Je ne vous ai pas oubliées !
En vrai, si, mais j'ai surtout pas eu le temps de me corriger, donc si y'a des coquilles, soyez indulgentes.
Et hésitez pas à m'envoyer de la force, je suis pas en vacances et je commence à en avoir assez de cette histoire, j'veux passer à autre chose >_<
Bref, bonne lecture, des bisous
Anolie
_______________________________________Lundi matin, j'étais fébrile, plus impatient que jamais de retrouver Eva. Parti de chez moi en avance, j'espérai pouvoir voir la jeune femme largement avant que les cours commencent, afin de profiter de sa présence. J'eus à peine le temps de taper un message pour la prévenir que j'étais déjà arrivé, qu'elle m'en renvoya un, m'annonçant être sur la route. Je posai ma mallette au pied de mon bureau qu'elle était déjà là, entrant dans la classe d'un pas impatient. Mon cœur se mit à battre si fort, j'eus le sentiment qu'il allait décoller de ma cage thoracique. Mon ventre se tordit et je me sentis sourire comme un idiot. Elle fut aussitôt dans mes bras et mes lèvres trouvèrent les siennes après une trop longue absence.
Je soupirai de contentement tandis qu'elle approfondissait son baiser, dévorant ma bouche. Soudain, je sursautai au contact de ses doigts frais sur mes hanches.
— Tu as les mains glacées ! protestai-je en reculant d'un pas.
Les joues écarlates, elle se mordit la lèvre, probablement inconsciemment, et je vis dans son regard tout son désir d'aller plus loin. Je pouffai en me rapprochant, caressant sa joue avec douceur.
— Tu es décidément incorrigible, m'amusai-je.
Je me penchai à nouveau pour un baiser plus prudent, mais une vibration dans ma poche m'interrompit. Je connaissais l'appelant et je me redressai, lançant à Eva une moue d'excuse.
— Désolé, j'attendais ce coup de fil de Pierrick.
En effet, il m'avait envoyé un message la veille, tard, me demandant s'il pouvait m'appeler le lendemain matin. J'avais convenu de cette heure-ci avec lui, avant de m'endormir. Je déposai un baiser sur le nez de la jeune femme, qui bouda légèrement, avant de décrocher.
— Salut, Pierrick, lançai-je, claironnant.
J'offris un clin d'œil à Eva et elle roula des yeux, un léger sourire aux lèvres, sa bouderie oubliée.
— Salut, mon Lulu, tu es encore chez toi ?
— Non, je suis arrivé au CFA à l'instant, répondis-je, intrigué par cette question.
— Et Eva est où ?
Je lorgnai vers la jeune femme, de plus en plus perplexe.
— Avec moi, pourquoi ?
— J'ai un truc à vous demander, à tous les deux.
— Attends, je mets le haut-parleur.
Je m'exécutai en appuyant sur la touche adéquate avant de baisser mon téléphone, plus près d'Eva. Elle fronça les sourcils et s'approcha, le regard méfiant.
— Allô ? Eva, tu m'entends ? lança Pierrick.
— Oui, je vous entends ! Bonjour, chef ! répliqua-t-elle, ravie.
— Salut ! Félicitations, pour ton acceptation à l'ENH ! s'exclama-t-il avec chaleur.
Elle leva les yeux vers les miens, le teint rose de plaisir, les lèvres fendues d'un sourire éclatant.
— Bof, c'était une formalité. Il semble que votre nom m'assurait l'entrée quoi qu'il advienne.
— Ne te déprécie pas, tes résultats y sont aussi pour beaucoup, répondit-il, réprobateur. Mais ce n'est pas que pour ça que je vous appelais tous les deux. Comme tu dois sans doute le savoir, Eva, je suis très présent sur les réseaux sociaux et c'est également le cas de l'école de Paris. À présent que vous êtes officiellement mes prochaines embauches, j'ai envie de le communiquer à ma communauté. Pour moi, ce serait un sacré coup de pub, surtout avec toi, mon p'tit Lu.
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Evangeline [En cours]
Romance[Ne pleure pas mon ange, version Luc Baillet] L'univers de Luc Baillet s'est effondré. Juste en un instant, sa vie a volé en éclat. Il doit reconsidérer sa situation, ses projets, son avenir. Il tente de tout reconstruire, sans conviction, incertain...