Mot de l'auteure

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Et voilà. C'est terminé. J'ai du mal à y croire, à vrai dire, et pourtant... cela fait maintenant plus de deux ans que je travaille sur la Légende de Kiine. Il s'agit de mon œuvre la plus longue à ce jour, mais également une de celles dont je suis la plus fière.

Kiine aura été une personne importante de mon parcourt en tant qu'auteure. Elle est celle qui m'a permis de me lancer dans un projet aussi grand, celle qui m'a suivi pendant ces deux années charnière de ma vie, celle que j'ai pris plaisir à voir grandir, celle avec laquelle j'ai souffert, et celle qui a posé les base de l'univers narratif dans lequel je développe désormais toutes mes histoires. 

L'idée d'Alodya a germé en juillet 2019, alors que je préparais mes oraux des concours d'ingénieur. A vrai dire, initialement, et même si j'écrivais déjà sur Wattpad, il ne s'agissait que d'un monde créé sur le jeu vidéo minecraft, et dans lequel je m'amusais à construire tout un univers fictif, avec ses peuples, leurs cultures, leur mythologie, leur histoire, afin de tenter de faire diminuer la pression des révisions. Les noms de plusieurs villes et peuples font directement référence à mon état de l'époque, comme les Pontois et les Miniens, dérivés direct du concours d'ingénieur "Mines-Pont", dont les oraux étaient réputés particulièrement coriace. L'ébauche du monde d'Alodya provient donc de ce monde de jeu vidéo, qui fut la base de sa carte autant que de ses habitants. J'ai malheureusement perdu ce monde depuis cette époque... Alodya n'existe donc désormais plus que dans ma tête, et, bien sûr, sur le papier.

C'est en développant la mythologie du peuple Nordique et son histoire que le personnage de Kiine s'est peu à peu formé dans mon esprit. Son ascendance divine et héroïque, descendante directe de Dovah, le premier Dragonicide, et Jäctis, déesse de la chasse. La lutte de sa mère et de son père contre les Draconiste. Sa propre destinée de tueuse de Dragon. A vrai dire, l'histoire, comme je l'avais initialement imaginée, était censée être bien plus courte, et s'arrêter après la victoire sur Numinex. Mais avant même la fin du Chant de Kynareth, je m'étais prise d'une telle passion pour ce monde qui prenait vie sous mes yeux que je savais que je ne pouvais pas m'y arrêter. C'est à ce moment que Brocéliande a prit en importance, que le culte interdit, qui était assez flou dans mon esprit auparavant, est devenu plus clair, que le démon Logophage s'est imposé dans mon imagination, et que cette lutte pour cacher les Reliques et combattre Crépuscule est devenu quelque chose de nécessaire au récit, à mes yeux. Arrêter l'histoire à Numinex, ç'aurait été décevant, à mon goût. Et cela, quand bien même le reste du récit que j'avais en tête était particulièrement plus sombre. 

La Légende de Kiine a fini par déborder hors du roman. J'ai commencé à rédiger des légendes, des traités de magie, des contes, des rapports historiques, je voulais étoffer cet univers que j'aimais tant. Je l'ai tant aimé que j'ai fini par construire tout l'univers narratif de mes romans autour de celui-ci, commençant la saga terrestre en parallèle, avec ses nombreux récits plus ou moins liés prenant place sur terre, mais dans le même univers créé et modelé par la Source. En réalité, l'ampleur des possibilités de ce que j'appelle l'Univers des Reliques me parait juste sans fin, et c'est ce qui me permet de ne pas me retenir quand j'y écris des histoires, et de tant l'apprécier. 

Pour revenir à Alodya, tous ces nouveaux projets de la Saga terrestre ont eut tendance à diminuer ma motivation pour l'écrire. J'avais déjà en tête les plus grands évènements, je ne savais juste pas de quelle manière correctement les imbriquer ensemble. J'avais envie d'avancer, mais j'avais peur de bâcler, particulièrement ce dernier arc si séparé et différent des précédents, qui avaient tendance à s'enchainer. Je craignais que les personnages de Lefko, Rehyan, Dol'taïm et Naïa, arrivés si tard dans le récit, ne soient pas assez ou correctement développés. Je voulais leur donner à chacune un caractère et un récit propre, qui s'inscrive au sein du reste de l'histoire, et cela m'a laissée dans de longues réflexions. Néanmoins, je suis parvenue à me reprendre, à rebooster ma motivation sur ces derniers mois, pour enfin parachever ce travail qui me tient tant à coeur. 

Je tiens à remercier tous ceux qui ont lu cette histoire qui m'a accompagnée sur tant d'années. Je pense qu'à la relecture, l'évolution de mon style d'écriture et de narration y est assez évident, et j'ai plusieurs fois hésité à réécrire le premier chant. Je remercie tous ceux qui votent et me montrent ainsi à quel point le récit leur plait et tous les commentaires qui me montrent que vous êtes aussi attachés à ces personnages que je le suis. Vous avez été un soutiens dans les périodes de creux, et aussi une source de confiance en moi dont j'ai souvent manqué. Alors, encore une fois, merci, mille fois.

Alodya n'est pas disparue avec la fin de La Légende de Kiine, bien évidemment (c'est le moment des pubs, mais vous pouvez passer au chapitre suivant contenant le lexique si cela ne vous intéresse pas). 

-Tout d'abord, avec SINISTRALE, qui est la suite presque directe de ce récit, prenant place dans un Alodya défiguré par l'Ere Crépusculaire, et montrant la lutte contre ces nouveaux dieux autoproclamés. Le récit parait par chapitres indépendants les uns des autres, mais liés par une trame narrative globale. 

-Je conseille également à ceux qui aimeraient approfondir leur lecture du lore plus global d'Alodya les nombreux petits récits que j'ai publié, généralement en One Shot, et reprenant, mythe, légendes ou théories sur l'univers de ce monde. Actuellement, un certain nombre sont déjà parus comme:

-Hélène aux boucles blondes : récit de la lutte d'une princesse minienne pour sa survie dans une cité cachant un lourd secret, avec quelques apparitions surprise de personnage connus...

-Apocrypha : court one shot d'un érudit s'enfonçant toujours plus profondément dans la Bibliothèque, à la recherche d'un savoir unique.

-La Dame Blanche : poème contant la légende de la dame blanche, déesse de la mort

-Le Chuchoteur : envie de découvrir d'autres démons Abyssaux? One shot contant le récit d'une mystérieuse créature chuchotant à qui veut l'entendre... ou ne le veut pas.

-Les Parfums de Vorepyles : On évoque souvent les guerres incessantes entre cités miniennes; découvrez le récit romancé d'une romance impossible au coeur du siège de la cité de Vorepyles.

-Vorepyles: les larmes des portes froides : Si le récit précédent est une fiction quelque peu orienté, ce one shot est un traité historique sur les nombreuses tribulations de la cité de Vorepyles durant les guerres miniennes.

-La renaissance mythique : une aristocrate baronnienne prend le temps de décrire le schisme religieux et culturel entre le Pont et les Mines.

-Sous le sol de Pont Majeur : Durant leur combat, Freya et Kiine ont découvert une bien étrange crypte à Pont Majeur. Un érudit a décidé de mener l'enquête...

-La Chouette Blanche : Légende Baronnienne, contant le combat éternel entre l'homme et la nature et sa futilité.

-De la beauté des femmes et de leurs atours : Un pontois arrogant amateur de femmes raconte ses nombreuses et parfois prestigieuses conquêtes.

-Du Mystère des Fleurs : La malédiction des fleurs est un mal peu connu et peu étudié. Mais il pourrait s'y cacher quelque chose de plus profond qu'une simple maladie...


C'est tout! (même si ça fait déjà beaucoup). J'espère vous revoir bientôt dans les commentaires, et vous remercie encore une fois de votre fidélité tout au long de la lecture de La Légende de Kiine.

La bise

Mei

La Légende de KiineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant