l'envie ne me quitte pas, mais ça je ne lui dis pas. Pourtant je sais que j'aime ça et que à chaque fois je me dépasse toujours plus, mais quand je craque un peu plus facilement, j'ai toujours ce doute. Il rit et me dit « Oui c'est vrai, tu n'avais tes seins étirés que depuis 15 minutes, et toi tu craques ! Vraiment c'est étonnant ! ». Je réalise à ce moment-là que oui, je pouvais vraiment souffrir, et que finalement, j'avais le droit de craquer. Puis ma phrase sur le « Non ! pitié » déclenche un nouveau fou rire. Notre relation est comme ça, un mélange d'une grande amitié, complicité et aussi bien entendu de la soumission. On passe facilement de l'un à l'autre. C'est comme cela que je l'apprécie, et lui aussi. On parle un peu du sex-shop, et que là aussi c'était pas mal, et je lui demande mais jusque ou tu vas me mener ? Il me répond « Toujours plus loin, toujours plus fort, toujours plus haut ». Je souris, je le sais, je le veux, et je suis en pleine réflexion. J'essaie de me tourner vers lui, mais l'énergie me manque. Je ris. Il me dit « Attends je vais t'aider ». Dans sa grande bonté de dominant qu'il est, moi qui pensais bêtement qu'il allait m'attraper l'épaule pour me faire basculer, lui non, ça serait bien trop simple. Il m'attrape le sein et me fait basculer de côté, ses doigts transpercent, écrasent mon sein. Je grogne un peu. Il me dit, « Vous n'êtes jamais contente vous les femmes, moi je t'aide gentiment et toi tu râles !!!! » Il est dans la plaisanterie, je reconnais ce ton dans sa voie. Je ris doucement, en lui disant que je reconnais et que j'exagère quand même, je ne le referais plus promis. Je lui dis « Oui je reconnais aussi que la douceur n'est pas vraiment pas dans nos habitudes ». Il le reconnaît, mais c'est pour ça qu'on se retrouve. Nous décidons d'aller manger et reprendre la séance après. Je descends avec lui. Nous sommes en plein mois de Juin mais le mistral s'est mis à souffler, la température a chutée. J'enfile un pull, je couine quand il se colle à mes tétons, ils sont bien douloureux et ça pour les prochains jours aussi... Je mets en place le repas, et je le vois débarquer avec le dessus de lit sur les épaules, en me disant « Mais il gèle dans ton pays... » J'éclate de rire, il est un peu fou lui aussi, j'adore. Avec lui je peux être nature, exprimer ma folie, rien ne lui fait peur. Nous mangeons tranquillement, reprenant des forces. Je me demande ce qu'il prévoit pour la suite. Je suis sûre de gouter à Maurice, ça c'est sûr, c'est une étape obligée. Ah oui, et il nous reste aussi les bougies, plus Albert à tester lui aussi. Nous finissons et il me propose une petite pause avec Maurice dans le cul, afin de ne pas trop bouger pour que je m'habitue. Je suis d'accord, nous montons, je me mets à 4 pattes sur le lit, coudes posés pour le laisser me le mettre en douceur. Il passe assez facilement, et ça me paraît très supportable. Je me couche en douceur, c'est quand même bizarre d'avoir ça, ce n'est quand même pas très naturel. Mais sans trop bouger je le supporte plutôt bien pour le moment. Nous verrons quand je me mettrais debout. À ce moment-là je me sens encore plus soumise. C'est une marque très forte de soumission pour moi, je dépasse encore mes limites. Je ne vais pas dire que c'est gagné, mais on va tout faire pour. On discute tranquillement, je finis un peu par l'oublier. Je finis par vraiment douter s'il ne fallait pas que je prenne le plus gros. Nous sommes tranquilles. Puis je lui demande si il désire un peu de plaisir, il me répond que oui bien sûr. Il ne peut pas refuser ça. Je vais vers son sexe avec mon petit sourire, puis une petite grimace... Ah oui j'avais presque oublié Maurice, mais il m'a gentiment rappelé sa présence, un poil dérangeante. Je sens le sourire de Dominique. Il sait que je découvre de nouvelles choses. Je le prends doucement en bouche, en lui caressant les couilles, pendant que ma langue tournoie et s'amuse. Je retrouve mes marques, je suis chez moi maintenant dans ce domaine. Je ne cache plus mon plaisir de lui faire plaisir. J'assume pleinement mon rôle de Soumise, de Salope, qui aime faire plaisir à son DOM, et j'en grogne de plaisir. Je prends mon temps, je sais aussi qu'il aime que je prenne mon temps, le faire doucement monter en pression, sentir monter son désir et son plaisir avancer. Maurice me travaille aussi pendant ce temps-là, mais cela reste supportable, même quand Dominique me donne quelques claques d'encouragement. Il n'hésite pas à me donner des conseils pour que j 'améliore toujours mes fellations. Je suis une bonne élève et suis ses conseils à la lettre entre les va-et-vient et les jeux de langue. Il prend du plaisir et ça se voit, mais toujours en douceur, pour que cela dure. C'est un moment de grande complicité et j'oublie petit à petit la présence de Maurice. Je suis bien, et je prends mes aises allant de plus en plus loin, testant un peu plus mes limites. Je suis toujours un peu chatouilleuse quand je vais trop loin et que j'approche de ma glotte, mais j'arrive maintenant à gérer. Et avec de l'entraînement je suis sûre de progresser encore plus. La main de Dominique appuie un peu plus sur ma tête, il se fait plus désireux. Je serre donc plus fort mes lèvres, puis je joue avec ma langue pendant que ma main s'occupe de le branler. Il finit par exploser dans ma bouche. Je le regarde satisfaite de mon œuvre et avale. Me recouchant a côté de lui, satisfaite. Il me regarde avec un grand sourire satisfait. Que demander de mieux que de satisfaire son DOM ?

Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant