Chapitre CIII - La meilleure manière de pisser...

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Je prends la direction de la salle de bain mais il ne me suit pas. Je me demande pourquoi, mais je ne fais pas de remarque, je suis encore remuée par notre discussion. Je me regarde dans la glace, mes yeux sont rouges, j'ai une tête qui fait peur. J'enlève mon collier, il y a deux marches pour monter dans la douche. Je me tiens, je suis flageolante, vais-je supporter cette épreuve ? Je n'en suis pas sûre, je vais faire mon possible. Je fais le vide dans ma tête. Il me rejoint, il a quelque chose dans la main qu'il tient dans son dos. Il me dit « Allez en place ! », avec sa grosse voix. Je m'accroupis en baissant les yeux. Je le regarde, je ne sais pas ce qu'il va me faire... Enfin si, mais je sens le coup fourré, il va rajouter une chose. J'ai du mal à me tenir, mes muscles se tétanisent déjà. Je me tiens aux parois en priant pour qu'elles ne cassent pas sous la pression... Il sort sa main de derrière son dos et je découvre une pince à ligne, il ne me laisse pas le temps de réagir et pince mon nez avec. Je suis surprise et surtout elle ne laisse pas d'air passer. Je suis obligée de respirer par la bouche. Mais comment vais-je faire pendant qu'il me pisse dans la bouche ? Il trouve toujours de nouvelles tortures et je sens que celle-là je vais la sentir passer. Il me tend son sexe et j'approche ma bouche. Je puise dans mes ressources pour tenir et pour être à la hauteur de ses attentes. Sans aucun scrupule, il me pisse dans la bouche, en me demandant de basculer la tête en arrière. Je dois lutter pour que le liquide ne passe pas dans ma gorge. Je ne veux pas vomir, je ne supporterais pas, je le sais, alors je prends sur moi et garde la bouche bien ouverte. Son urine coule dans ma bouche et je fais en sorte qu'elle ressorte dans un rythme régulier pour ne pas me laisser déborder. Mais cela serait mal le connaître de penser qu'il va me laisser faire comme si de rien n'était. Il me dit « Allez ! Ferme la bouche en maintenant la tête en arrière ». J'obéis, je me concentre toujours autant pour ne pas boire. Surtout ne rien laisser passer. Je ferme les yeux, ne me concentrant que sur mon objectif. Tout ne se passe pas trop mal jusqu'au moment où je ne peux plus retenir ma respiration et je redresse ma tête en recrachant tout devant moi. Je pense que Dominique en prend sur les jambes mais je ne m'en soucie pas. Je prends de grandes bouffées d'air en mème temps. Je rouvre les yeux. Lui, il me fixe avec intensité, il me laisse reprendre mon souffle. Je le regarde, ne pouvant rien dire. Dès que je reprends mon souffle sa voix tonne. Je reprends ma position, résignée et surtout humiliée de cette place. Je prends l'option de garder les yeux ouverts. Je sais qu'il préfère les voir pour savoir dans quel état je suis. Il reprend son long jet d'urine qui me coule dans la bouche, mes jambes me tiennent je ne sais pas comment. Je ne tremble pas de froid mais à cause des nerfs. Je lutte contre mon envie de hurler de tout arrêter surtout quand il me redonne l'ordre de basculer la tête. Je ferme la bouche en me concentrant. Je veux rester le plus longtemps. Il ne compte pas, il me laisse gérer. Je veux une nouvelle fois allez plus loin, je tiens le plus possible, je sens que je vais lâcher, que mes muscles me font souffrir. Mon mental lâche aussi, les larmes me montent aux yeux, ma vision se trouble. Au dernier moment je bascule la tête et recrache. Je sens bien que je supporte de plus en plus mais pas jusqu'à boire, ça je ne peux pas. Rien que l'idée me dégoûte. Je suis toujours accroupie, douloureuse dans les jambes, dans la tête. Il me fait allez toujours plus loin dans mes limites. Je tremble, je suis au bout de ce que je peux supporter mais, s'il me redemande, je puiserais une nouvelle fois dans mes forces. Mais il me connaît et il continue à me pisser sur le corps sans rien me demander. Je l'accepte et le remercie intérieurement de me connaître si bien. Continuer serait de la destruction mentale. Je le laisse faire en le regardant dans les yeux. Je suis humiliée mais j'ai une nouvelle fois grandi et j'en suis fière, fière d'avoir une nouvelle fois dépassé cette épreuve. Bien sûr il m'a enlevé la pince, il m'a bien semblé voir son petit regard satisfait. Il finit et me dit « Allez, nettoie-moi ça et tu avales bien sûr ». Je prends son sexe et le lèche. Je lui nettoie minutieusement et j'arrive même à avaler ce que je reçois dans la bouche et en si petites quantités cela passe. Il me félicite et me dis que c'est vraiment bien, il me dit « Allez relève toi ». Je manque d'éclater de rire. Je sens que mes muscles ne veulent pas m'obéir. Je lui demande de l'aide, il me l'accorde en me tendant son bras. Je le prends et remonte, mes muscles me font couiner. Je suis tremblante en mettant l'eau en route, je prends un peu appui sur le mur. La tête tourne. Je me savonne en laissant couler l'eau. Je me remets doucement. Il reste avec moi, il me regarde, je redescends en pression. Sa présence m'apaise. Je finis de me doucher. Il prend ma place. Je me pose doucement sur un tabouret et je le regarde faire. Il insiste sur ses jambes. J'en souris, je ne l'ai pas loupé, mais là c'est une chose que je n'ai pas pu contrôler... Quand il finit je lui tends sa serviette. Il se sèche en me demandant comment je vais. Je fais une petite mine fatiguée et il me dit « Allez, va chercher les Bob et Albert ». Je pars en trottinant. Il sait vraiment comment me remonter les forces et le moral.

Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant