Chapitre XXXIV - Cent fois sur le métier... ou dans le cul

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Il a sorti les gods... Ah mince nous y revoilà ! Et le petit objet en bois qui ressemble à un plug... Je serre les dents, je sais que ça ne sera pas simple, ça ne l'est jamais, mais j'y vais courageuse, ou presque. Je le rejoins, un peu tremblante. Sent-il cette pression qui m'étreint, qui me tord le ventre ? De cette peur irrationnelle de cette épreuve, je sais que ça ne me fait pas mal, c'est épouvantablement gênant, dérangeant, mais pas douloureux. Il me dit « Allez ! Mets-toi a quatre pattes sur le lit ! ». Je déglutis, j'obtempère docilement. Il me dit « Allez ! On commence doucement par numéro 1 ». Je prends appuis sur mes coudes, il ne m'attache pas ce coup-ci. J'essaye de prendre la position la plus agréable pour moi, je respire profondément et me concentre sur le but final. Je sens le bout de numéro 1 sur ma rondelle, qui fait doucement sa place, prenant son temps. Mais, je dois le reconnaître, il commence à bien rentrer. Sans trop de difficulté, il vient prendre doucement sa place. Moi, grognant quand même un peu pour le plaisir de grogner, mais je commence à ne plus le sentir... mais je ne vais pas le reconnaître quand même... Il le laisse un peu bien enfoncé, puis commence quelques va et viens. Il n'est pas dupe et me dis « On va l'abandonner. Lui, tu n'en a plus besoin, il rentre facilement. Il va laisser sa place ». Hah ben mince alors. Il voit tout et ressent tout. Il se lance dans numéro 2, je le regarde l'enduire de lubrifiant. Il prend son temps, se sentant observer, il me lance son regard sadique... Je sais que je ne passerais pas à travers, j'attends la sentence sagement à ma place. J'inspire je me dis allez ça va passer celui-là ce n'est pas le pire. Je tremblote, puis je sens sa présence derrière moi, il le pose doucement, et commence à le rentrer doucement, cm par cm. Je me sens m'écartelée, je le sens glisser, s'insinuer petit à petit. J'essaye de me détendre au plus possible. Je prends sur moi, je veux lui faire plaisir et me dépasser aussi. Il rentre, je sens mes entrailles s'écartées, il va toujours plus loin. Je grimace un peu. Ce n'est toujours pas agréable, toujours gênant mais je tiens le coup, je reste concentré, je m'accroche un peu aux draps. IL continue sa progression, d'un coup il me dit « On y est, il au bout ! » Ouf il est là, il le laisse bien enfoncé, me laissant le temps de m'y faire. Il le bouge un peu pour me faire de l'effet, aucun plaisir de mon côté, je reste fermé. Il le retire me disant « C'est bien Eva ! Allez on continue ». Un frisson parcourt tout mon corps. Il prend son temps, me faisant mariner en prenant tout son temps, il sait que je le regarde. Pendant ce temps je tourne en boucle dans ma tête, persuadée que je n'y arriverais pas, je me le rentre dans la tête. Quand il revient, je tremble, je serre les dents. Mais il fait comme si il ne voyait rien, et commence à rentrer ce satané numéro 3. Il le fait progresser doucement, prudemment. Je respire fort. Son autre main se pose sur mon dos, délicatement, avec tendresse ? Peut-être qu'elle se veut rassurante, sa voix est douce, pendant qu'il continue petit à petit à rentrer le monstre dans mes entrailles... Cette main me rassure, m'apaise, je veux allez plus loin, j'ai aussi besoin d'encouragements, c'est tellement une grosse épreuve pour moi... Je sens tout se pousser en moi, s'écarter, se mettre en place, je souffre je grimace, il le ressent, il me caresse ? Peut-être, je ne sais pas, ce n 'est pas dans ses habitudes, il niera par la suite m'assurant que c'était pour me maintenir en place. Mais je soupçonne un moment de tendresse, ou plutôt d'encouragement, je le laisse continuer, luttant contre mon cerveau, qui me hurle d'arrêter. Il rentre je le sens, de plus en plus...

Puis je hurle « Soumission ! ». Je n'en peux plus, je n'y arriverais jamais, et il s'arrête, le retire et me dit « Dommage ne manquait pas grand-chose.... »☐


Eva soumise et heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant