Chapitre CIX - Test de confiance

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Je reprends ma vie de mon côté et lui aussi. Chacun de notre côté, nous passons les 2 mois qui nous ont amené à la rencontre suivante. Il ne reste pas sur les aiguilles comme cela. Pendant une séance en cam il me demande de me piquer avec les aiguilles de déco, celles que je crains bien et que je ne veux surtout pas utiliser. La séance est éprouvante, il me donne des ordres contradictoires depuis le début. Il commence par me dire de me mettre en tenue, je me mets tout de suite nue. Pour moi, c'est comme cela que ça se passe d'habitude, mais lui avait décidé que non ! Il voulait juste que je mette mon collier ! Un énorme « Qui t'a demandé de te déshabiller ? ». Je panique, je fais mine de remettre mes vêtements et là « Maintenant que c'est fait, reste comme cela ! ». Et tout à l'avenant ! Bien sûr, il me fait savoir et chaque fois que je fais quelque chose, c'est le contraire qu'il veut. Il me fait penser que c'est moi qui suis en faute et, comme chaque fois, je ne réfléchis pas, et il m'embrouille vraiment ! Je ne sais plus où j'en suis tout le temps de la séance. Quand il me demande de prendre les aiguilles, je me dis bien que ce n'est pas possible... Mais je ne prends pas le temps de réfléchir et j'ouvre le paquet, il me dit « Allez pique-toi déjà le bas du ventre ! ». Je m'exécute sans broncher... Oh je ne les plante pas bien fort, mais cela pique quand même bien. Je grimace en poussant de petits couinements. Il me dit « Allez maintenant sur ta chatte et sur le clito ! ». Je suis décontenancée, mais j'obéis. J'approche l'aiguille en le regardant, contrôlant ma respiration, mais je tremble, je ne veux pas toucher le clito et je touche tout autour. C'est déjà très intense et envoie des décharges dans tout le corps. Il me dit « Allez, c'est bien Eva ! Tu vois ? Toi qui ne voulais pas en entendre parler quand je voulais le faire et c'est toi qui le fais toute seule ! ». Je ne suis pas sûre d'être fière de moi, mais plutôt d'être complémentent folle... Lui ça lui plait que j'aille toujours plus loin dans la souffrance et dans la torture mentale. Alors il va commencer son travail de sape mentale le plus intense qu'il ne m'ait jamais fait. Environ 3 semaines avant notre prochaine rencontre, dans une discussion anodine où on parle de tout et de rien, il me lance « Je vais t'envoyer une vidéo de ce que nous ferons la prochaine fois. Je vais te mettre les fesses dans un tel état que tu ne pourras pas t'asseoir pendant plus de 15 jours... Tu vas prendre cher et tu vas aimer ça je suis sûr ! ». L'idée est dans ma tête et elle ne va plus me quitter pendant ces 3 semaines. Sans cesse, il va revenir à l'attaque, sans cesse me remettre cette idée dans ma tête. Je ne sais pas si, à ce moment, s'il se doute dans quel état il me met. J'en perds confiance au plus profond de moi, je doute de lui. Il met en péril notre amitié, notre relation pour une chose que je ne sens pas du tout ? Jamais je ne remets cette annonce en question, persuadée qu'il fera ce qu'il m'annonce ... Pourquoi la remettre en doute ? Il a toujours fait ce qu'il a dit qu'il me ferait et il ne lâche pas. Il ne se veut pas rassurant et j'ai en plus 7 h de voyage entre trains et attentes dans les gares pour le rejoindre ! De quoi me laisser le temps de cogiter jusqu'a ce que l'on se rejoigne... Le jour 'J', je démarre à 7 h du matin de la maison et nous devons nous rejoindre à la gare d'arrivée. Il va me rejoindre et me récupérer. Le voyage se passe dans le stress et il s'en amuse dans nos échanges de SMS, me disant qu'il ne sera pas pire que d'habitude... Bien sûr cette phrase aurait dû m'interpeller ! Mais non je ne suis pas en état de réfléchir, je suis persuadée qu'il va me mettre les fesses dans un état pitoyable, voir ensanglantées. Il en rajoute des couches. Et en bonne soumise, la pression monte encore plus. Je ne réfléchis plus et j'attends la sentence pendant tout le trajet. Même le roman que j'ai pris ne me change pas les idées. Arrivée à la gare, je pensais pouvoir faire quelques courses, histoire de penser à autre chose, mais aucun commerce à proximité donc je patiente. Il appelle, il arrive dans 10 minutes. Le stress monte d'un cran, mais l'envie aussi, mais ce coup-ci le mélange est bien plus compliqué que d'habitude. Il arrive, il est là, il s'arrête et descend de la voiture. Il m'attrape par la veste et me tire à lui en m'embrassant avec envie, je réponds à son baiser et je m'abandonne totalement à lui. Il me demande comment je vais et je lui réponds que je suis un peu stressé. Et il ose me dire qu'il ne comprend vraiment pourquoi ! Je souris en faisant la moue et il attrape ma valise et la met dans la voiture. J'ai fait ma première séance de sport 2 jours avant et j'ai des courbatures qui n'arrangent rien à la chose. Nous nous arrêtons dans un supermarché. Il prend une bouteille de clairette. Je me demande s'il veut fêter ma mort prochaine ? Nous prenons ce qu'il faut pour le repas. Il est tout joyeux pendant le trajet, moi je me décompose encore plus. Je ne sais plus si j'ai envie d'être là, je ne sais plus rien et je me perds dans le paysage enneigé qui nous entoure. La route n'est pas bien longue, pas assez à mon goût. Nous arrivons au gîte. Ils ont oublié que nous venions ! Il fait vraiment froid, à peine 12 degrés ! Nos hôtes arrivent enfin nous ouvrir le gîte. Je passe dans toutes les pièces pour augmenter la température des radiateurs. Si, en plus, je dois gérer le froid, ça ne va pas le faire. Je range les affaires dans le frigo et il vient vers moi et me dis d'une voix très douce, comme s'il me faisait un cadeau « Je te laisse le choix ! Je te travaille les seins ou les fesses, c'est toi qui choisis ». Je me décompose et fonds en larme et lui murmure « Je préfère les fesses car les seins... » et je fonds en larmes. Je prends le courage de lui dire « Tu es prêt à perdre ma confiance ? Tu es prêt à tout détruire ? ». Il éclate de rire et me dit « Mais tu y crois ? Tu penses réellement que je vais te détruire ? Tu crois ça de moi ? ». Et là ! Je me rends compte du ridicule de la chose ! Il ne me fera jamais plus de mal que ce que je peux subir, voir un peu plus. Il me prend dans les bras pour me calmer et me faire comprendre que rien a changé. Il me dit « Je voulais juste que tu ne te fasses plus avoir par moi, par tout le monde. Que tu me dises enfin NON !! ». Je lui réponds « Mais je ne pourrais jamais te dire non ! Tu le sais bien ! ». Il me rappelle que j'ai toujours le droit de dire non et que le jour où je le dirais il sera très fier de moi ! Il rajoute « Tu gagneras une sacrée fessée ce jour-là, pour avoir osé me dire non ». Je le savais qu'il y avait cette condition mais je sais aussi qu'il est impossible pour moi de lui dire te non.

Il me demande « Allez on commence ? ». Je souris et dis « Oui bien sûr ! ». Nous nous déshabillions avec plein d'envies et nous filons dans la chambre. Il s'installe sur le lit et me montre ses genoux. Je m'installe, me mettant bien en place et il applique les premières claques. Je me tortille, je les trouve déjà trop intenses, et la cravache s'abat une deux fois. Je crie je me dégage, je ne peux plus supporter, c'est trop pour moi... Je suis dévastée, je ne comprends pas ma réaction et je le regarde, lui, qui a son air très amusé. Il me dit « Tu es à fleur de peau ! Je ne suis pas sûr que nous puissions faire grand-chose ce coup-ci vu dans quel état tu es ». J'éclate de rire, me rendant compte de la chose, mais un rire nerveux, incontrôlable pendant un quart d'heure...


Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant