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Dans la semaine qui suivirent l'enlèvement de la princesse par le prince Aemond, un nuage de désespoir et de tension s'abattit sur Rheanyra. L'affliction de la reine fut palpable, chaque jour la rappronchant un peu plus de la folie. Sa fille, son bien le plus précieux avait était arraché de ses bras, par un des plus dangereux adversaire de sa maison. Rheanyra mobilisant toute les forces de son royaume pour la retrouver, ordonnant que des recherches soit menée sans relâche à travers Westeros, des forêts profondes du conflant jusqu'au sombres ruines d'Harrenhal.

Cependant les efforts pour sauver la princesse, ne constituent qu'une modeste partie des défits imposés à Rheanyra. Au sein de son propre conseil, les tensions montaient. La panique et l'incertitude avait pris racine parmie ses propres partisans. Certains remettaient en question son autorité et la stratégie adopter. Les murmures de désaccord grandissaient, et Rheanyra devait maintenir toute ses forces de caractères pour maintenir l'unité entre ses alliés. Elle sentait les poids des regards méfiant, les chuchotement dans son dos et les questions silencieuse dans l'esprit de ses hommes, comme si ses propres conseillers se demandaient combien de temps encore elle allait tenir sous le poids de la pression.

Ce n'étais pourtant pas seulement la perte de sa fille qui rongeait Rheanyra, mais l'absence prolongé de Deamon, son mari, son allié le plus redoutable. Envoyé à Harrenhal pour une mission crucial, mais celui-ci n'avait pas donner signe de vie depuis plusieurs semaines.
Le silence de son époux l'angoissait de plus en plus, nourrissait ses peurs les plus sombres. Elle ne pouvait s'empêcher d'imaginer le pire ; un Deamon capturer, tuer ou encore une trahison potentielle.
Rheanyra autrefois fortes et résolue, se trouver au fil du rasoir tiraillé entre l'urgence de sauver sa fille, et la nécessité de maintenir le calme dans son conseil.

De son côté Shearazad étais plongé dans un tourbillon de confusion et de malaise. Depuis l'incident survenu dans ses appartements, le prince avait adopté une attitude encore plus distante et glacial que d'habitude, surtout envers elle. Il ne lui avait accordé, ni un regard, ni une parole, et cette incident froide la troublait profondément. La princesse pourtant fière et résolue, ne pouvait s'empêcher de ressasser se qui s'était passée entre eux. Elle savait que cette événement avait éveillé en elle des sentiments qu'elle ne pouvait ignoré, mais la froideur d'Aemond l'avait blessée, la plongeant dans une réflexion douloureuse.

Malgré le malaise que lui causait cette distance, Shearazad refusait à faire le premier pas vers lui. Son orgueil et sa dignité l'en empêchaient. Elle estimait qu'elle n'avait rien à dire à Aemond, surtout si lui même semblait décidé à maintenir cette barrière entre eux.
Pourtant, ce mutisme pesait sur son coeur, la laissant dans une impasse émotionnelle. Elle étais tiraillée entre l'envie de confronter le prince pour obtenir des réponse, et la conviction qu'elle devait préserver sa fierté et sa distance.

Chaque jour qui passait sans un échange entre-eux renforçait une tension latente. Shearazad se sentait piégée dans un dilemme intérieur. Elle n'avait jamais étais du genre à fuir les confrontations, mais cette situation étais différente. Quelque chose en elle l'a retenait, peut-être la crainte de se prendre une claque face au mur de fer qu'est le prince régent. Il l'a faisait se sentir insignifiante, une sensation qu'elle n'avait jamais connu auparavant, et cela la dérangeait fortement.

Ainsi malgré le tumulte de ses émotions, Shearazad restait immobile, figée dans son rôle de princesse en captivité, refusant d'aller vers Aemond, tout en étants obsédé par ce qu'il pouvait bien pensé et ressentir. Le silence de ce dernier étais assourdissant, mais elle s'accrochait à l'idée que s'il n'avait rien à dire alors, elle non plus. C'était une bataille, une lutte intérieur entre le désir de comprendre ce qui c'était passer dans la tête du jeune Targaryen et sa volonté de ne pas paraître faible ou vulnérable. Chaque jour cette tension grandissante l'a pesait encore et encore.

« Vous avez de si beau cheveux » lui dit la servante qui lui avait étais attribué, c'est vrai que la chevelure épaisse et blanche de Shearazad étais magnifique et brillante.

« Merci Tyana, toi aussi tu as des cheveux magnifiques » la servante elle en l'occurrence les avait d'un noir de jais et plutôt long.

Elle ne repondit que par un sourire à travers le miroir et continue les tresses compliqué sur la chevelure de la jeune Velaryon. Shearazad avait hérité de la clarté du tein de sa mère mais de la texture bouclé des cheveux de son père. Elle n'avait pas eu plus de mélanine que ses cousines Beala et Rheana, voir pas du tout. Elle étais très blanche, aussi blanche que le lait, c'est qui avait au début, fait encore douter de la légitimité de cette enfant.

Les murs du Donjon rouge étais peuplé de murmures. Chaque chuchotement, chaque rire étouffé résonnait dans son esprit comme une lame froide. Elles les sentaient se faufiler derrière elle, ces mots venimeux qu'elle ne pouvait pas toujours comprendre, mais dont elle saisissait parfaitement le mépris. Ils l'a réduisait à une simple silhouette errante, une captive du prince régent, perdu dans un monde qui n'étais pas le sien. Elle n'étais ni reine, ni courtisane, simplement une ombre parmi les ombres, une présence toléré mais jamais acceptée.

Elle se demandait si quelqu'un, quelque part se souvenait de la personne qu'elle étais avait était, avant que les murs du Donjon rouge ne la transforme en ombre sans substance. Mais les réponses à ses questions se perdaient dans le silence oppressant de la prison dorée.

« Tyana, sais-tu si le prince nous autorise à allez dans les bois du roi ? » demande-t-elle de façon désintéressée mais avec un certain intérêt.

« A la demande je crois que oui, » elle se contenta d'haussait la tête  « Demandez donc à la reine »

Alicent n'aurait jamais permis à Shearazad de se promener seule dans les Bois du Rois. Chaque sortie étais soigneusement encadrée, même si elle semblait anodine. Consciente des enjeux politiques et des dangers potentiels, Alicent veillait à ce que la présence de Shearazad se soit jamais laisser au hasard. Une telle promenade bien qu'innocente étais trop risquée pour être confié à la seule vigilance de la captive.

« Bien, » repondit finalement Shearazad une fois sa coiffure terminer. « J'essaierai d'évoquer le sujet. »

Une fois la servante partie, Shearazad se mit à inspecter chaque mur de ses appartements. Chaque recoins, cacher peut être une impasse, un tunelle. Un moyen de s'évader. Un moyen de regagner Peyredragon. Mais elle n'y trouva rien.

Une fois vêtu, Shearazad emprunta le chemin menant au bois sacré avec une hâte continue, marquée par une impatience à peine dissimulée. Cela faisait un moment qu'elle ne s'y étais pas rendu depuis son arrivée à Port-Réal, les pas de Shearazad n'avait pas foulé ce lieu. Son livre serré contre elle se dirigeant vers le grand chêne, s'y installa avec soin avec soin et l'ouvrit. La couverture du livre étais couverte de poussière, témoins des mois voir des années d'abandon. Le silence de l'environnement semblait accentuer la lenteur du temps, donner donnant un moment de paix dans un monde devenu étriqué.

LOCKED || AEMOND TARGARYEN• Où les histoires vivent. Découvrez maintenant