Texte n°403

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Ma nouvelle maison. Enfin, libre de la pression des parents pour de bon ! Jamais je ne me suis sentie aussi libre ! Et cette maison dans laquelle je vais emménager, j'en suis très fière ! Une maison digne du 19ème siècle appartenant à mes ancêtres mais qui avait été rachetée par une agence immobilière ! Nous avons réussi à la récupérer malgré les différentes démarches. Elle a un nom très élégant. Lodd-House. Apparemment c'était la demeure d'un baron, ami du roi de l'époque. C'était la famille Loddhington, mes ancêtres mais ils ont pris le diminutif de leur nom pour baptiser leur maison. Je me suis beaucoup renseigner à leur sujet. Ils étaient propriétaires d'une grande entreprise dont j'ai oublié le nom mais je sais qu'ils travaillaient dans le fer.

Je suis sur la route, avec comme conducteur, mon père car je ne suis pas très rassurée de conduire un camion ayant l'habitude de conduire une petite Twingo alors...

Mon père me demanda : « Alors, prête à devenir indépendante ?

-Ah, je le suis déjà depuis longtemps papa ! rigolais-je.

-Haha, mais promets-moi de ne pas trop traîner tard le soir dans les rues...Et aussi ne va pas en boîtes toute seule s'il te plaît et ...

-T'inquiètes pas Papa ! le coupais-je alors. Tout ira bien ! Je ne serais pas seule si je sors de chez moi ! Et je vous inviterais pendant les vacances toi et maman ! Bien sûr quand tu ne seras pas de services pour les voyages aériens...

-J'espère bien ! répondit-il alors. ».

J'ai vraiment hâte de la découvrir cette maison... Nous sommes à quelques bornes encore avant d'arriver à Londres même. Cette maison se trouve à la sortie de Londres. Mais les kilomètres passent bien vite pendant les discussions avec papa et les beaux paysages à admirer.

J'ai cette image encore, nous étions à un feu de signalisation. Il y avait des magasins de part et d'autre de la rue. Devant un magasin de jouets, il y avait cette petite qui tirait légèrement sur la robe de sa maman comme pour insister. Peut-être voulait-elle ce jouet, derrière la fenêtre. Il me semble que c'était une jolie poupée de porcelaine avec des jolies anglaises qui torsadaient ses cheveux bruns. Elle portait une robe rose à pois. J'aurais insisté pour l'avoir exactement comme cette petite... J'aime beaucoup admirer les paysages. J'aimes les redessiner. J'essayerais de redessiner cette scène une fois que je serais installée dans ma nouvelle maison.

Le temps est passé tellement vite que nous sommes déjà arrivés devant ma future maison... Non, ma maison. Enfin mon indépendance tant attendue.

Je descendais du camion de déménagement et, les clés de la maison à la main, je courus vers la porte d'entrée telle une enfant, impatiente de découvrir cet endroit.

Je fis rentrer la clé dans la serrure et, peinant un peu, j'ouvris la porte. Celle-ci grinçait. Papa va devoir faire quelques réparations dans cette maison je pense car je déteste le grincement des portes. A chaque grincement de portes, mes poils se dressent... Je ne sais pas mais ça m'a toujours donné ces frissons. Comme les gens qui ne supportent pas un ongle qui grince sur un tableau noir. Moi, ça va, je supporte ça. Après, chacuns ses frissons.

Papa me rejoignit et me demanda : « Alors, qu'en penses-tu ?

-Tu permets que je visite papa ? rigolais-je alors. »

L'entrée donnait directement sur un escalier assez large. Je sens que je vais me plaire ici. A droite de la porte d'entrée, une embrasure de porte donnait sur la pièce de vie. Je me dirigeais vers celle-ci et allumait la lumière car celle-ci avait les volets fermés. Cette pièce était éclairée par un beau lustre, sûrement de l'époque. Papa me demanda : « Ça te plaît, Alyce ?

La cave - niveau -3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant